RC Kouba : Le Professeur d'ORL, Réda Bensemane, n'est plus

RC Kouba : Réda Bensemane n’est plus

Publié le 20.10.12 | 10h00



Le professeur en ORL, Réda Bensemane, nous a quittés dans la soirée de jeudi à l’âge de 81 ans. Issu d’une des plus anciennes familles koubéennes, il avait porté les couleurs du RC Kouba comme joueur, avant d’en devenir président, une fonction qu’il a occupée avec bonheur durant de très nombreuses années.

Au lendemain de la création du RCK (1945), comme de nombreux jeunes Koubéens de son âge, il avait pris une licence au club où il a évolué en seniors durant des années. Il était une des vedettes du RCK. Il a mené de concert sa carrière de footballeur et ses études et a décroché le diplôme de médecin. Après sa carrière de footballeur, il s’est pleinement consacré à ses études et son second sacerdoce après le football, c’est-à-dire la médecine. Il devint un éminent professeur en ORL.

Le tennis était, après le football, sa seconde passion sportive. Fort logiquement, il a été propulsé à la tête de la Fédération de tennis. Malgré ses lourdes charges professionnelles, il est resté tout toujours à l’écoute et au service du RCK, qu’il dirigea de nouveau après le désengagement des pouvoirs publics du football (fin de la réforme sportive). Son nom restera à jamais lié à l’histoire du RC Kouba. C’est ce grand homme que les Koubéens et ses nombreux amis ont accompagné à sa dernière demeure au cimetière de Chéraga, où il repose depuis hier. Sa disparition est une grande perte pour les patients qu’il aimait affectueusement et qui le lui rendaient bien, sans oublier le RCK, ce club de sa jeunesse et de sa vie qu’il a servi jusqu’à son dernier souffle. Avec sa disparition, Kouba a perdu un grand Monsieur. Un monument, diront tous ceux qui l’ont côtoyé. Repose en paix, Réda.

A sa famille, à ses proches et au RC Kouba, la rédaction sportive d’El Watan présente ses condoléances, partage leur douleur et prie Dieu le Tout Puissant d’accueillir le défunt en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

Yazid Ouahib
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