Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: SBA : Qui mettra fin aux spéculations dans l'immobilier ? Lun 23 Jan - 10:11 | |
| Ouest-Tribune Le Premier Quotidien de l'Oranie Edition N° 5429 du 22 Janvier 2012 Sidi Bel-Abbès :
Qui mettra fin aux spéculations dans l’immobilier ?
Malgré le nombre impressionnant de programmes de relogement des populations, réalisés par l’Etat, et quel que soit le type de logement : L.S.L, L.S.P, A.A.D.L, FNPOS, habitat rural ou autres, il n’en demeure pas moins, que la crise du logement n’est pas sur le point de connaître son épilogue, et ce, malgré les assurances des hauts responsables. Les incessants heurts de protestation sur le sujet le prouvent amplement, dans tous les coins et recoins de notre territoire national. Situation extrêmement aggravée, par la flambée de l’immobilier dans le secteur privé. Qu’il s’agisse d’achat ou simplement de location, le citoyen modeste n’arrivera jamais à trouver un gîte, dut-il travailler cent ans. D’autant plus, que les propriétaires de maisons ou d’appartements se montrent très exigeants, quant aux moyens de paiement de leurs biens. En effet, des personnes désirant acquérir un toit chez ces derniers, avec une promesse de vente, ont été carrément éconduits. Plusieurs d’entre eux ont confirmé ce refus et se sont donc abstenus de formuler leurs demandes auprès de la CNEP ou autre institution financière, et se retrouvent les mains liées, car comment pouvoir acheter un simple F2, pour une somme dépassant les 300 millions de centimes, beaucoup plus cher à Alger ou Oran, à titre d’exemple. Et comment même le louer, puisque la location pour un même logement a atteint les 12.000 DA, dans un quartier populaire. Car pour celui résidentiel, il faut compter de 16 à 18 000 DA. Ce sont toutes ces indications, que nous ont fournies les protestataires au sujet du logement ces dernières semaines, suite à leur rassemblement devant le siège de la wilaya et autre part ailleurs, au niveau des bidonvilles, construits sur d’anciennes bâtisses coloniales, appelées fermes de tel ou untel. Et ce sont toutes ces contestations, qui ont prouvé, encore une fois, que le problème du logement reste majeur pour la société, plus encore que la nourriture peut-être. Et devant les prix de l’immobilier, affichés au niveau de toutes les agences, il est quasiment impossible d’acheter ne serait-ce qu’un studio, lequel coûte, faut-il le rappeler, dans les 200 millions de centimes. Même prix pour un haouch vétuste, de deux pièces, cuisine, qu’il faut totalement rénover, ce qui a contribué à cette flambée de prix. Qui pourra l’éteindre si ce n’est la volonté de l’Etat. Basma H. | |
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