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Sujet: Sarkozy annonce une hausse de 1,6 point de la TVA Lun 30 Jan - 5:15
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Sarkozy annonce une hausse de 1,6 point de la TVA
Publié le 29/01/2012 à 22:23
Capture d'écran de Nicolas Sarkozy, ce dimanche soir. Le chef de l'Etat à précisé dimanche soir à la télévision que cette hausse de la TVA à 21,2% entrera en vigueur le 1er octobre. Il a également assuré qu'il «ne se dérobera pas», dans une allusion à sa candidature à la présidentielle.
• «J'ai un rendez-vous avec les Français»
A moins de 100 jours du second tour de l'élection présidentielle, le chef de l'Etat ne confirme pas explicitement sa candidature. «Je suis là en tant que chef de l'Etat pour rendre des comptes aux Français, pour expliquer les décisions que nous devons prendre (...) Je n'ai pas annoncé quoi que ce soit, ni sur ma candidature, ni sur les meetings», a-t-il assuré en début d'emission. Mais le chef de l'Etat s'est plus livré en fin d'interview. «Si un jour je dois rentrer en campagne, à ce moment là je serai le candidat (...) J'ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas. Ça approche. Il y a une date limite, le 16 mars je crois. (...) Je suis très déterminé», a-t-il assuré.
• Pas d'états d'âmes de fin de mandat
«J'ai fauté quand j'étais plus jeune, j'ai vu les ravages de l'arrogance», assure Nicolas Sarkozy, en référence à l'élection présidentielle de 1995 perdue par son mentor, Edouard Balladur. «Est-ce que j'ai tout réussi? Non. Est-ce que j'ai des regrets? Oui». Aurait-il préféré un septennat pour mener à bien ses réformes? «Il y a de telles contraintes qu'il est sain que tous les cinq ans les Français puissent dire: 'stop ou encore'».
• Instaurer une TVA sociale en octobre
Même si Nicolas Sarkozy réfute le terme «TVA sociale», il souhaite faire financer la protection sociale et les charges qui pèsent sur les entreprises par une hausse de la TVA. «La décision que le gouvernement proposera au Parlement sera d'exonérer la cotisation totale ou partielle des cotisations familiales ou patronales» entre 1,6 et 2,1 Smic. Cette mesure coûtera «13 milliards d'euros» financés par une hausse de 1,6 point de la TVA à 21,2% sauf pour les produits de première nécessité et de 2 points de la CSG sur les produits financiers. Cette mesure ne rentrera en application que le 1er octobre. Sur la question du pouvoir d'achat, il assure que «la concurrence maintiendra les prix». Et note que le taux de TVA sera dans la moyenne des pays européens. » TVA sociale: un effet positif mais limité sur l'emploi
» La TVA sociale inquiète les députés UMP
• Une taxe sur les transactions financières en août
Nicolas Sarkozy a annoncé qu'une décision avait été prise par le gouvernement «de façon unilatérale» pour la mise en place d'une taxe sur les transactions financières de 0,1% sur les CDS ou encore les achats spéculatifs par ordinateur. Un calendrier a même été défini «pour le mois d'août». Nicolas Sarkozy a déclaré que la France rejoindrait une initiative similaire à l'échelle européenne, si elle était entreprise. En attendant, elle fera cavalier seul. «Nous voulons provoquer un choc», a dit le président. Cette taxe pourrait rapporter 1 milliard d'euros en année pleine, selon lui. Le président a de nouveau brocardé le monde de la finance, qu'il juge responsable de la crise actuelle. Les acteurs se sont «comportés de façon complètement folle». Nicolas Sarkozy assure qu'il assumera les «pressions du secteur bancaire et financier» pour mener à bien l'instauration de cette taxe.
• Augmenter la flexibilité du travail en entreprise
Dans les deux mois qui viennent, pourront être proposés aux salariés des accords «compétitivité emploi» au sein des entreprises. Faute d'accord, le gouvernement pourrait intervenir pour faciliter les négociations. Le président fait valoir que ces accords qui existent en Allemagne sont un succès outre-Rhin. «Ce sera la fin des 35h?» demande Claire Chazal. «Ça sera une bonne nouvelle», répond Nicolas Sarkozy, qui confirme qu'on «tournera la page» des 35h. «Il y a un rapport entre la compétitivité et les 35 heures», assure-t-il.
• Favoriser l'apprentissage
«En Allemagne, il y a trois fois plus de jeunes en apprentissage qu'en France», constate le président. La moitié des grandes entreprises ont moins de 1% de salariés en apprentissage alors que la loi leur impose d'en avoir au moins 4%. Le chef de l'Etat a annoncé qu'il proposait une loi pour imposer aux entreprises de 250 salariés au moins d'embaucher au moins 5% de jeunes en apprentissage. En cas de non respect de cette règle, les sanctions seront «doublées». «De nos jours, certaines entreprises préfèrent être sanctionnées plutôt que d'embaucher des jeunes apprentis, c'est inacceptable», a déploré Nicolas Sarkozy.
• Créer une banque de l'industrie
«Nous allons annoncer la création d'une banque de l'industrie». Les entreprises n'ont pas suffisamment accès au crédit, alors qu'elles sont au coeur de l'économie, notamment des exportations. La banque sera créée en février avec un milliard d'euros de fonds propres.
• Libérer le marché de l'immobilier
En France, le prix de l'immobilier continue de grimper, a déploré Nicolas Sarkozy, qui a mis en cause le manque de logements. C'est pourquoi, «tout terrain verra ses possibilités de construction augmentées de 30%», a annoncé le président. Conséquence: la hausse de l'offre fera pression sur les prix à l'achat et à la location. L'immobilier est la question qui pèse sur le pouvoir d'achat des Français. Il faut donc «libérer» les conditions d'accès à la propriété.
