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| Sujet: Oran : Une collégienne kidnappée et violée Lun 10 Déc - 8:49 | |
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ORAN : Une collégienne kidnappée et violée
Par Wahib AïT OUAKLI - Lundi 10 Decembre 2012 -
L'affaire a fait grand bruit à El Bahia Aucun signe, qui augure quelque chose de bon, ne vient donc consoler les habitants des banlieues Est et Ouest d'Oran, la peur a cruellement gagné tous les esprits.
La violence et la criminalité continuent à dessiner des courbes phénoménales dans la deuxième capitale du pays, en particulier dans la banlieue de la ville. Le dernier crime a été perpétré sur une collégienne qui a été kidnappée et séquestrée pendant trois jours consécutifs et violée par trois individus dans le massif boisé de la forêt de Koka, située à quelques encablures du quartier populeux d'El Hassi, rattaché administrativement au secteur urbain de Bouamama. Sa libération a eu lieu en début de semaine en cours. Dans l'affaire qui a plongé les habitants de la localité dans l'émoi et la désolation, l'accusé principal n'est autre qu'un agent de gardiennage assurant la sécurité de l'établissement scolaire fréquenté par la collégienne. Ce dernier, agé de 53 ans, a été arrêté pendant que ses deux complices continuent de faire l'objet d'intenses recherches lancées par les enquêteurs. La mésaventure de la collégienne mineure a commencé en fin de semaine dernière, lorsque l'adolescente a fait l'objet d'un enlèvement sous la menace d'armes blanches. Sa disparition subite et inexpliquée, qui a été vite signalée, a été suivie d'une vaste campagne de recherche qui a abouti à la libération de la victime, retrouvée dans un état critique. Sur le champ, elle a été évacuée vers les services médico-chirurgicaux du Chu d'Oran pour soins intensifs. Plusieurs parents d'élèves, sont ahuris par la montée fulgurante de toutes formes d'actes criminels perpétrés, au su et au vu de tout le monde, dans les alentours immédiats des établissements scolaires. Peu de réponses sont à apporter vu l'étendue phénoménale des viols et des agressions subis par des gamins et gamines. En un mot, aucun signe, qui augure quelque chose de bon, ne vient donc consoler les habitants des deux banlieues d'Oran, est et ouest, la peur a cruellement gagné tous les esprits. Toutes formes de criminalité viennent se greffer à un quotidien oranais qui est déjà amer. La cité va très mal. En effet, un véritable couvre-feu est imposé, dès le crépuscule par des bandits qui règnent en maîtres des lieux, notamment dans la partie est de la ville d'Oran. A Haï Sabah et Haï El Yasmine, il ne fait plus bon vivre. Les écoles, en particulier ceux du cycle secondaire, ne sont plus à l'abri de la criminalité. Ces derniers sont, à longueur de journée, investis par des énergumènes de tous bords ne cessant de harceler, et de menacer, les jeunes lycéennes. Ce n'est un secret pour personne; se déplacer tôt le matin ou encore déambuler la nuit sont synonymes d'une aventure aux conséquences souvent irreversibles. Idem à Koka, El Hassi et Bouamama. Les écoliers sont, à la rentrée et sortie des classes, obligés de se faire accompagner par leurs parents ou leurs proches. «Ces bandits qui agissent en petits groupes ont transformé notre vie en un véritable cauchemar», a déploré un parent d'élève résidant à Haï Sabah. L'université d'Oran, dans ses pôles est et ouest, n'est pas en reste. L'étudiante qui a été victime d'un harcèlement sexuel, n'est qu'un petit exemple d'une criminalité en hausse. Cela survient au moment où les services de la médecine légale continue à délivrer aux victimes des certificats de traumatisme estimés au nombre de 40 attestations chaque mois. La majorité de ces dernières est attribuée aux victimes de viol. | |
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