Un mort et un blessé dans une fusillade à Marseille

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Un mort et un blessé dans une fusillade à Marseille

Mis à jour le 11/10/2012 à 16:12 | publié le 11/10/2012 à 14:06



Deux hommes ont ouvert le feu dans une brasserie du centre-ville sous les yeux de lycéens en pause déjeuner.

Un homme de 53 ans a été tué par balles jeudi à la mi-journée dans le centre de Marseille et une autre personne a été légèrement blessée, a-t-on appris de sources proches du dossier. Les faits se sont déroulés dans une brasserie située avenue du Maréchal-Foch, devant le lycée Michelet, sous les yeux d'élèves qui étaient en pause déjeuner. La plupart d'entre eux ont pris la fuite en courant quand ils ont entendu les coups de feu.

Les tueurs, qui ont fait preuve d'un grand sang-froid en opérant sous les yeux de nombreux témoins, ont tiré à onze reprises avec un pistolet 9 mm sur le quinquagénaire, connu des services de police pour des faits anciens. Les hommes portaient «des masques de carnaval», indique La Provence .

Un cordon a été mis en place pour fermer l'accès à la scène de crime. Les techniciens de la police scientifique faisaient les premières constatations, d'autres policiers interrogeaient les témoins, comme le montrent ces images tournées par La Provence.


(capture Google Street)

La piste du règlement de comptes est privilégiée, ce qui en ferait le 21e dans la région marseillaise depuis le début de l'année et le premier depuis le comité interministériel organisé sur la criminalité marseillaise à Matignon le 6 septembre.

Dans la cité phocéenne, le dernier avait eu lieu le 29 août, et dans la région le 3 septembre à Septèmes-les-Vallons (Bouches-du-Rhône). La plupart des victimes de cette série noire sont de jeunes hommes issus des cités marseillaises, tués sur fond de rivalités criminelles liées au trafic de stupéfiants, ce qui ne semble pas être le cas de l'homme tué jeudi.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls est attendu vendredi à Marseille où il doit annoncer des mesures de réorganisation dans la police marseillaise après l'affaire de la Bac Nord.