• La fiscalité ne doit pas «peser plus» sur les ménages
Interrogé sur ses marges de manoeuvre en terme de fiscalité des ménages, Nicolas Sarkozy a exclu toute hausse d'impôts. Selon lui, la remise en cause du quotient familial, une piste étudiée par François Hollande, ferait «peser une charge sur les classes moyennes qu'ils ne peuvent pas supporter». Le président rappelle que la politique familiale «n'est pas une politique de redistribution», mais que son objectif est d'«encourager la natalité». Le chef de l'Etat s'est réjoui de voir que la France a le taux de natalité le plus élevé d'Europe, contrairement à l'Allemagne. Interrogé sur de possibles regrets concernant les mesures prises au début de son mandat - comme le bouclier fiscal -, Nicolas Sarkozy a préféré insister sur l'efficacité des dispositions sur l'exonération des heures supplémentaires. «Près de 9 millions de Français en ont bénéficié l'année dernière. C'est du pouvoir d'achat en plus.»
• La retraite à 60 ans, «une folie»
En défendant le bilan des réformes entreprises pendant son quinquennat, Nicolas Sarkozy s'est félicité d'avoir engagé celle des retraites. L'idée de revenir à une retraite à 60 ans «est une folie», assure Nicolas Sarkozy, «personne n'y croit».«Cela conduirait le pays à la ruine», ajoute-t-il. «Les Français gagnent un an d'espérance de vie tous les quatre ans. Si les gens travaillent moins longtemps, qui va payer leur retraite?».
• Réamorcer la croissance sans nouvelles dépenses La dégradation des chiffres de l'emploi s'est produite dans l'ensemble du monde avec «violence», a déclaré Nicolas Sarkozy. Il a cependant exclu de mettre en place un troisième plan d'économies. La problématique essentielle, selon lui, est de «réamorcer de la croissance sans dépenser un centime». Pour cela, il faut recréer de l'activité en France et être plus compétitif pour capter plus de marchés à l'échelle mondiale, a-t-il dit.
• «La crise financière s'apaise»
Nicolas Sarkozy a dressé un bilan de 2011. «Nous sommes devant une crise historique», a-t-il rappelé. Le premier semestre de 2011 était positif économiquement, le chômage reculait durant les cinq premiers mois. Mais depuis le mois d'août, les mauvaises nouvelles se sont enchaînées, a déclaré le président. «Nous avons passé le deuxième semestre à tenter d'enrayer une crise» qui aurait pu mener à l'éclatement de l'euro. Désormais, «la crise financière s'apaise». Nicolas Sarkozy a répété que le gouvernement allait annoncer un déficit plus bas que prévu cette année, «à 5,4% voire 5,3%» de la richesse nationale.
Vidéo
]b]Vidéo : le clip de l'UMP <<Le courage donne la force>>[/b]
Petrus.m
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Sujet: Re: Sarkozy annonce une hausse de 1,6 point de la TVA Lun 30 Jan - 10:07
Bonjour, "Prestation" affligeante sur la forme et sur le fond, mensonges (TVA sociale proposée en 2007 mais niée en 2011), annonces de mesures pour la galerie inapplicables avant les élections ou prétention de les mettre en œuvre pour gêner l'opposition, langage (syntaxe) digne d'un enfant de 10 ans, faire payer (sanctionner) les classes moyennes et défavorisées, discours sur la forme, indigne d'un Président de la République, voilà ce que j'ai retenu entre autres de cette interview avec des journalistes bien policés alors qu'ils se permettent de couper n'importe qui dans ce cas. Faire croire qu'il travaille dur au lieu de ce concentrer sur une candidature est une véritable imposture, il tire ses dernières cartouches, vous remarquerez que seuls le Medef et la CGPME sont satisfaits, mais ils devraient se méfier, le déni et les revirements sont la spécialité de Sarkozy. Nous allons voir ou ne pas voir, selon les résultats, les sondages dont est un très gros consommateur l’Élysée. Cette obsession de l'Allemagne en louant notamment un politique de Gauche Gerhard Schröder et le fait de coller aux idées de Hollande démontrent bien que Sarkozy est à bout de souffle et qu'il n'a plus rien à proposer. En 2007 les caisses étaient vides cette fois c'est lui qui l'est, vide de pensée, vide! Et il veut nous faire croire à du volontarisme pour sortir notre pays de la crise. Hypocrisie! Pour finir son discours sur le caniveau ne manque pas de sel, ce qui prouve bien qu'il est à l'origine des éléments de langage fournis aux ministres qui en usent et en abusent en utilisant ce mot à l'envi pour contrer l'opposition. Il est temps de passer à autre chose. Amicalement Pierre
Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
Sujet: Re: Sarkozy annonce une hausse de 1,6 point de la TVA Lun 30 Jan - 10:21
Logement : les professionnels sceptiques
LEMONDE pour Le Monde.fr | 30.01.12 | 10h29 • Mis à jour le 30.01.12 | 11h13
A la sortie du sommet social, Nicolas Sarkozy avait promis des "mesures extrêmement puissantes" en matière de logement. Dimanche 29 janvier, le président de la République a dévoilé des réformes qui ont surtout l'avantage de ne pas peser sur les comptes publics.
"Tout terrain, toute maison, tout immeuble verra sa possibilité de construction augmenter de 30 %", a annoncé Nicolas Sarkozy. Concrètement les promoteurs immobiliers pourront bâtir 30 % de surfaces supplémentaires sur un même terrain. Ces changements concernent aussi les logements existants. Les particuliers pourront ainsi surélever ou agrandir leur résidence.
Cette densification de la construction sera instaurée pour trois ans par une loi qui devrait être adoptée en février. "Cette mesure s'applique au neuf et à l'existant, assure Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement, mais ce que nous visons avant tout, ce sont les constructions neuves." Selon M. Apparu, "depuis dix ans, on a tellement peur des immeubles de cinquante étages qu'on a fait baisser toutes les règles d'urbanisme".
