Le Blog-Forum de Jamel
Le Blog-Forum de Jamel
Le Blog-Forum de Jamel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Blog-Forum de Jamel

Air du temps, Libre Expression, Médecine, Culture, Actualités, Politique, Société.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal

 

 Une carte scolaire «plus rigide» pour la rentrée 2014

Aller en bas 
AuteurMessage
Jamel
Administrateur
Administrateur
Jamel


Messages : 14896
Date d'inscription : 25/10/2011
Localisation : Lyon

Une carte scolaire «plus rigide» pour la rentrée 2014 Empty
MessageSujet: Une carte scolaire «plus rigide» pour la rentrée 2014   Une carte scolaire «plus rigide» pour la rentrée 2014 Icon_minitimeMar 18 Déc - 14:22

WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > Société

Une carte scolaire «plus rigide» pour la rentrée 2014

Publié le 18/12/2012 à 13:15

Une carte scolaire «plus rigide» pour la rentrée 2014 13d44fe0-490b-11e2-9435-377008ce494f-493x328
«Je réaffirme qu'il faut de la mixité sociale, mais aussi scolaire», justifie Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale.

Vincent Peillon a annoncé dans Libération qu'il reviendrait sur l'assouplissement de ce système d'affectation scolaire.

Complexe, symbolique, et surtout politique… La carte scolaire fait partie des sujets que Vincent Peillon a jusqu'alors soigneusement mis de côté. Tout en promettant que l'assouplissement de ce système d'affectation scolaire, voulu et mis en œuvre par Nicolas Sarkozy serait revu. La problématique reste donc entière.

«Je réaffirme qu'il faut de la mixité sociale, mais aussi scolaire. Nous allons élaborer une nouvelle carte scolaire, plus rigide, pour atteindre ces deux objectifs», a expliqué le ministre de l'Éducation nationale dans un grand entretien (article payant), le 18 décembre à Libération, évoquant un changement envisageable pour la rentrée 2014. S'agit-il d'un retour pur et simple à l'ancien système? Le ministre s'est bien gardé de se prononcer pour le moment, se laissant en 2013 le temps de la réflexion.

Instaurée en 1963 pour réguler le flux de l'offre et de la demande, la carte scolaire a connu au fil du temps des dévoiements. Contournements par le jeu des options ou une domiciliation chez une vieille tante habitant près d'un établissement réputé… Le système devait être revisité. En 2007, au nom de la mixité sociale, de la transparence et du libre choix des parents, Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale avait choisi d'assouplir les modalités d'affectations, en donnant pour consigne de répondre favorablement aux demandes de dérogations - possibilité introduite dès en 1980 -, dans la limite des places disponibles, et suivant une liste de liste de critères, allant du handicap aux bourses.

Mais le système a fait long feu, les capacités d'accueil des établissements n'étant pas extensibles à l'infini. Certains établissements sont arrivés à saturation. Tandis que d'autres se sont vidés. Dans les zones dites difficiles, certains proviseurs n'hésitent pas à dire qu'il vaudrait mieux fermer leurs établissements. Dans certains établissements, les inégalités sociales et scolaires, plus que jamais liées, s'accroissent. Au collège César Franck, à Amiens Nord, qui a vu sa cantine brûler cet été dans le cadre d'affrontements urbains, pas moins de 350 places -sur 700 - sont restées vacantes.

«Il n'y a pas eu de big bang»

Cela dit, «l'assouplissement de la carte scolaire n'a pas généré de bouleversement au niveau national», indiquait un rapport du Sénat en juin dernier. «Il n'y a pas eu de big bang. Les deux tiers des établissements n'ont pas vu de différences», observe Philippe Tournier, secrétaire général du Syndicat national des personnels de Direction de l'éducation nationale (SNPDEN). Les plus touchés, ce sont finalement les établissements «moyens moins» des villes moyennes qui se sont trouvés en concurrence avec d'autres établissements. Il n'y a pas eu que des perdants, ajoute-t-il. Des gens ont pu fuir les «quartiers», et au-delà, l'impact de ces quartiers sur l'environnement scolaire».

Faut-il y voir la conséquence directe de l'assouplissement par l'ancienne majorité ou un mouvement de fond inéluctable dans lequel l'élitisme républicain s'est perdu? Quoi qu'il en soit, Vincent Peillon va devoir se pencher sur la question. Il devra pour cela établir un bilan précis et chiffré de l'assouplissement, avant de s'attaquer à un nouveau redécoupage du territoire, plus ou moins rigide.

«Si rien n'est fait, les élites vont se restreindre et les décrocheurs augmenter. En France, on pense que c'est sur l'échec du plus grand nombre que se constitue la réussite de quelques-uns. Cette conception de l'élitisme est totalement fausse», a-t-il affirmé dans Libération. Le traditionnel classement des meilleurs lycées, publié par L'Étudiant, et le buzz autour de ce palmarès, semblent démontrer que tout le monde ne partage pas ce point de vue.
Revenir en haut Aller en bas
https://sidi-bel-abbes.1fr1.net
 
Une carte scolaire «plus rigide» pour la rentrée 2014
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» À une semaine de la rentrée scolaire : Peu d'effervescence chez les parents d'élèves
» Rentrée scolaire à l'Ouest du pays : Sidi Bel-Abbès, Saïda et Béchar fin prêtes
» Rythmes scolaires : une rentrée difficile pour Vincent Peillon
» Lyon : un étudiant laissé pour mort pour une carte bancaire
» Rentrée des classes pour les rescapés de Newtown

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Blog-Forum de Jamel :: Général :: Société-
Sauter vers: