Article actualisé en permanenceDes terroristes prennent en otage des travailleurs et des expatriés dans une base pétrolière du britannique BP dans le Sud
Achira Mammeri, Hadjer Guenanfa et la Rédaction 19 h 38 – Le groupe terroriste veut quitter l’Algérie avec les otages, selon Dahou Ould Kablia. Selon le ministre, l’Algérie a pris toutes les dispositions requises pour faire face aux répercussions de l'intervention militaire étrangère au Mali. « L'Algérie a pris toutes les dispositions et les mesures nécessaires pour faire face aux répercussions de l'intervention militaire étrangère au Mali ». Selon lui, ces répercussions « concernaient tous les pays de la région et non pas seulement l'Algérie », a‑t‑il dit.
19 h 28 – Le groupe terroriste, composé d’une vingtaine d’éléments, cerné et encerclé. Le groupe terroriste qui a pris d’assaut la base vie de Tiguentourine est cerné par les forces de sécurité algériennes, a indiqué en début de soirée Dahou Ould Kablia. « Les forces de sécurité ont encerclé les lieux et cerné le groupe terroriste qui se trouve actuellement dans une aile de la base de vie », a‑t‑il dit dans une déclaration à la télévision algérienne.
Ce groupe terroriste d’une vingtaine d’éléments, issus de la région, aurait agi sous les ordres et instructions du terroriste Mokhtar Benmokhtar, a‑t‑il précisé. Peu de temps auparavant, il avait indiqué que « le groupe terroriste qui a attaqué la base de vie n'est entré ni du Mali, ni de Libye ».
19 h 25 – Washington confirme officiellement la présence d’otages américains à In Amenas. Les États‑Unis ne fournissent aucun détail concernant le nombre de leurs ressortissants. Le gouvernement norvégien parle de treize ressortissants de ce pays retenus en otage. En France, le Quai d’Orsay ne confirme toujours pas une éventuelle présence de Français parmi les otages. Le ministère français ne confirme pas non plus le nombre de 41 otages avancé par le groupe terroriste.
19 h 20 – Les notables d’In Amenas veulent négocier la libération des otages retenus par les terroristes dans la base pétrolière de la région de Tiguentourine. « Nous attendons un feu‑vert des autorités afin d’entamer les négociations avec le groupe terroriste pour la libération des otages », précise Sidi Knaoui, un des notables de la région dans une déclaration à
TSA. Plusieurs chefs de tribu se trouvent depuis ce matin dans la zone de la base pétrolière pour essayer d’entrer en contact avec les preneurs d’otages, ajoute notre source.
19 h 10 – Les terroristes ne sont pas venus du Nord‑Mali, selon Alger. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a démenti que les terroristes qui ont pris d’assaut une base vie à Tiguentourine, dans la wilaya d’Illizi, soient venus du Nord‑Mali ou de Libye, selon une déclaration faite à la télévision algérienne.
19 h 05 – La production de gaz ne devrait pas être impactée, même si la prise d’otages venait à durer plusieurs jours, ont indiqué des sources concordantes à
TSA. La prise d’otages se déroule certes non loin des plateformes de forages mais elle concerne des équipes travaillant sur un projet de compression attribué au japonais JGC, ont précisé nos sources.
18 h 45 – Alger refuse de négocier avec les terroristes. Les autorités algériennes ne négocieront pas avec les terroristes qui retiennent en otage des ressortissants étrangers, a affirmé le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, cité par l’agence
APS. Intervenant sur la télévision nationale, le ministre a précisé que les autorités algériennes « ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation ».
18 h 30 – Des armes « sophistiquées ». Le groupe terroriste qui contrôle la base pétrolière de la région de Tiguentourine est équipé « d’armes sophistiqués », affirme à
TSA Knaoui Sidi, un des notables de la région. Ce dernier refuse de faire le lien entre cette attaque et la guerre déclenchée au Mali par les Occidentaux. « Le groupe qui a revendiqué la prise d’otages est très actif dans la région d’Illizi. Il a bien évidemment des relais avec les terroristes activant dans les pays frontaliers, notamment au Mali et en Libye », soutient notre source. Knaoui Sidi a confirmé la libération de plusieurs otages algériens.
