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 Les sept nouveaux «empereurs» de Chine

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Les sept nouveaux «empereurs» de Chine   Les sept nouveaux «empereurs» de Chine Icon_minitimeJeu 15 Nov - 11:54

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Les sept nouveaux «empereurs» de Chine

Mis à jour le 15/11/2012 à 11:46 | publié le 15/11/2012 à 09:31

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Le nouveau Comité permanent du Politburo du Parti communiste chinois.

Le nombre de membres de la direction suprême chinoise, appelés parfois «les empereurs», a été réduit de 9 à 7. Portraits.

Xi Jinping est devenu jeudi le nouveau n°1 chinois, en prenant la tête du Parti et de l'armée. À l'occasion de la première réunion du Comité central élu par le 18e Congrès, qui s'est achevé mercredi, il a été désigné secrétaire général du PCC et président de la puissante Commission militaire centrale (CMC), qui chapeaute les forces armées. Cette deuxième casquette n'était pas acquise. Hu Jintao aurait pu en garder la direction encore deux ans comme l'avait fait son prédécesseur Jiang Zemin, afin de conserver un levier d'influence. Xi Jinping a aussitôt présenté les nouveaux membres du Comité permanent du Politburo. dont le nombre a été réduit de 9 à 7. Voici les six hommes qui, au côté de Xi Jinping, vont régner sur la Chine dans les cinq années qui viennent.

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Li Keqiang.

Li Keqiang (57 ans). Le nouveau n°2 du régime va avoir la lourde tâche de piloter la deuxième économie mondiale quand il deviendra premier ministre, en mars prochain. Il a connu dans sa jeunesse une période d'effervescence libérale, en participant notamment au mouvement du «Mur de la démocratie» de 1978. Puis, alors que certains de ses amis étudiants prenaient la voie du militantisme, il s'est orienté plus sagement vers une carrière politique, en gravissant les échelons de la Ligue communiste de la Jeunesse, sous la houlette de Hu Jintao. Il a été en poste dans la province pauvre du Henan, où il a maîtrisé d'une main très ferme le scandale du sang contaminé, puis dans le Liaoning, province de vieille industrie qu'il s'est attaché à moderniser. Il est originaire de la province de l'Anhui, comme son mentor le président sortant Hu Jintao, qui aurait voulu en faire son successeur à la tête de l'État au lieu de Xi Jinping, mais Jiang Zemin s'y est opposé en 2007. Lors du 17e Congrès de 2007, il a été nommé au Comité permanent, et il occupait jusqu'ici un poste de vice-premier ministre. Il sourit facilement, comme son prédécesseur Wen Jiabao. Il est l'un des rares hauts dirigeants à maîtriser naturellement l'anglais. Comme Xi Jinping, il est perçu comme un réformateur mesuré et prudent.

Zhang Dejiang (65 ans). C'est lui qui a été désigné pour prendre la place de Bo Xilai à Chongqing. Cela a été sa chance politique. Il était alors vice-premier ministre, chargé de l'industrie. À ce titre, on disait que son image avait pâti de la spectaculaire chute du ministre des chemins de fer pour corruption l'an dernier. De manière originale, il a effectué des études d'économie à l'Université Kim Il-sung en Corée du Nord. Il a été chef du parti dans le Guangdong, le riche fief sudiste des exportations chinoises. L'homme est réputé conservateur, et proche de l'ancien président Jiang Zemin. Il pourrait prendre la présidence du parlement chinois, en remplacement de Wu Bangguo.

Yu Zhengsheng (67 ans). Il était jusqu'ici le patron du Parti dans la capitale économique chinoise, la scintillante Shanghai. Son parcours de cadre parfait a été bousculé quand son frère, membre des services de sécurité, a fait défection aux États-Unis en 1985. Sa proximité avec Deng Pufang, le fils de Deng Xiaoping, l'aurait alors sauvé de la disgrâce, même si son ascension a alors été freinée. Affilié à la mouvance des «fils de princes», il est entré au Politburo en 2002. Son âge est un handicap, et il pourrait ne faire qu'un mandat de 5 ans (et non dix ans). Il pourrait prendre la tête de la Conférence consultative du peuple chinois (CCPC), un organe consultatif.

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Liu Yunshan.

Liu Yunshan (65 ans). Le patron de la Propagande depuis 2002, était chargé notamment du sensible contrôle de la presse et de l'Internet. A ce titre, il a supervisé le «Great Firewall», le renforcement de la censure sur le Web et les réseaux sociaux. C'est lui aurait aussi été à la manœuvre dans la crise avec Google en 2010. Sans formation supérieure poussée, cet ancien professeur dans le secondaire puis journaliste à l'agence officielle Chine Nouvelle, a ensuite fait une carrière de cadre politique pendant vingt ans en Mongolie intérieure. Toujours dans des fonctions liées à la Propagande. Cet homme réputé conservateur est proche lui aussi de Jiang Zemin.

Wang Qishan (64 ans). Le plus jeune des 4 vice-premiers ministres avait en charge la stratégique conduite des affaires économiques du pays, et il est à ce titre connu et apprécié des chefs d'État étrangers. C'est un négociateur expérimenté. C'est lui qui avait remplacé le maire de Pékin, limogé en 2003 pour avoir tenté de couvrir l'affaire du virus du SRAS. Il est aussi le seul du Comité à avoir dirigé une grande entreprise, la China Construction Bank, à la fin des années 90. On porte aussi à son crédit d'avoir trouvé une issue à la grave crise de la dette qui a frappé la province du Guangdong, dont il était alors le n°2. Il fait partie du camp des «fils de princes», étant lui-même le gendre d'un ancien vice-premier ministre. Il a été nommé à la tête de la Commission de la discipline du Parti, ce puissant organe chargé notamment d'une redoutable mission: la lutte anticorruption.

Zhang Gaoli (65 ans). Il était le patron du parti de la métropole nordiste de Tianjin, où il a été envoyé pour mettre de l'ordre après de fâcheuses affaires de corruption. Économiste de formation, il y supervise d'ambitieux projets de développement, avec l'objectif de faire de cette ville - où Airbus assemble notamment l'A320 - le grand centre industriel et financier du nord du pays. Il fait là encore partie du camp des protégés de Jiang Zemin, tout en étant, dit-on, une figure acceptable par le camp de Hu Jintao. Il pourrait s'occuper de l'organisation du Parti ou être nommé vice-premier ministre.
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