Jamel Administrateur
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| Sujet: Syrie : les Américains déploient des moyens militaires en Méditerranée Sam 24 Aoû - 8:46 | |
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Publié le 24.08.2013, 06h38 | Mise à jour : 07h55Après l'utilisation supposée de gaz sarin dans la banlieue de Damas (Syrie), le président américain Barack Obama reste prudent mais déploie tout de même un navire équipé de missiles pour mettre en garde le régime de Bachar al Assad. Alors que l'hypothèse de l'utilisation de gaz neurotoxique est privilégiée par des experts au vu des vidéos du raid meurtrier de mercredi dans la banlieue de Damas, les Etats-Unis ont annoncé vendredi soir le déploiement de moyens militaires. Ceux-ci permettraient de fournir des «options» à Barack Obama s'il ordonnait une intervention en Syrie. A ce stade, une telle opération est exclue mais Washington semble vouloir mettre en garde Bachar al-Assad. Ces moyens comprendraient notamment l'envoi en Méditerranée d'un quatrième destroyer équipé de missiles de croisière.
Dans la foulée, le ministre américain de la Défense, Chuck Hagel, a souligné que ces renforts ne signifiaient en rien qu'une décision d'intervention avait été prise contre le régime syrien. Quelques heures plus tôt, le président Obama avait lui aussi mis en garde contre toute nouvelle intervention militaire des Etats-Unis au Moyen-Orient. Il avait toutefois jugé «profondément inquiétants» les récents soupçons d'utilisation d'armes chimiques dans l'attaque qui, selon l'opposition syrienne, a fait au moins 1 300 morts. La Russie opposée à une intervention
La Russie, alliée du régime de Bachar al-Assad, se dit totalement contre une intervention des Etats-Unis. Moscou estime même que l'attaque de mercredi est en fait une «provocation» des rebelles et juge «inacceptables les appels de quelques capitales européennes à faire pression sur le Conseil de sécurité et à décider dès maintenant de recourir à la force». Toutefois, la Russie est bien obligée d'appeler le gouvernement syrien à coopérer avec les experts de l'ONU. Ces derniers tentent toujours d'accéder aux sites touchés afin de confirmer ou infirmer l'utilisation de gaz sarin. Des enquêteurs sont déjà sur place mais censés travailler sur de précédentes attaques. Ils n'ont pour l'instant pas été autorisés à s'introduire dans la banlieue de Damas. Jeudi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a estimé que si l'utilisation d'armes chimiques par le régime était avérée, il fallait «qu'il y ait une réaction de force» de la communauté internationale, voire de la France. Selon lui, «si les Syriens refusent les observateurs, c'est qu'ils sont coupables [...] ça veut dire qu'ils sont pris la main dans le sac». Le ministre avait par ailleurs accusé la Russie, siégeant également au Conseil de sécurité de l'ONU, de freiner les actions de l'organisation. Le secrétaire général Ban Ki-moon a également averti que l'utilisation d'armes chimiques constituerait un «crime contre l'humanité» aux «graves conséquences pour celui qui l'a perpétré». VIDEO. L'utilisation d'armes chimiques, «crime contre l'humanité»https://www.youtube.com/watch?v=Cn1EB4g8zZw La coalition de l'opposition syrienne s'est engagée «à assurer la sécurité» des inspecteurs des Nations Unies sur les lieux des attaques présumées à l'arme chimique. La coalition a également jugé «fondamental que l'équipe puisse se rendre dans les 48 heures dans la zone visée». Selon elle, l'armée a tiré au moins trois salves de missiles équipés de têtes chimiques sur des civils. «Nous avons réussi à recueillir des échantillons de cheveux, de sang et d'urine et aussi des débris de missiles et nous allons les faire sortir de Syrie pour des analyses complémentaires», a expliqué le secrétaire général de la coalition Badr Jamous. | |
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