Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Erik Izraelewicz, le directeur de la rédaction du "Monde", est mort Mar 27 Nov - 23:10 | |
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Erik Izraelewicz, le directeur de la rédaction du “Monde”, est mort
Après avoir dirigé “Les Echos” et “La Tribune”, Erik Izraelewicz était devenu directeur de la rédaction du “Monde” en février 2011. Il était âgé de 58 ans.
Le 27/11/2012 à 22h48 - Mis à jour le 27/11/2012 à 23h48 Erik Izraelewicz, le 20 novembre 2012, alors que Le Monde vient d'être imprimé sur les rotatives du Midi Libre. Ce mardi 27 novembre, vers 17h, dans les locaux du joural Le Monde, Erik Izraelewicz, son directeur de la rédaction, a ressenti un malaise. Qui a évolué en arrêt cardiaque. Sur place, malgré les soins intensifs d'un journaliste du Monde, également médecin, la présence d’un débrifillateur, et l’intervention des pompiers, il n’a pas pu être réanimé. Il avait 58 ans.
L’ex -patron des Echos et de La Tribune, réputé strauss-khanien, avait été placé à la tête de la rédaction du Monde en février 2011, par le nouveau trio d’actionnaires du groupe, Xavier Niel, Mathieu Pigasse et Pierre Bergé (également actionnaire de Télérama, à travers le groupe Le Monde). Un choix ratifié par 74% des journalistes du quotidien : Erik Izraelewicz, qui avait travaillé quinze ans au Monde, notamment dirigé le service économie et occupé le poste de correspondant à New York, avait une réputation de bon journaliste, et de patron de rédaction courageux. En 2008, quand LVLMH avait racheté Les Echos, dont il dirigeait la rédaction, il avait tenu tête aux tentatives d’intrusions du nouveau directeur général Nicolas Beytout dans la ligne éditoriale, avant de claquer la porte pour La Tribune. Au Monde, parallèlement au travail engagé par le tout nouveau PDG Louis Dreyfus pour assainir les comptes du quotidien, le directeur de la rédaction a su pacifier une rédaction meurtrie par ses combats internes, et renforcer considérablement la partie « économie » du journal. Effacé, Erik Izraelewicz a cependant eu du mal, pendant ces presque deux ans, à s’imposer face à une rédaction qui lui reconnaissait ses qualités de journaliste, mais lui reprochait son manque d’autorité. Récemment encore, les problèmes de management avait été l'objet d'un communiqué interne. Son absence laisse une rédaction en état de choc, mais aussi une place vacante, aussi convoitée que complexe, à l'heure où la presse quotidienne traverse une crise grave. | |
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