Jusqu'à présent, la majoration du coefficient d'occupation des sols (COS), qui détermine la quantité de construction admise sur un terrain, était possible dans le cadre de la construction de logements sociaux ou depuis la loi Grenelle 2 de juillet 2010 pour des bâtiments basse consommation. Le président de la République espère que le relèvement des droits à construire, qui restera facultatif, va faire baisser le prix des logements.
"PRIME AUX PROPRIÉTAIRES"
"C'est tout le contraire qui va se passer, réfute Thierry Repentin, sénateur PS de Savoie, en charge des questions de logement dans l'équipe de campagne de François Hollande. Les propriétaires de terrain vont les vendre plus chers." Pour le sénateur socialiste, l'augmentation de la constructibilité est "avant tout une prime pour les ménages qui sont déjà propriétaires". Par ailleurs, sa mise en œuvre pourrait être ralentie par de nombreux recours et conflits entre opposants et partisans d'une densification du tissu urbain.
Les professionnels du bâtiment et de l'immobilier sont assez mitigés sur la portée d'une telle mesure. "Les élus n'utilisent déjà pas toutes les capacités de construction", souligne Marc Pigeon, président de la Fédération des promoteurs, dont les ventes ont chuté de 15 % en 2011 et qui anticipe une nouvelle baisse pour 2012.
Une analyse nuancée par Laurent Vimont, le PDG de Century 21, un réseau d'agences immobilières. "Permettre de faire 30% de logements en plus aura pour conséquence d'augmenter le nombre de logements et de faire diminuer les prix", explique M. Vimont. "Mais les effets positifs se feront sentir surtout sur la construction neuve. Les particuliers n'ont pas obligatoirement besoin de s'agrandir", poursuit le chef d'entreprise. "Ce n'est pas une solution miraculeuse et cela va prendre des années avant de se répercuter sur les logements anciens mais c'est certainement une meilleure idée que de bloquer les loyers", conclut Laurent Vimont.
A l'inverse, le président de la Fédération nationale du bâtiment (FFB), Didier Ridoret, s'est réjoui "de la mesure coup de poing de la constructivité qui va permettre d'augmenter le nombre de logement." "Mais il ne faut pas que les communes s'opposent massivement à ce dispositif", poursuit M. Ridoret.
100 000 LOGEMENTS SUR DES TERRAINS DE L'ETAT
Autre dispositif annoncé par le chef de l'Etat, la mise à disposition de terrains publics. "Nous allons les libérer", a annoncé Nicolas Sarkozy mais sans que cela "ruine" l'Etat, faisant allusion à la proposition de son rival socialiste. Plutôt que de céder gratuitement aux collectivités locales, comme le préconise François Hollande, le gouvernement leur louerait des terrains, via un "bail emphytéotique". Cette formule, très prisée dans les pays anglo-saxons, permet aux collectivités et aux promoteurs qui sont alors tenus à un cahier des charges très strict de disposer de foncier pour des périodes pouvant aller jusqu'à 99 ans.
Selon le secrétaire d'Etat au logement, 100 000 logements pourront être construits de 2012 à 2016 sur des terrains de l'Etat mis à disposition des collectivités locales ou des promoteurs : 50 000 en province et 50 000 en Ile-de-France. "Nous avons identifié 384 terrains sur 880 hectares en Ile-de France", assure M. Apparu.
Lundi, le ministre devrait se retrouver chez le premier ministre, en compagnie de Valérie Pécresse (budget), François Baroin (finances), Nathalie Kosciusko-Morizet (écologie) et Xavier Bertrand (travail) pour finaliser le plan annoncé par M. Sarkozy. Catherine Rollot, avec Isabelle Rey-Lefebvre et Arnaud Leparmentier
Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
Sujet: Re: Sarkozy annonce une hausse de 1,6 point de la TVA Lun 30 Jan - 10:24
Le gouvernement souhaite faire adopter les mesures annoncées début mars
LEMONDE.FR | 30.01.12 | 10h16 • Mis à jour le 30.01.12 | 11h16
Après les mesures annoncées dimanche 29 janvier par Nicolas Sarkozy, comment celles-ci vont-elles trouver une traduction législative ? Le dispositif parlementaire devait être arrêté lundi après-midi à Matignon.
Selon nos informations, deux textes de loi devraient être finalisés. Le premier, qui prendra la forme d'un projet de loi de finances rectificative (PLFR), supportera les dispositions concernant la TVA et la CSG, la taxe sur les transactions financières ainsi, probablement, qu'une révision des prévisions de croissance pour 2012. L'autre texte portera sur les mesures d'ordre social : accords de compétitivité et logement.
Ces deux textes doivent d'abord être transmis au Conseil d'Etat avant d'être présentés au conseil des ministres. Même en observant des délais d'examen rapides, cela reporte la présentation au conseil du mercredi 8 février.
PAS D'ARTIFICE DE PROCÉDURE
Les deux projets de loi vont alors être simultanément déposés au Parlement, le texte "financier" devant être transmis en première lecture à l'Assemblée nationale et le texte "social" au Sénat. Tous deux vont être examinés en procédure accélérée, ce qui signifie qu'ils donneront lieu à une seule lecture dans chaque chambre avant la réunion d'une commission mixte paritaire (CMP), composée de sept députés et de sept sénateurs. Compte tenu de la composition des CMP, rendant probable leur échec, les textes repartiront alors pour une nouvelle lecture dans chacune des deux chambres et, au final, en cas de désaccord persistant, l'Assemblée nationale aura le dernier mot.
