Jamel Administrateur
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| Sujet: Une avancée décisive dans l'affaire du petit Grégory Mar 16 Avr - 18:10 | |
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Une avancée décisive dans l’affaire du petit Grégory
Dix profils ADN auraient été isolés sur les cordelettes ayant servi à entraver l’enfant, découvert mort dans la Vologne (Vosges). Reste à les identifier…vingt-neuf ans après les faits.
Publié le 16.04.2013, 07h09 Les profils ADN isolés sur les cordelettes ayant servi à entraver le corps de Grégory vont notamment être comparés aux 300 prélèvements effectués durant l’enquête. C’est peut-être la fin d’une énigme qui dure depuis vingt-neuf ans. Selon nos informations, dix profils ADN auraient été isolés sur les cordelettes ayant servi à entraver le corps du petit Grégory Villemin, ce garçonnet de 4 ans retrouvé mort dans la Vologne (Vosges), le 16 octobre 1984. Une avancée qui pourrait s’avérer décisive, dans une affaire qui fourmille d’expertises génétiques aux résultats décevants : l’assassin de Grégory n’a jamais été identifié.
Ordonnée par la chambre de l’instruction de Dijon en septembre, à la demande des parents de la victime, cette nouvelle analyse a été réalisée au sein du laboratoire bordelais du professeur Christian Doutremepuich. L’expert en ADN a eu recours aux techniques les plus récentes : extractions chimiques d’ADN et microdissection au laser. Anorak, pantalon, bonnet, chaussettes, chaussures… tous les scellés du dossier judiciaire ont été repassés au crible. Les cordelettes sont considérées comme les éléments les plus sensibles. Elles ont, elles aussi, été examinées. Comme l’espéraient les époux Villemin, de nouveaux profils ADN auraient été mis au jour. Resterait à présent à les identifier, en les comparant aux quelque 300 prélèvements génétiques de « proches et moins proches » du petit Grégory, réalisés au cours de l’enquête, ainsi qu’au fichier national d’automatiser des empreintes génétiques (FNAEG), mis en place en 1998. « Il faut rester prudent, indique une source judiciaire. Durant toutes ces années, ces scellés ont été souvent manipulés. Les traces ADN appartiennent peut-être à un magistrat ou à un enquêteur… » Avocat des époux Villemin, Me Thierry Moser veut y croire. « Nous attendons les résultats avec impatience et espoir », indique-t-il. Et de se faire plus précis : « Si on retrouve l’ADN de Bernard Laroche (NDLR : le cousin de Jean-Marie Villemin, un temps soupçonné du crime, a été abattu par le père du petit Grégory) ou de Muriel Bolle (la belle-sœur de Bernard Laroche, avant de se rétracter, avait accusé ce dernier du crime), ce serait formidable. » | |
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