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| Richard Descoings, le directeur de Sciences-Po Paris, est mort | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Richard Descoings, le directeur de Sciences-Po Paris, est mort Mer 4 Avr - 0:07 | |
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Richard Descoings, le directeur de Sciences-Po Paris, est mort
Publié le 04.04.2012, 00h38 | Mise à jour : 01h24
Richard Descoings est mort mardi en milieu d'après-midi à New York où il se trouvait pour un colloque. Il avait révolutionné l'Institut d'études politiques de Paris. Le directeur de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, Richard Descoings, est décédé mardi à New York, a annoncé mercredi à Paris à l'AFP le directeur adjoint de Sciences Po Paris, Hervé Crès, sans préciser les circonstances de sa mort.
Une nouvelle confirmée quelques minutes plus tard par Jean-Claude Casanova, président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) et Michel Pébereau, président du conseil de direction de l'IEP. «Pour tous ceux qui enseignent, travaillent et étudient à Sciences Po, la disparition de Richard Descoings est une perte irréparable. En 16 années de direction, il a accompli une oeuvre extraordinaire qui a profondément transformé Sciences Po», ont-ils ajouté. Richard Descoings représentait mardi l'Europe dans une réunion des grands leaders d'universités, le «Global Colloquium of University Presidents», sous l'égide du secrétaire général des Nations unies. En 16 ans, il a profondément transformé Sciences-PoAgitateur d'idées dans le secteur éducatif, Richard Descoings, 53 ans, a profondément transformé en 16 ans et quatre mandats l'école de la rue Saint-Guillaume. En 2001, il ouvre la porte de sa prestigieuse école aux élèves de lycées ZEP (zone d'éducation prioritaire). Huit ans plus tard, ce trublion qui fourmillait d'idées supprime purement et simplement de l'examen d'entrée en 1ère année (après le baccalauréat). Entre-temps, il avait aussi augmenté la proportion d'étudiants étrangers (40% du total actuel), et créer six campus en province tout en augmentant les droits d'inscription pondérés par les bourses. Dans un communiqué, le ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, a fait part de sa «grande tristesse». «C'était un homme de passion et de vision et c'était mon ami. Je garde un profond respect pour Richard Descoings (...) Il restera celui qui aura su faire prendre à cette institution les grands tournants stratégiques qui s'imposaient», a-t-il ajouté. Début 2009, il avait été appelé dans le rôle de pompier par Nicolas Sarkozy, le chef de l'Etat et son ministre de l'Education de l'époque Xavier Darcos étant englués dans une réforme des lycées mal acceptée par la communauté éducative. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: Richard Descoings, le directeur de Sciences-Po Paris, est mort Mer 4 Avr - 6:45 | |
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Richard Descoings, directeur de Sciences Po, est mort
Mis à jour le 04/04/2012 à 08:39 | publié le 04/04/2012 à 00:38
Richard Descoings a profondément changé l'école de la rue Saint-Guillaume. Le patron de l'école de la rue Saint-Guillaume a été retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel à New York dans des circonstances encore inconnues. La police de New York n'a pas trouvé de «preuve d'acte criminel». Le directeur de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, Richard Descoings, est décédé mardi à New York, dans une chambre de l'hôtel Michelangelo à proximité de Times Square. L'information, révélée par Le Figaro, a été confirmée par le directeur adjoint de Sciences Po Paris, Hervé Crès, qui n'a pas précisé les circonstances de ce décès. Le corps du haut fonctionnaire est évacué de l'hôtel. Son corps, nu, a été retrouvé sans vie dans sa chambre d'hôtel à Midtown, à Manhattan. Plusieurs sources évoquent la possibilité d'un suicide et une source proche des forces de l'ordre citée par l'agence Reuters parle de «circonstances suspectes». La police de New York a ouvert une enquête. Tôt ce matin, le chef adjoint de la police, Paul Browne, a toutefois affirmé que les enquêteurs n'ont pas trouvé de «preuve d'acte criminel». Il a ajouté que le désordre dans la chambre s'expliquait par l'intervention des secours qui avaient cherché à ranimer Richard Descoings après l'avoir découvert mort vers 13 heures, heure locale locales (18 heures de Paris). Selon le correspondant de RTL sur place, l'ordinateur portable et le téléphone de Richard Descoings ont été retrouvés dans sa chambre d'hôtel et n'ont pas été jetés par la fenêtre de sa chambre, comme l'a affirmé la chaîne NBC. Aucun signe d'effraction Richard Descoings est décédé dans une chambre de l'hôtel Michelangelo, à proximité de Times Square. Richard Descoings se trouvait aux États-Unis sur l'invitation du secrétaire général des Nations-Unies, à l'occasion d'une réunion des grands leaders d'universités, le «Global Colloquium of University Presidents», sous