Combien de temps ces navettes nécessiteront-elles ? Tout dépend de la résistance que lui opposera la gauche. A l'Assemblée nationale, le " temps programmé ", qui limite la durée de la discussion, ne pourra s'appliquer sur aucun de ces deux textes. Ce qui laisse tout loisir à l'opposition de faire durer les débats. Au Sénat, où la gauche est majoritaire, il n'y a, en tout état de cause, pas de limite de temps. Ce sera donc une question d'appréciation politique, selon la perception que peut avoir l'opinion d'une bataille d'" obstruction " parlementaire en cette période préélectorale.
Le gouvernement, de son côté, n'a pas l'intention de recourir aux divers moyens que lui accorde la Constitution pour abréger les débats parlementaires. Hors la procédure accélérée, il n'entend faire usage d'aucun artifice de procédure. Il prévoyait, dans le meilleur des cas, une adoption définitive des deux textes aux alentours du 8 mars. Les travaux parlementaires seront alors suspendus pour les campagnes présidentielle et législatives. Patrick Roger ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- "Le gouvernement, de son côté, n'a pas l'intention de recourir aux divers moyens que lui accorde la Constitution pour abréger les débats parlementaires." Ce qui prouve bien que nous sommes dans un scénario d'annonces pour la galerie et que la soit disant volonté de se battre jusqu'au bout n'est qu'un leurre. Amicalement Pierre
Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
Sujet: Re: Sarkozy annonce une hausse de 1,6 point de la TVA Lun 30 Jan - 10:40
Banque de l'industrie : projet Sarkozy contre projet Hollande
LEMONDE.FR | 30.01.12 | 10h19 • Mis à jour le 30.01.12 | 11h25
Court-circuiter François Hollande. Le prendre de vitesse. En annonçant la création, dès février, d'une banque de l'industrie pour financer les PME industrielles, Nicolas Sarkozy a voulu priver le candidat socialiste de l'avantage de sa proposition de constituer une banque publique de l'investissement dédiée aux PME.
Les deux projets sont de facture différente. Celui du président de la République vise à adjoindre à Oséo, l'actuelle banque publique des PME, une filiale à vocation industrielle dotée de 1 milliard d'euros de fonds propres issus du grand emprunt, donc d'une capacité de prêts potentielle de 12 milliards. Celui de M. Hollande, plus large, vise à unifier les circuits de financement des PME existants – Oséo, Caisse des dépôts et consignations, FSI régionalisé –, jugés trop nombreux et complexes, afin de créer un établissement "à gouvernance régionale". En somme, il s'agit, d'un côté, d'une banque nationale de l'industrie – version moderne de l'ex-Banque nationale pour le commerce et l'industrie, créée en 1932 et qui finança la reconstruction dans les années 1950 – et, de l'autre, d'une banque industrielle des régions.
Les deux projets ont cependant la même finalité : améliorer l'accès au crédit des PME, dans le contexte de crise où les prêts sont plus rares et plus chers, et financer l'économie "réelle", celle qui créée des emplois et contribue à la croissance. Sur 2,8 millions d'emplois créés en France depuis vingt ans, 2,3 millions l'ont été par les PME. En Europe, selon une étude de la Commission européenne parue le 16 janvier, les PME ont assuré 85% des créations nettes d'emplois dans l'Union européenne, entre 2002 et 2010.
Du côté de la majorité, l'idée d'une banque de l'industrie, en pleine réflexion sur la ré-industrialisation de la France – 500 000 emplois industriels ont été détruits depuis 2000 –, n'est pas nouvelle. Ce projet faisait même partie des mesures adoptées à l'issue des états généraux de l'industrie, en janvier 2010 et M.Sarkozy en avait souligné l'importance. Mais il était gelé depuis. La confrontation des projets droite-gauche, à moins de trois mois de la présidentielle, en aura rappelé l'urgence. Anne Michel ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Voilà le programme du non candidat, piquer les idées des socialos maudits,. On rêve! Cet article démontre bien aussi le peu de cas qu'il a fait du monde du travail pendant 5 ans, tout tourné, qu'il était pour celui de la finance qu'il fallait sauver, finance qui continue à jouer au casino et fait ce qu'elle veut. Sarkozy, en dépit de ce qu'il veut faire croire, n'a jamais maitrisé le sujet, alors le régler......... Nous en voyons les brillants résultats. Amicalement Pierre
Salima
Messages : 167 Date d'inscription : 26/10/2011 Localisation : Paris
Sujet: Re: Sarkozy annonce une hausse de 1,6 point de la TVA Lun 30 Jan - 10:48
Bonjour,
Hier soir, huit chaînes de télé ont été mobilisées pour Sarko, du jamais vu! Annoncer des mesures à quelques mois de l'élection présidentielle, c'est se moquer du monde et prendre les Français pour des imbéciles... Augmenter la surface constructible de 30% ?! A qui s'adresse Nicolas Sarkozy? Aux gens qui ont les moyens d'être propriétaires! Donc pas du tout à ceux qui ont de vrais soucis pour se loger! Comme prévu, il ne s'occupe que des gens aisés. Du grand n'importe quoi, comme d'habitude!!! Et sur le chapitre de l'emploi, c'est pareil : il ne s'occupe que des gens qui ont déjà un travail (exemple : défiscalisation des heures supplémentaires) et pas du tout de ceux qui n'en ont pas! Lamentable! Et il espère être réélu avec ça??? Il se trompe énormément car pour lui la fin de règne s'approche à grands pas.
