Jamel Administrateur
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| Sujet: Otages au Niger : pour les familles, la France doit «négocier» avec Aqmi Lun 4 Mar - 10:49 | |
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Otages au Niger : pour les familles, la France doit «négocier» avec Aqmi
Publié le 04.03.2013, 10h34 | Mise à jour : 11h15 Dans la nuit du 16 septembre 2010, sept otages avaient été capturés par un groupe d'AQMI. Parmi les sept otages, un Togolais, un Malgache et cinq Français (parmi lesquels Daniel Larribe et sa femme, relâchée depuis). À mesure que les combats s'intensifient au Mali, les familles d'otages emprisonnés au Sahel, notamment au Niger, expriment des inquiétudes de plus en plus vives. «La France doit donner à Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique, NDLR) des signaux clairs montrant une volonté de négocier, en lien avec les sociétés Areva et Vinci», affirment lundi dans un communiqué les familles des quatre otages enlevés le 16 septembre 2010 par Al-Qaïda au Maghreb islamique dans le nord du Niger, à Arlit, un site d'extraction d'uranium.
«Aujourd'hui, on considère que les opérations militaires, de force, ne parviendront pas à sauver les otages», a expliqué René Robert, le grand-père maternel de Pierre Legrand, l'un des quatre otages aux mains d'Aqmi. «Nous voulons qu'aujourd'hui soient donnés des signaux très clairs à Aqmi pour qu'on manifeste une volonté de négocier», a-t-il ajouté.* Des familles désemparéesDans les colonnes du Parisien, les familles exprimaient ce lundi matin leur désarroi : «Nous traversons des heures terribles. Nous sommes devant l'ordinateur avec mon mari et nous attendons. Nous en sommes malades», confie Marie-Jo Dol, dont le fils Thierry est retenu prisonnier au Niger. Mêmes craintes chez Jean-Pierre Verdon, dont le fils a été enlevé au Mali en novembre 2011 et qui est vraisemblablement retenu dans la zone de combats : «L'attente est insupportable. Nous sommes tétanisés». | |
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