l'égide du secrétaire général des Nations unies. Selon l'agence Reuters, il ne s'est pas présenté mardi matin à l'ouverture de cette conférence. Des collègues ont alors téléphoné à son hôtel. Lorsque des employés du personnel se sont rendu à sa chambre une première fois, ils ont cru l'entendre ronfler et n'ont pas insisté. Richard Descoings n'apparaissant toujours pas à la conférence, les employés se sont présentés de nouveau devant sa chambre et, cette fois-là, ont ouvert la porte. C'est là qu'ils ont découvert le corps du haut fonctionnaire. Il n'y avait aucun signe d'effraction mais des éléments laissant penser que de l'alcool avait été consommé, et qu'il avait pu y avoir quelqu'un d'autre dans la chambre à un certain moment. Richard Descoings, 53 ans, a passé 16 ans à la tête de l'école de la rue Saint-Guillaume. En quatre mandats, il a profondément changé cette institution: ouverture à des élèves de familles pauvres, aux étudiants étrangers (40% du total actuel), création de six campus en province, hausse des droits d'inscription tempérée par des bourses, etc. Fin 2011, Richard Descoings, qui était aussi membre du Conseil d'État, avait suscité la polémique en annonçant la suppression de l'épreuve de culture générale au concours d'entrée de Sciences Po. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Sarkozy rend hommage à «un pionnier infatigable» Mer 4 Avr - 6:49 | |
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Sarkozy rend hommage à «un pionnier infatigable»
Mis à jour le 04/04/2012 à 08:42 | publié le 04/04/2012 à 07:44
RÉACTIONS - Dès cette nuit, les hommages à Richard Descoings ont salué le parcours de celui qui, en 16 ans, a profondément transformé Sciences Po.
À l'annonce du «décès brutal», à New York, du directeur de l'Institut d'études politiques de Paris Richard Descoings, le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage à un «à la carrière exceptionnelle d'un grand serviteur de l'État, qui aura consacré toute sa vie à la cause qu'il s'était choisie et dont rien ne l'avait détourné: l'éducation». «En près de 16 années à la tête de 'Sciences Po', il a fait de cette vénérable institution qu'il a très profondément réformée un établissement de réputation mondiale», ajoute le communiqué de l'Élysée. «Pionnier de l'ouverture à l'international et de la recherche des nouveaux financements, travailleur infatigable et passionné, il n'a eu de cesse d'inventer en permanence, dans un monde plus volontiers soucieux de ne pas bousculer les habitudes», poursuit-il. Et le président de rappeler la mise en place des «'conventions ZEP', ce dispositif qui permet à des élèves méritants de lycées défavorisés d'accéder à 'Sciences Po'», un «tournant historique dans la prise de conscience en France de ce scandale que constitue la reproduction sociale des élites». Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a fait part de sa «très vive émotion». «La France a perdu aujourd'hui un éminent représentant de l'école française de sciences politiques, un infatiguable acteur du rayonnement universitaire de notre pays dans le monde, un remarquable artisan du renouveau d'une institution phare de l'universitaire française», écrit le ministre. «En ce moment de grande tristesse, je rends hommage à la mémoire d'un homme de passion qui n'a eu de cesse de s'engager en faveur de l'égalité et de l'accès de tous au savoir», conclut-il. À New York, où Richard Descoings se trouvait à l'occasion d'une réunion des grands leaders d'universités sur l'invitation du secrétaire général des Nations Unies, ce dernier s'est dit «profondément attristé» par le décès du directeur de Sciences Po Paris. Dans un communiqué commun avec le président de l'Université de Columbia Lee C. Bollinger, Ban Ki-moon a rendu hommage à «un leader mondial dans le domaine de la politique éducative, reconnu et honoré en France et dans le monde». Le communiqué souligne notamment que Richard Descoings «avait consacré beaucoup d'énergie à élargir l'accès à l'université». Jean-Claude Casanova, président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) et Michel Pébereau, président du conseil de direction de l'IEP, ont également exprimé leur «profonde tristesse». «Pour tous ceux qui enseignent, travaillent et étudient à Sciences Po, la disparition de Richard Descoings est une perte irréparable. En 16 années de direction, il a accompli une oeuvre extraordinaire qui a profondément transformé Sciences Po», ont-ils ajouté. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Descoings : enquête à l'hôtel Michelangelo de New York Jeu 5 Avr - 0:17 | |
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Descoings : enquête à l'hôtel Michelangelo de New York
Mis à jour le 04/04/2012 à 23:48 | publié le 04/04/2012 à 17:57
Le septième étage de l'hôtel Michelangelo. L'établissement de Manhattan est pressé de retrouver le calme prisé de ses clients. L'autopsie du corps du directeur de Sciences Po n'a pas été concluante, et de nouveaux tests sont nécessaires.