Cordialement,
Salima
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Le Dessin de DILEM et PLANTU du journal " Le Monde " Lun 30 Jan - 10:55
Dilem du Lundi, 30 Janvier 2012 , Édition N°5908
Sébastien
Messages : 38 Date d'inscription : 19/11/2011
Sujet: Re: Sarkozy annonce une hausse de 1,6 point de la TVA Lun 30 Jan - 12:14
Salut,
Avec Sarko, est-ce la fin du droit social ? En effet, il y a une mesure annoncée par Sarkozy et que j'ai l'impression que personne n'a pas vu passer hier soir (sauf Melenchon qui l'a évoquée très vite dans sa réaction à chaud sur I>Télé). Masquée par l'annonce de l'augmentation de la TVA, ce n'est ni plus ni moins que la fin du compromis social élaboré en 1945 qu'il nous a annoncé. Sarko l'a dit ce soir : "Les accords d'entreprise pourront déroger à la loi." (en substance) Ça n'a l'air de rien à dire comme ça, mais c'est tout simplement le vieux rêve libéral qui se matérialise : le DEMANTELEMENT COMPLET du droit du travail se trouve dans cette seule mesure, par la contractualisation des rapports employeur / salariés.
Amicalement,
Sébastien
Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
Sujet: Re: Sarkozy annonce une hausse de 1,6 point de la TVA Lun 30 Jan - 12:41
Bonjour Sébastien, Cela n'est nouveau, c'est la raison pour laquelle je n'en ai pas parlé. Sous la pression du Medef, l'UMP veut supprimer le code du travail depuis 10 ans ou au moins l'amender pour "libéraliser". Comme pour les 35H, il n'a pas eu le courage de le faire pour le moment, si Sarkozy et l'UMP sont reconduits, cela sera un grand chantier pour le prochain quinquennat, cela ne fait aucun doute. Ces dispositions prônées hier soir sont prévues pour contourner dans l'immédiat le code du travail, faire plaisir au patronat et mettre une zizanie innommable (pour rester correct) dans les entreprises. Bref du Sarkozy pur sucre! Amicalement Pierre
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Hollande à Sarkozy : «Si je suis élu, j'annulerai la hausse de TVA» Lun 30 Jan - 18:51
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Hollande à Sarkozy : «Si je suis élu, j'annulerai la hausse de TVA»
Publié le 30.01.2012, 07h24 | Mise à jour : 19h07
Le candidat socialiste à l'Elysée François Hollande, en déplacement lundi à Brest.
Nouveau coup d'accélérateur dans la campagne présidentielle. Après la «séquence» François Hollande, la semaine dernière, Nicolas Sarkozy a tenté de reprendre la main dimanche soir lors d'une intervention retransmise en direct sur huit chaînes de télévision - du jamais-vu. Ce lundi, les réactions politiques ne tournent qu'autour des annonces du président sortant : hausse de la TVA de 1,6 %, création d'une banque de l'Industrie, augmentation de droit de construire de 30 %. Des mesures défendues aujourd'hui par le Premier ministre au nom de l'urgence face à la crise. François Filllon a déroulé leur calendrier de mise en place, entre février et... octobre, après l'élection présidentielle.
Sur la question incontournable de sa candidature, le chef de l'Etat a avancé d'un pas. Même si le président de la République se défend de rentrer officiellement dans la course à sa réélection, il a toute la soirée pris pour cible François Hollande, favori dans les sondages, sans jamais le citer, estimant notamment qu'il faisait preuve d'«arrogance». Et Nicolas Sarkozy a levé le peu de doutes sur sa volonté de se frotter à une nouvelle campagne présidentielle : « J'ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas.».
Cet après-midi, le candidat socialiste a concentré sa réponse sur la hausse de la TVA, qu'il annulera s'il est élu. Pour François Hollande, qui fustige le manque de «constance» et de «cohérence» de Sarkozy, le président «ne peut pas rattraper les erreurs de tout un quinquennat en trois mois».
Les réactions au fil de la journée :
17 heures. Hollande : Nicolas Sarkozy «ne peut pas rattraper les erreurs de tout un quinquennat en trois mois». Il accuse le président sortant de proposer désormais de «travailler moins pour gagner moins».
16h50. Hollande : «Aux Français de savoir qui est arrogant, qui ne l’est pas.» Interrogé par les journalistes sur les qualificatifs dont l'UMP l'affublent, le candidat PS confirme : «J'ai été qualifié de beaucoup d’adjectifs depuis un certain nombre de mois. C’est le temps, semble-t-il, de ce nouveau vocabulaire. (...) Ce qui compte, ce ne sont pas les critiques de Nicolas Sarkozy, c’est le jugement des Français. A eux de savoir qui est arrogant, qui ne l’est pas, (...) qui est courageux qui ne l’est pas.»
16h36. Hollande à Sarkozy : «En fin de mandat, l’impopularité ne révèle pas le courage, ce serait trop simple. En fin de mandat, elle révèle la défiance des Français à l’égard de ceux qui la dirigent», assène le candidat socialiste. Interrogé par les journalistes sur le président sortant, il estime qu'il n'y a «aucun coutrage à demander aux Français de payer plus d’impôts et d’alléger (ceux) des plus favorisés».
16h35. Hausse de la TVA de 1,6 point : «Un mauvais prétexte pour une mauvaise cause», accuse Hollande. Le député socialiste de Corrèze juge la mesure annoncée dimanche soir par le chef de l'Etat «inopportune au moment même où la croissance diminue, de l’aveu du Premier ministre.» François Fillon a indiqué un peu plus tôt dans l'après-midi qu'il révisait la prévision de croissance de 1% à 0,5%. Une mesure également «injuste», selon François Hollande, car «au moment où tant davantages fiscaux sont accordés aux plus privilégiés, demander aux Français de payer un impôt de plus, c’est aggraver encore l’injustice qui caractérise le mandat» de Nicolas Sarkozy. Une mesure «infondée» car «ce n’est pas en baissant de quelques points les cotisations patronales qu’il y aura quelques progrès que ce soient de notre commerce extérieur.» Pour François Hollande, il s'agit d'un «mauvais prétexte pour une mauvaise cause». Enfin, il juge la hausse de la TVA «mprovisée» : «Elle est décidée tout de suite, mais appliquée au mois d’octobre. Tiens, qu’y a-t-il entre les deux ? Cherchez, vous trouverez !» lance le candidat PS aux journalistes.
