Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Pour produire la Micra, Renault va recruter à Flins Sam 27 Avr - 11:13 | |
| WEB - GOOGLE - ECONOMIE > Emploi
Pour produire la Micra, Renault va recruter à Flins
Publié le 27/04/2013 à 11:59 Selon FO, l'arrivée de la Micra sur les chaînes de montage de Flins devrait conduire le groupe à embaucher une équipe supplémentaire, soit environ 1000 personnes. «On va être obligés d'embaucher», a déclaré Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, sur Europe 1 ce samedi, au lendemain de la décision de produire la prochaine Micra de Nissan à Flins, dans les Yvelines. Selon FO, 1000 personnes pourraient être recrutées.
«C'est une bonne nouvelle pour l'usine, pour Renault, pour la France». Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, s'est félicité ce samedi sur Europe 1 de la décision du groupe de produire la future Micra de Nissan sur le site de Flins, dans les Yvelines. Un mois et demi après la signature d'un accord de compétitivité chez Renault, le constructeur français et son allié japonais ont annoncé vendredi ce projet qui doit permettre à l'usine française de produire 82.000 véhicules supplémentaires par an dès 2016. Flins sort actuellement de ses chaînes plus de 120.000 unités par an, dont la Clio 4 et le modèle électrique Zoé. La montée en cadence «ne peut pas se faire avec le nombre de personnes aujourd'hui dans l'usine», a assuré le patron du constructeur. «On va être obligés d'embaucher», a-t-il ajouté. L'usine de Flins emploie actuellement près de 3600 salariés, dont 750 intérimaires et 200 personnes en mission venues d'autres sites Renault. Selon Patrick Liénard, le secrétaire (FO) du comité d'entreprise de Renault, l'arrivée de la Micra sur les chaînes de montage de Flins devrait conduire le groupe à embaucher une équipe supplémentaire, soit environ 1000 personnes. S'il n'a fourni aucun chiffre, Carlos Ghosn a reconnu que le choix de Nissan, dont «l'autre option était de continuer à produire la Micra en Inde et l'exporter en Europe», était une «conséquence directe de l'accord de compétitivité» signé avec les syndicats le mois dernier. «Les efforts consentis par les salariés (dans le cadre de cet accord, NDLR) commencent à porter leurs fruits», a-t-il souligné. D'autres modèles de partenaires pourraient suivrePour rappel, l'accord de compétitivité prévoit une réduction des effectifs en France de 7500 personnes d'ici à 2016, essentiellement via des départs à la retraite et sans départs contraints, un gel des salaires pour l'année 2013 et une augmentation du temps de travail de 6,5% par an. En contrepartie, Renault s'engage à ne pas fermer de site industriel en France et à porter les volumes de véhicules produits tous les ans dans l'Hexagone à 710.000 d'ici à quatre ans, contre à peine 530.000 l'an dernier. D'après des responsables syndicaux cités par l'AFP, la Micra pourrait être suivie d'autres modèles de partenaires, dont la production serait localisée en France. Des rumeurs évoqueraient ainsi la production d'un utilitaire Nissan à Sandouville, en Seine-Maritime, et celle d'un développement de la gamme Citan de Daimler à Douai (Nord). Carlos Ghosn, qui n'a pas donné plus de précisions, a toutefois estimé que d'autres acteurs du secteur automobile pouvaient être «tentés» par une production en France. | |
|