SBA - Des sportifs inconnus sont honorés : Où sont les Soudani, Hamri, Ammar et Tlemçani ?

Ouest-Tribune Le Premier Quotidien de l'Oranie Edition N° 5421 du 14 Janvier 2012



Sidi Bel Abbés - Des sportifs inconnus sont honorés :

Où sont les Soudani, Hamri, Amar et Tlemçani ?

Au chef lieu de la wilaya de Sidi Bel Abbés, c’est une aberration qui alimente les discussions des oulds bled envers des jubilés organisés sur mesure. Récemment, on ne cesse d’entendre parler et parfois lire que tel ou tel footballeur fut et sera distingué. Jusque là, rien d’anormal, mais là ou le bas blesse, c’est le fait d’écrire n’importe quoi sur des colonnes et la bêtise reste qu’un nom est invité par la radio pour le présenter comme un ancien footballeur de l’USMBA. De notre tour, on avait tenté de joindre certains anciens Unionistes des différentes décennies, de celles des années soixante, soixante-dix et quatre-vingt. La vérité est que ces noms n’avaient jamais endossé le maillot vert et rouge de l’USM Bel Abbés. « Des jubilés d’intérêts » Nous révèlent certains anciens éléments d’El Khadra. Encore pire, même le public sportif belabbésien s’interroge sur l’identité des gens qui veulent imposer des noms inconnus dans la spirale du mouvement sportif local. Hors, on avait cité à maintes fois que ceux qui se sont dévoués et sacrifiés leurs jeunesse pour les couleurs de l’Union ont quitté ce monde d’ingratitude dans le total silence et ceux qui vivent passent dans l’anonymat. Devoir de mémoire oblige, qui avait pensé à honorer les regrettés Benyounes, Bekkar, Dey et Aber ?

Pour le moins, on n’oublie pas ceux qui sont parmi nous et que ces êtres du dernier temps veulent les faire écarter de la mémoire de notre jeunesse.

On pense à ceux qui ont fait les beaux jours de l’USMBA tels le doué oranien Tlemçani Abdelkader, l’artiste Amar Ahmed, notre cher père Soudani Cheikh, Miloud Hamri et leur pote Hamza. A propos de ce dernier, il nous révéla la semaine passée d’une belle anecdote. Suivons-le : « Je me souvient qu’avant le match des quarts de final de la coupe d’Algérie face à la grande équipe du CRB en 1965. L’arbitre voulait passer nos licences au capitaine Lalmas.

Pour nous minimiser, Ahcéne Lalmas refuse pour dire, ce n’est pas la peine. J’avais donc rétorqué à notre capitaine Khelladi de faire de même et j’ai juré à Lalmas qu’il passera l’après-midi la plus dur de sa carrière. Ce fut le cas et le match fini par un nul vierge. »

M. Bekkar