Jamel Administrateur
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| Sujet: Mohammed Brahmi, un député engagé à gauche Ven 26 Juil - 8:32 | |
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Mohammed Brahmi, un député engagé à gauche
Mis à jour le 26/07/2013 à 09:18 - Publié le 25/07/2013 à 20:03
Mohammed Brahmi (au centre) et Chokri Belaïd (à droite) à son bras lors d'une manifestation. Le député d'opposition a été assassiné, jeudi, devant son domicile près de Tunis, le second est lui aussi mort par balles, le 6 février. Le député du Front populaire tunisien assassiné jeudi avait derrière lui une longue carrière de militant. Il était originaire de Sidi Bouzid, d'où est partie la révolution. Mohammed Brahmi, député de l'Assemblée nationale constituante, a été assassiné devant son domicile, à l'Ariana, une banlieue de Tunis, jeudi. Cet homme de 58 ans, originaire de la petite localité de Sidi Bouzid, d'où est parti le mouvement populaire qui a entraîné la chute puis la fuite vers l'Arabie saoudite de Ben Ali, le 14 janvier 2011, n'avait pas la même popularité que Chokri Belaïd, assassiné le 6 février dernier, mais était connu pour ses critiques envers le mouvement islamique Ennahda, au pouvoir. «Un militant dévoué, audacieux et courageux, qui avait la voix haute contre ce gouvernement», pour Mongi Rahoui, député du Front populaire. Peu après l'assassinat de Chokri Belaïd, leader du Front populaire, Mohammed Brahmi, élu qui avait été arrêté en 1981 et en 1986 sous Bourguiba, avait annoncé rejoindre cette formation de gauche. Ancien gréviste de la faim
C'est à l'université que cet homme au visage rond s'engage politiquement en intégrant le mouvement des étudiants arabes progressistes et unionistes, avant de fonder en 2005 le mouvement unioniste nasserien, alors interdit, et qui opérait donc dans la clandestinité. Le 23 octobre 2011, il est élu à l'Assemblée nationale constituante sur la liste du Mouvement populaire, dont il est le coordinateur jusqu'au 7 juillet dernier. Il y défendra les intérêts de ses électeurs jusqu'à entamer une grève de la faim en octobre 2012, en soutien à des manifestants d'une ville du centre de la Tunisie incarcérés après des troubles sociaux. Pour la députée al-Massar, Karima Souid, «c'est une perte énorme pour la Tunisie et pour tous ceux qui ont combattu la dictature de Ben Ali». | |
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