Jamel Administrateur
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| Sujet: Tennis - Open d'Australie : Murray-Djokovic, le nouveau duel Ven 25 Jan - 18:15 | |
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Murray-Djokovic, le nouveau duel
Mis à jour le 25/01/2013 à 15:32 | publié le 25/01/2013 à 15:21
Andy Murray, nouvel abonné des finales. Métamorphosé depuis sa victoire aux JO, l'Écossais a, au terme d'un intense bras de fer, éliminé Roger Federer (6-4, 6-7, 6-3, 6-7, 6-2) vendredi à Melbourne. En finale de l'Open d'Australie dimanche, il retrouvera, comme à New York en septembre dernier, Novak Djokovic. Une toile solide. Infatigable araignée, Andy Murray, couverture de terrain remarquable, large variété de coups dans la raquette s'appuie désormais sur un esprit offensif lui permettant de faire plier ses rivaux lors des instants cruciaux des matches les plus intenses. Roger Federer (sûrement éprouvé par les cinq sets disputés contre Jo-Wilfried Tsonga), bientôt 32 ans, a ainsi vu se refermer brutalement la porte d'une 25e finale de Grand Chelem. La force, la régularité et la précision des coups de l'Écossais, qui tout au long des 4 heures de jeu de la demi-finale de l'Open d'Australie, a pu s'appuyer sur un service très performant, faisant finalement la différence face au maître suisse auteur de quelques coups magiques. Le n°3 mondial savourait: «C'est toujours très dur contre Roger Federer. Il a joué son meilleur tennis, comme il a toujours su le faire en Grand Chelem tout au long de sa carrière. Lorsque j'ai servi pour le match, il a sorti des coups incroyables, je me suis accroché. Quand vous allez au bout des grands tournois ça sert.» Murray, les bienfaits de la régularitéAprès Wimbledon et l'US Open, Andy Murray vivra une troisième finale de Grand Chelem consécutive. Bien décidé à ne plus perdre de temps. Finaliste malheureux à Wimbledon le 8 juillet dernier (dominé par Roger Federer 4-6, 7-5, 6-3, 6-4), l'Écossais pleurait à chaudes larmes sur un Centre Court ému, la désillusion d'une quatrième finale (US Open 2008, Open d'Australie 2010 et 2011, Wimbledon 2012) de Grand Chelem perdue. Avant de se couvrir d'or aux JO (face à Federer), puis dans la foulée de décrocher un premier titre majeur à New York. Aux dépens de Djokovic. Un déclic orchestré par Ivan Lendl qui après avoir raté quatre marches en finale de Grand Chelem avait collectionné 8 titres… Djokovic-Murray, le nouveau duel. Après les Borg-McEnroe, Lendl-McEnroe ou Sampras-Agassi, Federer et Nadal (8 finales de Grand Chelem partagées) avaient pris le relais. Avant Djokovic-Nadal (5). Le Serbe et l'Écossais partageront à Melbourne leur troisième finale de Grand Chelem. Prêts à nourrir le feuilleton de leur rivalité, déterminés à se disputer le pouvoir. Presque des jumeauxFace à Novak Djokovic, double tenant du titre (qui visera une quatrième couronne à Melbourne), le n°3 mondial est mené 10 succès à 7 dans leur face à face. Dont 2 victoires (finale 2011 et demi-finale 2012 de l'Open d'Australie) à 1 (finale US Open 2012) en Grand Chelem. Deux joueurs qui se connaissent parfaitement pour avoir bataillé tout au long de leur jeunesse. Presque jumeaux. Nés en mai 1987. Murray est l'aîné d'une semaine. «On s'affronte depuis l'âge de 11 ans», s'amuse souvent Djokovic. Et s'il ont vécu leur première finale de Grand Chelem en 2008, Murray a longtemps attendu avant de changer de dimension. Sans plus se cacher, devenu un autre joueur il laisse aujourd'hui volontiers traîner avec ambition son regard sur la finale: «J'ai vu que Novak jouait extrêmement bien. Pour le battre, il faudra que je joue un match incroyable. Cela dépassera sûrement les 4 heures (la finale marathon de l'an dernier entre Djokovic et Nadal s'éternisa durant 5 h 53 min). Il se déplace fabuleusement. Il faut que je sois prêt à la douleur.» | |
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