16h30. Hollande : «Si je suis élu, je demanderai d'annuler» la hausse de la TVA. Lors de sa conférence de presse à Brest, le candidat socialiste, interrogé sur l'intervention du chef de l'Etat, cible sa riposte sur la TVA. «Je ne retriendrai qu’une seule annonce du chef de l’Etat, c’est l’augmentation de la TVA (..) Je la considère inopportune, injuste et improvisée. Et c’est pourquoi si demain je suis appelé aux responsabilités du pays, (...) je demanderai au Parlement de l’annuler.»
15h45. La prévision de croissance est revue à la baisse, elle passe de 0,5 % contre 1% initialement explique François Fillon. «Nous avions dit que nous attendrions les résultats du 4e trimestre, explique François Fillon. Nous les révisons maintenant de 1% à 0,5%, même si de premiers frémissements de l'activité paraissent poindre en Europe», ajoute-t-il. Selon lui, «la croissance devrait redémarrer dans la zone euro et en particulier en France avant la fin du premier semestre», grâce notamment aux «décisions adoptées depuis décembre par les Etats et la Banque centrale européenne».Mais «le budget très prudent que nous avions construit permet de l'absorber sans demander d'efforts supplémentaires aux Français», a-t-il souligné.«Cette baisse de recettes est compensée par les bons résultats sur le déficit 2011», note François Fillon.
15h30. Logement : «Il ne s'agit pas de faire n'importe quoi» selon François Fillon. Revenant sur la décision de «majorer de 30% pendant trois ans les droits à la constructibilité», François Fillon a souligné qu'«il ne s'agit en aucun cas de faire n'importe quoi, de construire sans permis». «Naturellement, les zones protégées ne sont pas remises en cause, mais surtout le pouvoir des élus locaux n'est pas contesté» et le projet de loi «laissera toujours aux collectivités le soin de juger de cette majoration», assure-t-il. L'objectif est «double : accroître l'offre pour peser sur les prix et permettre à chacun de se loger, et encourager un secteur, le bâtiment, qui est clé en matière d'emploi et de croissance». Cette mesure «ira de pair avec le très grand chantier déjà ouvert de libération de terrains publics qui, pour la seule Ile-de-France, permettra entre 2012 et 2016 de construire 50.000 logements».
15h25. Le 8 février, un collectif budgétaire se réunira pour mettre en place la hausse de la TVA et de la CSG. Le projet sera présenté en conseil des ministres et destiné à mettre en oeuvre le plan de relance de l'économie, notamment les mesures sur la TVA et la CSG. «Le gouvernement présentera le 8 février un projet de loi de finances rectificatif ainsi qu'un projet de loi sur les mesures relatives au logement», a précisé le Premier ministre.
15h20. Les partenaires sociaux ont «2 mois» pour négocier les accords de compétitivité. Le Premier ministre a écrit aux syndicats et au patronat pour aboutir à un accord d'ici «deux mois» sur une nouvelle organisation du travail, faute de quoi le gouvernement présentera un projet de loi. Le but : que dans chaque entreprise, on puisse négocier la durée du temps du travail et ainsi s'attaquer aux 35 heures en fonction de l'activité du moment. Là-aussi, la mesure a été annoncée par Nicolas Sarkozy lors de son intervention télévisée. «Je connais le sens des responsabilités des partenaires sociaux, je souhaite qu'ils puissent aboutir à des solutions innovantes au service de l'intérêt général et de l'emploi», explique François Fillon, précisant que ces nouvelles dispositions entreraient en vigueur après l'élection présidentielle. Si les partenaires sociaux ne parviennent pas à un accord, «nous prendrons nos responsabilités en déposant un projet de loi», prévient François Fillon.
15h15. François Fillon est également revenu sur une des mesures phares proposée par Nicolas Sarkozy, la baisse du coût du travail. La mesure qui devrait rentrer en vigueur en octobre 2012, apportera «une bouffée d'oxygène à nos entreprises». Selon le Premier ministre, elle devrait «faciliter les embauches» et «favoriser nos exportations». Il l'assure «cette baisse des cotisations sera sans conséquence sur notre politique familiale.
15 heures. Selon François Fillon «l'idée d'une pause» dans les réformes est «impossible et dérisoire». Le Premier ministre, fait un point presse pour préciser les mesures annoncées dimanche soir par Nicolas Sarkozy. Pour lui, il ne s'agit «pas d'une acclération politique», causée par la campagne présidentielle, mais une suite logique du train des réformes nécessaires selon lui vu le contexte de crise. Il est même, selon lui «impossible et dérisoire l'idée d'une pause». «La violence de la crise, les engagements que nous avons collectivement pris au sein de la zone euro, la dégradation de la situation économique rendent impossible et dérisoire l'idée d'une pause dans la mise en oeuvre des réformes», ajoute-t-il. 14h30. Hollande : «Il y a eu beaucoup de paroles, et pas d'actes» en cinq ans. Le candidat socialiste a rencontré ce lundi à Brest des ouvriers de la sociéte bretonne de réparation navale Sobrena, en redressement judiciaire depuis le 8 décembre. «Le rôle de l'Etat n'est pas à chaque fois de trouver une solution, mais de rendre possible et de ne pas laisser les salariés dans cette inquiétude», a-t-il déclaré après un échange avec les représentants CGT des 240 salariés. S'il réserve ses réactions à l'intervention de Nicolas Sarkozy pour une conférence de presse, un peu plus tard dans la journée, François Hollande affirme : «Ils attendent beaucoup du prochain» président de la République. Ces salariés «ont été déçus du fait qu'il y ait eu beaucoup de paroles, et pas d'actes». «Il n'y a rien de pire que de créer de l'illusion, parce qu'après c'est de la colère.» 12 h 10. Selon Alain Juppé, Sarkozy a été «cohérent et audacieux», lors de son intervention. Le ministre des Affaires étrangères estime que le président de la République Nicolas Sarkozy, a été «à la fois cohérent et audacieux». Selon lui, il a été «cohérent car son diagnostic est juste», car il nous a «dit que la crise financière, stricto sensu, c'est-à-dire la crise de la zone euro, est en train de s'apaiser» mais «en revanche, la crise économique, l'insuffisance de croissance, elle, ne s'apaise pas, elle a même tendance à s'aggraver». «Audacieux», le président de la République l'a été car «il a conçu un programme d'action qui est tout entier axé sur le soutien d'activité, d'abord le logement (...) et puis, ensuite, le débat sur la compétitivité qui me paraît absolument essentiel», souligne l'ancien Premier ministre. Comme Nicolas Sarkozy, Alain Juppé sonne la charge contre «les 35 heures» et «le coût du travail qui plombe les entreprises» «Quoi qu'en dise Martine Aubry, nous travaillons moins en France que nos principaux partenaires», ajoute-t-il.