18 h 20 – Plus de vingt otages étrangers, selon la wilaya. Le nombre de ressortissants étrangers retenus en otage est estimé à « un peu plus d’une vingtaine de personnes », a indiqué la wilaya d’Illizi. Ces ressortissants, de différentes nationalités étrangères (Norvège, Grande-Bretagne, États‑Unis, France et Japon), travaillent au sein de cette installation de traitement de gaz, exploitée par Sonatrach avec des compagnies étrangères (BP et Statoil), a précisé cette source citée par
APS. Plusieurs otages, essentiellement des Algériens et dont le nombre n’a pas été précisé, ont été libérés quelques temps auparavant. Aqmi avait annoncé, via des sites mauritaniens, retenir en otage 41 ressortissants étrangers.
17 h 40 – Libération des premiers otages. Plusieurs otages, essentiellement des Algériens, ont été relâchés par leurs ravisseurs. Des travailleurs algériens ont été relâchés, par petits groupes, par leurs ravisseurs, ont indiqué les services de la wilaya d’Illizi, cités par
APS. Le nombre de ces travailleurs n'a pas été précisé. Le groupe terroriste retient encore des otages, dont des ressortissants étrangers, de diverses nationalités (Norvège, France, États‑Unis, Grande-Bretagne et Japon). Selon Aqmi, 41 ressortissants étrangers sont retenus en otage.
15 h 20 – Une deuxième personne, de nationalité britannique, est morte dans l’attaque, selon l’agence
APS qui cite la wilaya. Cette victime porte à deux le nombre de morts dans cette attaque. Six personnes ont été blessées (deux étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité) et admises à l'hôpital d'In Amenas.
15 h – Le groupe terroriste Al Mouwaqiin Bi dam (les signataires par le sang), créé récemment par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, affirme détenir 41 otages étrangers dans la base de vie de BP à In Amenas. Selon le responsable de communication du groupe terroriste, cité par le site
Sahara Media, des Américains, des Français, des Britanniques et des Japonnais se trouvent parmi les otages. Cette opération est une réponse à l’Algérie qui a autorisé le survol de son territoire par les avions français, selon la même source.
14 h 35 – De nombreux otages japonais sont retenus dans la base d’In Amenas, affirme à
TSA une source à l’ambassade du Japon. « Nous sommes en train de vérifier le nombre d'otages japonais. Ils sont nombreux. Nous sommes incapables d'avancer un chiffre à l'heure actuelle », explique notre source. Les otages travaillent pour le compte de la société japonaise JGC Corportion, selon la même source.
14 h 25 – Un Norvégien figure parmi les otages du site pétrolier d'In Aménas, a annoncé son épouse au journal local norvégien
Bergens Tidende (BT). « Mon mari m'a appelée ce matin. Il m'a dit qu'il avait été pris en otage », a déclaré la femme, dont BT n'a pas fourni l'identité.
13 h 40 – Un Irlandais enlevé à In Amenas après l’attaque contre le site de BP. Un ressortissant Irlandais a été kidnappé par des terroristes lors de l’attaque perpétrée contre le site pétrolier de BP à In Amenas, dans le sud du pays, a annoncé le ministre irlandais des Affaires étrangères, Eamon Gilmore, cité par l’agence
Reuters. « Le gouvernement se tient prêt à recourir à tous les moyens disponibles pour assurer la libération aussi rapide que possible de notre concitoyen », dit‑il dans un communiqué.
12 h 40 – La prise d’otages dans la base pétrolière de région de Tiguentourine, près d’In Amenas se poursuivait toujours à la mi‑journée, selon nos sources. Le groupe terroriste auteur de l’attaque menace de faire exploser la base de vie en cas d’intervention de l’armée, déployée sur place. « Il est difficile de savoir d’où viennent les terroristes », affirme notre source.
Une base pétrolière située près d’In Amenas, dans le Sud algérien, a fait l’objet d’une attaque terroriste dans la nuit de mardi à mercredi, a indiqué à
TSA Mahmoud Guemmama, député FLN et chef touareg de la région de Tamanrasset. Selon la même source, l’attaque a fait des morts et plusieurs blessés. « Une prise d’otages est en cours », a‑t‑il ajouté, sans fournir plus de précisions. La base pétrolière en question abrite des travailleurs algériens et étrangers. Elle est gérée par le britannique BP, le norvégien Statoil et Sonatrach.
« Nous sommes au courant d'un incident et nous essayons d'avoir plus d'informations à ce sujet », a indiqué à
TSA l’ambassade britannique, sans donner plus de détails sur l’incident en question. Selon nos sources, des entreprises pétrolières étrangères implantées dans le Sud ont commencé à évacuer leurs travailleurs expatriés vers des zones sécurisées. Les vols de Jet Air, qui assure la liaison Londres‑Hassi Messaoud et d'autres bases de vie au Sud, ont tous été annulés.