Sarkozy «annoncera des mesures fortes» en fin de semaine

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Sarkozy «annoncera des mesures fortes» en fin de semaine

Publié le 24.01.2012, 14h37 | Mise à jour : 22h41


«Le président de la République s'exprimera en fin de semaine en annonçant des mesures fortes et structurelles», a affirmé ce mardi François Fillon aux députés UMP.

Alors que le doute s'installe dans le camp UMP sur la stratégie de Nicolas Sarkozy, le chef de l'Etat «annoncera en fin de semaine des mesures fortes et structurelles», promet François Fillon ce mardi. Le président doit s'adresser aux Français lors d'une intervention télévisée, qui devrait avoir lieu dimanche soir. A trois mois de la présidentielle, il n'est toujours pas candidat, et pourrait ne pas se déclarer avant fin février-début mars. Son rival socialiste François Hollande a, lui, frappé un grand coup dimanche, lors de son premier grand meeting au Bourget. Le candidat PS, en tête dans les intentions de vote, le devance également dans notre sondage exclusif BVA en matière de «crédibilité».

«Il pense qu'il peut gagner à l'arraché»

Le chef de l'Etat évoque parfois sa possible défaite devant ses visiteurs. «Il a intégré le fait qu'il pouvait perdre, confirme un familier de l'Elysée au Parisien. Mais il pense qu'il peut gagner à l'arraché.» Il envisage de quitter la politique s'il échoue, rapporte notamment «le Monde» : «En cas d'échec, j'arrête la politique. Oui, c'est une certitude.»

L'ancien secrétaire d'Etat Dominique Bussereau (UMP) fait partie des membres de la majorité que la stratégie du président sortant inquiète. Le chef de l'Etat «devra donner un signe» pour que «les choses s'organisent et qu'il y ait message de mobilisation», a-t-il déclaré sur LCI. Face à ces doutes, François Fillon mobilise : «Le combat est commencé, il faut nous déployer et nous devons montrer que nous sommes sûrs que le combat que nous menons est un combat juste. Il faut que cela se voit sur nos visages et dans les discours que nous tenons», a lancé ce mardi le Premier ministre aux députés UMP. Dans le viseur : François Hollande, qui a fait l'objet d'une charge en règle de la part de Nicolas Sarkozy comme du chef du gouvernement.