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Bouteflika toujours au Val-de-Grâce, Alger rassure sur son état de santé
Publié le 07.05.2013, 18h19 | Mise à jour : 20h06
ARCHIVE. Alors qu'il a été victime samedi d'un accident vasculaire cérébral (AVC), l'état de santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika s'est «nettement amélioré» selon la présidence algérienne.
Mais elle ajoute qu'il doit observer «une période normale de repos prescrite par ses médecins», selon un communiqué cité par l'agence Algérienne de presse.
Selon nos informations, le président algérien est toujours, ce mardi 7 mai, à l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce. «Aucun changement n'a, d'ailleurs, été demandé pour les prochains jours aux forces de sécurité» qui entourent la présence du président algérien, confie au Parisien. fr, une source militaire. «Ce qui laisse penser que Bouteflika séjournera encore quelques jours dans cet établissement», ajoute cette même source sans plus de précisons.
On sait aussi que Abdelaziz Bouteflika a désigné le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, pour le représenter à la 23e réunion du Forum économique mondial sur l’Afrique, prévue du 8 au 10 mai à Cap Town, en Afrique du Sud.
Côté algérien, le communiqué de la présidence ne donne pas de précisions sur la maladie du président ni sur la date de son retour en Algérie. De source officielle, Bouteflika a été transféré au Val-de-Grâce à Paris pour un petit AVC le samedi 27 avril. Son médecin personnel en Algérie évoquait alors un séjour de pas plus d'une semaine à Paris au terme duquel il devait rapidement rentrer au pays.
Hier, le flou régnait sur le retour de Bouteflika en Algérie où la spéculation sur son état de santé faisait grand débat dans les sphères du pouvoir comme de l'opposition. Toute la presse algérienne ne cessait ces derniers jours de relever l'absence de communication officielle sur la santé, considérée comme fragile, du chef de l'Etat, âgé aujourd'hui de 76 ans.
Les spéculations sur sa succession se multiplientUn message du président avait néanmoins été rendu public le 1er mai où il promettait «un soutien sans restrictions» à la liberté de la presse, à la veille de la journée mondiale consacrée à cette question. La veille, dans un message relayé par l'APS, Bouteflika avait aussi rassuré les Algériens sur sa santé. C'était la veille de la finale de la 49e Coupe d'Algérie de football, à laquelle il assiste chaque année.
La présidence algérienne tente ainsi, dans ce communiqué laconique, de rassurer la population mais ne parvient pas à faire disparaître la rumeur, selon laquelle, les décideurs algériens cherchent désormais à organiser la succession du président Bouteflika, très diminué par la maladie. L'élection présidentielle est prévue l'an prochain.
Abdelaziz Bouteflika avait déjà été opéré fin 2005 d'«un ulcère hémorragique à l'estomac», à l'hôpital du Val-de-Grâce, qui accueille régulièrement d'importantes personnalités françaises et étrangères. Un an après, le président lui-même avait affirmé avoir été «, très malade», mais s'en être «sorti de manière absolument fabuleuse».