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| Sujet: France : Une rançon de 7 millions de dollars pour libérer les Moulin-Fournier Ven 26 Avr - 9:41 | |
| France : Une rançon de 7 millions de dollars pour libérer les Moulin-Fournier
Par Kaci Haider | 26/04/2013 | 9:31
Pour obtenir la libération de la la famille Moulin-Fournier, retenue par les islamistes de Boko Haram dans une zone frontalière du Cameroun et du Nigeria, une rançon de 7 millions de dollars aurait été versée aux ravisseurs en plus de la remise en liberté de 16 islamistes appartenant à la même organisation terroriste. C’est que révèle ce vendredi la chaine d’informations française iTéléLes auteurs de l’enlèvement des 7 membres de la famille Moulin-Fournier, des coupeurs de route, étaient favorables à une libération rapide mais ont ensuite décidé de”rétrocéder” la famille à Boko Haram, selon les révélations de la même source. Immédiatement une cellule de négociation composée de notables locaux et liée à la présidence du Cameroun s’est mise en place pour négocier. Dans un premier temps Boko Haram exige alors la libération de 14 de ses membres détenus au Cameroun en contre partie de la remise en liberté des 7 otages français avant que la secte islamiste se ravise et réclame t de l’argent et la libération de deux membres plus importants de leur mouvement. Des exigences auxquelles les autorités camerounaises et françaises ont accepté avant d’obtenir la libération des otages deux mois jour pour jour après son enlèvement. S’agissant de la provenance de l’argent versé au titre de la rançon, selon iTélé affirme que somme de 7 millions de dollars aurait pu être versée par le Cameroun, et remboursée ensuite par le groupe français GDF/Suez, l’employeur du père de famille. Ce dernier, sollicité par la chaîne de télévision pour réagir à ces révélations, a indiqué qu’il ne pouvait “ni infirmer, ni confirmer” cette information Pour rappel la présidence française avait affirmé à l’annonce de la libération des otages qu’elle n’était pas”une action de force”mais le fruit de”contacts multiples que nous avons pu établir” avec le concours des autorités nigérianes et camerounaises, ces dernières ayant noué en particulier des “contacts locaux”. Et le président François Hollande avait également rappelé que la doctrine de la France : aucune rançon n’a été versée ni par l’Etat, ni par GDF/Suez. | |
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