11h30. Martine Aubry affrontera François Fillon, jeudi soir lors d'un débat télévisé. Le Premier ministre s'opposera à la patronne du PS, dans l'émission des Paroles et des Actes sur France 2 cette semaine. Dans le même programme, la semaine dernière François Hollande avait déjà débattu avec Alain Juppé. 11h10. «Sur le logement il a échoué, comme dans les autres domaines», enchaîne Martine Aubry. «Quand on voit la crise du logement, à qui fera-t-il croire qu'en construisant un autre étage dans un pavillon, on règlera la crise du logement ?» lance-t-elle en évoquant la proposition de Nicolas Sarkozy d'augmenter de 30 % le Coefficient d'Occupation des Sols. Selon elle, dans ce domaine, «il faut bloquer de manière temporaire les loyers, c'est une mesure d'urgence et ensuite il faut construire plus». Une proposition portée par François Hollande.
11 heures. Martine Aubry fait un point-presse exceptionnel. «J'ai trouvé un président crispé voire fébrile», analyse la Première secrétaire du PS. «Il faut dire les choses simplement la TVA Sarkozy est une erreur économique profonde». Selon elle, l'augmentation de la TVA, «c'est un transfert de charges entre les ménages et l'entreprise». « Il termine son mandat par une autre injustice sociale, la TVA c'est l'impôt le plus injuste qui soit. C'est une faute économique, plus de TVA, c'est une augmentation des prix donc moins de consommation ». «Le vrai projet de Nicolas Sarkozy, c'est un troisième plan d'austérité». 10h25. Nicolas Sarkozy «est apparu rassurant, lucide et déterminé face à une crise historique par son ampleur», s'est réjoui Yvan Lachaud, le président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale. «Il a confirmé qu’il entendait rendre utile son action jusqu’à la dernière minute du quinquennat. Les mesures courageuses annoncées doivent permettre à la France de gagner en compétitivité, pour défendre notre bien le plus précieux : l’emploi des Français (...). Enfin, en concédant des regrets sur la gestion de son quinquennat, Nicolas Sarkozy s'est grandi et a fait preuve d'humilité.»
10h20. «Sarkozy n'en a peut-être plus pour très longtemps à l'Elysée, mais le président des riches aura vraiment tout fait pour servir sa classe jusqu'au dernier euro», attaque Nathalie Arthaud, la candidate Lutte Ouvriere à la présidentielle. «Quant à nous, les travailleurs, il nous faudra riposter comme il se doit dans la rue, dans les entreprises, dans les luttes, pour déjouer cette nouvelle offensive au service du patronat», annonce-t-elle.
10h15. «La droite s'obstine dans ses solutions ringardes et dépassées», critique la députée socialiste Aurélie Filippetti sur France 2.
10 heures. Laurent Wauquiez se «félicite de la détermination sans faille du président de la République pour maintenir un site de production Lejaby à Yssingeaux». Le ministre UMP de l'Enseignement supérieur revient sur l'annonce de Nicolas Sarkozy qui a assuré qu'il essayait de trouver une solution pour les salariés de Lejaby, usine menacée de fermeture. Selon Laurent Wauquiez, qui s'est entretenu personnellement avec Nicolas Sarkozy sur ce sujet, le Président de la République est «pleinement investi sur ce dossier, symbole de l'engagement du président à défendre l'emploi en France».
9h40. Manuel Valls : «Ne pas prendre en otage la relation franco-allemande». Manuel Valls, le monsieur communication de François Hollande, a demandé lundi à Nicolas Sarkozy et à l'UMP de ne pas «prendre en otage» la relation franco-allemande. Sur Radio Classique et Public Sénat, le député-maire d'Evry ne s'oppose pas sur le principe au soutien de la chancelière Angela Merkel au président sortant annoncé par la CDU. «Que des responsables politiques d'autres pays européens - Mme Merkel appartient au même parti politique, PPE, que Nicolas Sarkozy - s'engagent dans la campagne, ça a déjà été fait de part et d'autre», commente-t-il, avant de mettre en garde ses adversaires politiques. «Je demande qu'on ne prenne pas en otage la relation nécessaire indispensable pour la construction de l'Europe et pour sortir la zone euro de la crise qu'elle traverse, demande Manuel Valls. Que Nicolas Sarkozy, et que l'UMP ne prennent pas en otage cette relation qui va au-delà des clivages politiques». 9h30. François Fillon réunit les ministres concernés par les mesures annoncées à 14 heures. Le Premier ministre donne rendez-vous à Matignon à Nathalie Kosciusco-Morizet à l'Ecologie, Francois Baroin à l'Economie, Xavier Bertrand à l'Emploi, Valérie Pécresse au Budget, Benoist Apparu au Logement et Patrick Ollier chargé des relations avec le parlement. Après cette rencontre, il donnera une conférence de presse pour préciser les modalités d'application à 15 heures.
