Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Santé de Bouteflika : les images d'un malade officiel très affaibli Ven 14 Juin - 12:36 | |
| Mercredi, 12 juin 2013 19:54 Santé de Bouteflika : les images d’un malade officiel très affaibli Par Hayet Zitouni Il s'agit de la première apparition d'Abdelaziz Bouteflika depuis son hospitalisation, il y a 47 jours à Paris. Ce sont des images que l’on a peine à commenter tant elles témoignent de l’extrême faiblesse du président Bouteflika. Pour une fois, le message subliminal, diffusé ce mercredi 12 juin par les cameramen de la télévision et de l’agence officielle APS a été sans fard. Et il est violent : le Président est très affaibli et fatigué. Il a, comme bien souvent dans pareille pathologie, singulièrement vieilli. Le Premier ministre et le chef d’état-major de l’armée apparaissaient comme gênés d’être filmés à côté de ce vieil homme en robe de chambre toujours président, mais, symboliquement, déjà transformé en malade officiel. La télévision d’État nous a prouvé que le Président pouvait, de la main droite, se nourrir et s’essuyer la bouche avec lenteur, mais elle ne nous a pas permis de l’entendre. Et pour cause, très certainement le Président, que l’on a vu échanger avec ses interlocuteurs, doit souffrir de difficultés d’élocution, classiques après un tel accident vasculaire cérébral. La mise en scène, dans l'une des salles de l’hôpital des Invalides à Paris, donnait l’étrange sensation de déranger un malade qui reçoit la visite des proches. Le regard parfois perdu du Président témoignait de la difficulté qu’il doit affronter. Les caméras ont néanmoins évité les gros plans comme pour éviter de montrer Abdelaziz Bouteflika de trop près. Peut-être était-ce là une consigne officielle de ceux qui ont installé le vieil homme dans cette robe de chambre noire comme si c’était à présent son nouveau costume officiel. Avec en filigrane, ce message destiné à nous faire bien comprendre que le Président est en convalescence et peut-être pour un bon moment encore. Ce serait, enfin, une cruelle ironie de l’histoire que plus de 50 ans après l’indépendance, les décisions se prennent à nouveau durant un certain laps de temps depuis Paris. | |
|