Déguisé en Père Noël, il massacre sa famille

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Déguisé en Père Noël, il massacre sa famille

Le réveillon de Noël a tourné au drame dans une maison de la banlieue de Dallas (Etats-Unis). Le meutrier figurerait parmi les victimes tuées par balle.

Publié le 27.12.2011, 07h28


GRAPEVINE (ÉTATS-UNIS), DIMANCHE. Sept cadavres ont été retrouvés dans le salon et la cuisine de cette maison d’une petite ville tranquille.

C’est une scène de carnage qu’ont trouvée dimanche, au matin de Noël, les policiers de la petite ville américaine de Grapevine, dans la banlieue nord de Dallas (Texas). Dans le salon et la cuisine d’une maison de deux étages gisaient les corps sans vie de sept personnes, couchés au milieu de papier cadeaux et de présents à peine déballés, au pied du traditionnel sapin… L’une des personnes était déguisée en Père Noël. Il s’agirait du tireur.

C’est un coup de fil d’urgence qui a alerté les policiers. L’interlocuteur est resté muet, mais son appel a permis de géolocaliser l’habitation. A leur arrivée, vers 11h30, les enquêteurs n’ont trouvé aucune trace d’effraction et ont dû défoncer la porte. Au premier étage, ils ont découvert sept personnes — qui pour l’heure ne sont pas identifiées —, toutes tuées par balles, âgées de 18 à 60 ans. Deux armes de poing ont également été retrouvées au milieu des corps et des cadeaux.

Le tireur se trouve parmi les victimes

Les victimes, quatre femmes et trois hommes, appartiendraient à la même famille, mais les policiers, qui doivent répondre à une multitude de questions, essayaient hier de déterminer qui vivait dans cette maison, qui était en visite et les liens de parenté des uns et des autres. Car pour l’heure, ils ne disposent d’aucune piste pour comprendre comment le réveillon de Noël a pu tourner au massacre. Seule certitude : le tireur se trouve parmi les victimes et la piste du drame familial est désormais privilégiée.

La police suspecte l’homme habillé en Père Noël, et qui serait arrivé sur les lieux peu de temps avant la tuerie, d’avoir ouvert le feu sur ses proches avant de retourner l’arme contre lui. Mais il va sans doute leur être difficile de reconstituer avec précision le scénario du massacre dans ce véritable huis clos. Parmi les rares voisins présents, aucun n’a entendu quoi que ce soit. Les enquêteurs tentaient hier de joindre d’autres membres de cette famille afin de comprendre ce crime « horrible », comme l’a qualifié le chef de la police locale, qui touche une ville paisible, connue autant pour sa tranquillité que pour la qualité de ses vins et de ses écoles.