9h15. Selon Médiamétrie, 16,568 millions de téléspectateurs ont suivi l'intervention sur 6 chaînes. Le chiffre comptabilise TF1, France 2, BFM-TV, Itélé, LCI et LCP. 9 heures. Plus de 15 millions de téléspectateurs ont suivi l'intervention de Nicolas Sarkozy dimanche soir. On a comptabilisé 15,7 millions cumulés et 52,1 % de parts de marché avec TF1 et France 2. Sur TF1, 9,2 millions l'ont suivi (30,5 %), tandis que sur France 2, ils étaient 5, 38 millions soit 21,6 %. 8h45. Pierre Moscovici, le directeur de campagne de François Hollande s'affronte dans un débat avec Xavier Bertrand, sur BFM-TV. Selon le socialiste, Nicolas Sarkozy a proféré «des mensonges gigantesques» notamment sur la situation économique de l'Allemagne. «Vous avez agmenté les impôts les Français le savent et vous allez continuer», enchaîne le député du Doubs. Il estime que le Président de la République lors de l'émission a été «amnésique» sur l'action qu'il a mené lors de son quinquennat qui s'achève. De son côté, Xavier Bertrand défend les propositions du Président de la République. Selon lui, comme l'a expliqué hier soir, Nicolas Sarkozy les prix n'augmenteront pas car «ce n'est pas une mesure budgétaire». «François Hollande et ses amis n'ont pas pris la mesure de la crise» rétorque Xavier Bertrand qui estime que les propositions du candidat socialiste sont «conservatrices». 8h30. Pour Lionnel Luca, Nicolas Sarkozy doit se déclarer vite «pour expliquer ses mesures» Le député UMP Lionnel Luca n'a pas été vraiment rassuré par le Président de la République dimanche soir. Selon lui, il faudrait que Nicolas Sarkozy se déclare candidat le plus vite possible «pour expliquer» les mesures annoncées. «Nos militants s'impatientent, nos électeurs sont perplexes: tant que le patron n'est pas dans l'arène, vous n'avez pas la même âme», déclare le député de la Droite populaire, qui avait critiqué récemment la hausse annoncée de la TVA. «Il faut que Nicolas Sarkozy ait la possibilité, en tant que candidat, d'expliquer cette réforme difficile», juge-t-il. «Le président ne peut pas s'exonérer de faire campagne suffisamment tôt pour expliquer ses mesures». Et pour appuyer son raisonnement, il donne des exemples : «Jacques Chirac s'était engagé en campagne le 10 février (2002), c'est le bon exemple, et non pas (François) Mitterrand qui n'était que le président potiche de la cohabitation» en 1988, estime Lionel Luca. 8h20. Bertrand Delanoë a dénoncé «de l'électoralisme qui prend les Français pour des imbéciles dans le bricolage et l'amateurisme». Invité sur France Inter, l'élu ne mâche pas ses mots contre le Président de la République s'en prenant notamment à ses annonces sur l'augmentation de 30 % du Cos en matière de logement. Selon lui, c'est sûrement là où il fait le plus preuve «d'amateurisme et de cynisme». Quant à la hausse de la TVA, « personne ne croira que cela n'augmentera pas les prix».
8 heures. «Un président de la République déterminé et rassurant», estime de son côté Renaud Muselier sur son compte twitter.
7h58. Pour Villepin, les mesures annoncées par Sarkozy «viennent trop tard». Invité chez Christophe Barbier, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin estime sur iTélé qu'il y avait de «bonnes idées» parmi les mesures annoncées dimanche soir mais il regrette que celles-ci «viennent trop tard».«Se battre pour la compétitivité oui, c'est une bonne chose», précise-t-il mais «ce que je crains, c'est que ces idées soient gâchées par la précipitation». Quant à la hausse de la TVA, le candidat irait encore plus loin. «J'ai préconisé une hausse de 2,5 points si on veut que l'effet se sente sur le coût du travail», explique-t-il, le chef de l'Etat ayant pour sa part opté pour une augmentation de 1,6 point. Enfin, Dominique de Villepin juge également que «le grand échec de ce quinquennat est l'emploi et l'emploi des jeunes». «Il y a de bonnes recettes en Allemagne mais il ne faut pas perdre de vue ses spécificités, nous ne pouvons pas avancer à marche forcée vers le modèle allemand», met-il en garde.
7h55. «Nicolas Sarkozy déterminera en âme et conscience la date son calendrier, s'il est candidat d'ailleurs !», lance Nadine Morano, ce matin sur Europe 1. Invité chez Bruce Toussaint, elle ajoute : «connaissant son tempérament je ne vois pas comment il renoncerait à continuer le travail qu'il a engagé ». 7h50. «Nicolas Sarkozy est un peu perdu», selon Martine Aubry. Invitée sur RTL, la première secrétaire du PS, attaque de front le chef de l'Etat. «Le Président de la République est un peu perdu», assure la maire de Lille estimant notamment qu'il y a eu «beaucoup d'improvisations» notamment sur le logement. «Il est candidat nous le savons tous et on connait déjà son programme : plus d'austérité et plus de précarité», résume-t-elle.
7h30. Nicolas Sarkozy fait la une de la presse quotidienne. «Le Figaro» titre sur les réformes choc de Sarkozy, qui cite «la TVA, le logement, les 35 heures». «Libération» a vu «Un président perdu» à la télévision. «Largué dans l'opinion, Sarkozy a tenté hier de reprendre la main (...) sans paraître lui-même convaincu», peut-on lire dans ses colonnes. Nicolas «Sarkozy reprend l'initiative» analyse de son côté «La Croix».
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Sujet: Re: Sarkozy annonce une hausse de 1,6 point de la TVA