New York : Le calme est revenu aux abords de l'hôtel Michelangelo, en plein Theater District de Manhattan, vingt-quatre heures après le décès encore inexpliqué de Richard Descoings, le directeur de Sciences Po Paris. Son corps sans vie a été retrouvé mardi à 13h (heure locale) par le personnel de l'établissement, tandis qu'il ne s'était pas présenté le matin à l'ouverture d'un symposium organisé par l'université Columbia. Aussitôt dépêchée sur les lieux, la police municipale n'a décelé aucune trace d'effraction ni de marques de violence sur le cadavre, seulement des fioles d'alcool et des antidépresseurs épars. Mais elle se refuse pour le moment à exclure toute hypothèse. Pratiquée mercredi, l'autopsie du corps du directeur de Sciences Po n'a pas été concluante, et de nouveaux tests toxicologiques et de tissus sont nécessaires, a annoncé mercredi un porte-parole des services du médecin légiste à New York. Les nouveaux examens devraient prendre une dizaine de jours. Si le cambriolage paraît peu probable, des cartes de crédit et de l'argent liquide en euros ayant été retrouvés dans la chambre, certaines «circonstances suspectes» semblent empêcher de conclure à un suicide. La chaîne NBC annonçait mardi que l'ordinateur et le téléphone portables de la victime auraient été découverts sur la terrasse du 3e étage en contrebas, comme s'ils avaient été jetés par la fenêtre de la chambre située quatre étages plus haut. La façade de l'hôtel Michelangelo, à New York. Éloigner les gêneursDevant le 162 de la 51e Rue, un dernier van de la télévision câblée new-yorkaise NY1 achève de remballer ses caméras, tandis qu'un véhicule de police est parqué en travers du macadam, sans aucun agent en vue à l'horizon. Dans cet établissement luxueux aux marbres ocre et sofas rouges capitonnés, situé à deux pas de Broadway, et dont les personnalités prisent la discrétion coutumière, aucune effervescence médiatique ou policière ne vient troubler la clientèle. Les journalistes et policiers qui, mardi soir, écumaient les travées de l'hôtel se sont comme volatilisés. Seul un officier de faction du NYPD monte la garde devant la chambre 723, dans le renfoncement d'un couloir aux tons jaune orangé, et dont la porte entrebâillée laisse deviner un lit aux draps défaits. L'agent Arillo reconnaît à contrecœur qu'il s'agit bien de la chambre où gisait le corps sans vie du directeur de Sciences Po Paris. Les experts légistes du Crime Scene Unit ont remballé le cordon jaune de sécurité qui, il y a quelques heures encore, barrait l'entrée de la pièce, «mais ils doivent revenir aujourd'hui», assure Arillo, dépêché par le Precinct 18 de Midtown Manhattan, avec pour seule consigne d'éloigner les gêneurs. Dont acte. Soufiane, un jeune employé ivoirien de l'hôtel en pantalon noir et jaquette rayée, assure le service du matin aux 6e et 7e étages. Ce sont ses collègues «de l'après-midi» qui ont découvert le corps la veille et tenté en vain de le ranimer, après que des collègues de Richard Descoings eurent alerté la direction de l'hôtel sur son absence prolongée du symposium de Columbia. Le film des dernières heuresLa police, qui a récupéré les bandes vidéo des couloirs de l'hôtel, s'affaire désormais à reconstituer les événements des dernières heures dans la vie de Richard Descoings. À 1h30 du matin, une ronde de sécurité avait été alertée par la présence d'un oreiller placé en travers de la porte de la chambre 723, pour y constater la présence de son occupant. À 9h du matin, le «room service» renonce à faire la chambre, ayant entendu des ronflements de l'autre côté de la porte. Quatre heures plus tard, Richard Descoings est découvert mort. Entre-tremps, ce dernier aurait reçu deux visites distinctes, deux individus de sexe masculin dont les enquêteurs s'efforcent de vérifier l'identité. Après avoir évoqué «la possibilité que d'autres personnes se soient trouvées dans la chambre à un