Des forces spéciales à In Amenas en prévision d'un assaut

Des forces spéciales à In Amenas en prévision d’un assaut

Par Ameziane Athali | 16/01/2013 | 22:30



Info Algérie1 : L’affaire de la prise d’otages sur le site gazier d’In Amenas opérée par des islamistes armés partisans de l’émir Belmokhtar Mokhtar pourrait connaître son épilogue durant la nuit de ce mercredi à jeudi a appris Algérie1 de sources concordantes.

En effet, des indications fournies par plusieurs sources laissent entendre que les autorités algériennes auraient opté pour l’assaut en refusant toute négociation avec les terroristes auteurs de l’attaque contre cette base de vie.

En effet, ce soir des éléments des forces spéciales de l’armée nationale populaire (ANP) et du groupement d’intervention spécial (GIS) dépendant du département du renseignement et de la sécurité (DRS), ont fait une approche vers les ravisseurs afin certainement de tester leur capacité de riposte. A l’approche des commandos, les terroristes ont ouvert le feu.

Même si des sources locales ont confié que des notabilités de la région notamment des chefs touaregs et des hommes de religion tentaient de convaincre les ravisseurs à se rendre aux forces de sécurité. Cette étape qui précède tout assaut ne va pas durer longtemps, selon des sources au fait des questions du terrorisme.

L’assaut préparé dès les premières heures qui ont suivi l’attaque terroriste semble le plus privilégié pour dénouer rapidement cette affaire d’autant plus que des informations collectées au sujet des terroristes issus de la région faisant partie des assaillants seraient candidats à des attentats suicide d’où la crainte que les terroristes ne mettent en application leur menace de faire exploser les lieux en cas du refus des autorités algériennes d’accéder à leurs demandes.

Un refus exprimé haut et fort en début de soirée par le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales Dahou Ould Kablia en affirmant que les autorités algériennes ne négocieront pas avec les terroristes et ne laisseront pas les ravisseurs quitter les lieux avec leurs otages.