USMBA - L'entraîneur Bouali fait sa propre autopsie : Joueurs limités, éclairage faible et des insultes

Ouest-Tribune Le Premier Quotidien de l'Oranie



USM Bel Abbés - L’entraineur Bouali fait sa propre autopsie :

Joueurs limités, éclairage faible et des insultes

Lors du point de presse avec l’entraineur de l’USMBA juste après la défaite de son équipe à domicile par deux buts à zéro devant le CS Constantine, Bouali Fouad invoque plusieurs lacunes sans pour autant avouer son choix et l’insuffisance physique de ses éléments.

Loin de ceux qui dupent des gens pour des intérêts personnels, nous avons pris le soin de relater l’analyse complète du coach belabbésien. Suivons-le : Les insultes : et c’est là que tout le monde applaudit l’insulte. Ce qui est grave dans notre football et dans notre sport, on ne joue que pour gagner et on ne peut pas gagner tout le temps. Et en plus, nous avions en face de nous, une bonne équipe du CSC qui mérite sa victoire quel que soit ce qui est arrivé dans le second but d’où on espérait qu’il y avait quelque chose mais ça n’a pas marché. Ils ont joué coup sur coup deux contres meurtriers et ils ont fait la différence. Un c’est Bezzaz qui est connu pour ses qualités et deux c’est Boulemdaïs connu pour ses qualités de finisseur et là, on encaisse et on perd le match. Mais, on n’a pas le droit de casser tout ce qu’on a fait jusque là. Retard de préparation et défaut d’administration: on a commencé très en retard et on a été dans l’inégalité jusqu’à jeudi et personne n’a réagi. Et c’est seulement à partir de vendredi passé qu’on est devenus une équipe professionnelle (allusion faite au directoire installé) représentant Sidi Bel Abbés. Avant, l’USMBA n’existait pas et on vivait dans l’inégalité. On n’avait rien pour pouvoir gérer tout ce qu’on avait fait et on a pris nos responsabilités et commencer à travailler tardivement mais il ne faut pas baisser les bras.

Je ne partirais pas quel que soit le résultat: moi, je ne partirais que quand cette équipe sera maintenue quel que soit le résultat. Maintenant, le jour où sur le plan comptable l’équipe sera maintenue, je prendrais mes affaires et je m’en irai comme tous les entraineurs algériens qui en ont marre d’être insultés tous les jours. Et personne ne fait allusion à ces insultes et c’est malheureusement le football qui va partir. Nous étions applaudis et dès le premier but encaissé, nous étions tout d’un coup insultés. On avait un public extraordinaire qui faisait la fête mais je sais que dans le football algérien il y a des énergumènes qui commencent à allumer la mèche qui prend forme et c’est tout le stade qui s’enflamme. Mes joueurs vont fuir les matchs: devant cet état d’insultes et dès le prochain match, ces jeunes, je pense, vont simuler des blessures pour ne pas jouer les prochains matchs et comme ça, chacun va prendre ses responsabilités. Au lieu d’encourager les jeunes à travailler, ils sont footballeurs et font un métier et ont appris le fait de perdre, de faire un match nul et de gagner. Qu’on perd, il faut être humble et féliciter l’équipe adverse comme je le fais maintenant avec M. Lemerre. Le CSC renferme d’excellents joueurs et nous pas: puis, je cite: l’équipe du CSC renferme d’excellents joueurs, une très bonne équipe, un bon amalgame de jeunes et expérimentés joueurs. Nous, nous n’avons pas cet amalgame qui fait la différence. Concernant mon choix, je l’assume et si on voit encore de près, l’éclairage par exemple ne suffit même pas pour des séances d’entrainements et l’arbitre Mial a failli arrêter la partie à cause de ça.