moment donné», le commissaire adjoint Paul Browne, du NYPD, s'est refusé à tout nouveau commentaire. Ces soupçons ont été néanmoins reproduits par le tabloïd New York Post, citant des sources policières. Mercredi matin, la presse new-yorkaise ne consacrait pas plus d'un entrefilet à l'affaire, plus préoccupée par les déboires en série du service des urgences («911»), la présentation officielle du tout nouveau modèle de taxi de la ville, le Nissan Taxicab, et l'effondrement d'une grue de chantier dans le West Side. Seul le quotidien en ligne Daily Beast se prenait à évoquer le «terrain de jeu risqué» que constituerait désormais Manhattan pour les élites françaises, après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn en mai 2011. La direction du Michelangelo, elle, souhaite tourner la page rapidement. «Nous souhaiterions que soit préservée la tranquillité de cet établissement et de ses clients. Mardi a été une journée un peu trop agitée», déclare un manager à la chevelure blonde, qui préfère conserver l'anonymat, avant de tourner brusquement les talons. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Dernier hommage à Richard Descoings, directeur de Sciences-Po Mer 11 Avr - 15:05 | |
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Dernier hommage à Richard Descoings, directeur de Sciences-Po
Publié le 11.04.2012, 15h58 | Mise à jour : 16h43 EGLISE SAINT-SULPICE (PARIS VIe), 11 AVRIL 2012. Sur deux colonnes étaient accrochés deux grands portraits de Richard Descoings, directeur de Science-Po, pris de profil le 2 avril, la veille de sa mort. Des centaines de personnes ont rendu mercredi après-midi un dernier hommage au directeur de Sciences- Po Richard Descoings, lors d'une cérémonie en l'église Saint-Sulpice, dans le VIe arrondissement de Paris. Sur le fronton de l'église étaient accrochés deux grands portraits, pris de profil le 2 avril, la veille de sa mort, à New York.
Des barrières ont été installées devant l'église pour canaliser la foule, composée de nombreux étudiants ou ex-étudiants de Sciences-Po Paris. Certains portaient une fleur blanche à la main, comme le demandait le faire-part publié par les familles Descoings et Pepy - du nom du PDG de la SNCF Guillaume Pépy, un proche du défunt. Le maire de Paris Bertrand Delanoë, les ministres des Finances, François Baroin, et de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, étaient présents. Le cercueil a été conduit dans l'église vers 15 heures. Des centaines de personnes se trouvaient devant le bâtiment bondé lorsque la cérémonie a commencé, retransmise par hauts-parleurs à l'extérieur. Les trois enfants de l'épouse du défunt ont parlé les premiers, deux d'entre eux lisant des poèmes, le troisième évoquant «un homme de sagesse «qui a changé (sa) vie». «Merci à tous les étudiants de lui avoir permis de réaliser son rêve», a-t-il ajouté. Un pionnier de l'ouverture socialeL'annonce de son décès a causé une vive émotion au sein de Sciences-Po, où étudiants et enseignants ont organisé plusieurs rassemblements spontanés en mémoire de celui qui en seize ans a profondément transformé l'école de la rue Saint-Guillaume. Son décès a également déclenché un concert d'éloges de la classe politique et du monde éducatif en France qui ont salué un «visionnaire», «infatigable et passionné». En quatre mandats, Richard Descoings, décédé à l'âge de 53 ans, a fait passer cette école formant une partie des élites françaises de 4 500 à 10 000 étudiants et multiplié les réformes : ouverture à des élèves de familles pauvres, aux étudiants étrangers (40% du total actuel), création de six campus en province, hausse des droits d'inscription tempérée par des bourses, réforme du concours d'entrée... L'inhumation devait se dérouler ensuite dans l'intimité familiale. Les causes de son décès doivent être déterminées par une enquête en cours. | |
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