Smartphones : avalanche de nouveautés à la rentrée

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Smartphones : avalanche de nouveautés à la rentrée

Mis à jour le 16/08/2012 à 11:14 | publié le 15/08/2012 à 19:53


Le marché mondial des smartphones a progressé de 42,7 % en un an.

Les clients ont anticipé les renouvellements de gamme, avec des effets différents selon les marques.

La rentrée sera riche en nouveautés sur le marché des smartphones, et ­Nokia pouvait difficilement laisser Apple et Samsung occuper seuls le devant de la scène. Mercredi, Stephen Elop, le patron du groupe finlandais, a annoncé le lancement prochain d'un nouveau smartphone, qui utilisera Windows 8, le dernier logiciel de Microsoft. Il rejoint ainsi Apple, qui devrait dévoiler son iPhone 5 le 12 septembre, et Samsung, qui a lui aussi promis un nouveau terminal pour le début du mois prochain. La liste devrait encore s'allonger fin août, à l'occasion du Salon de l'électronique, qui se tiendra à Berlin.

Des renouvellements de gamme que les clients ont anticipés, avec des effets différents selon les marques. Globalement, le marché mondial des smartphones a progressé de 42,7 % en un an, pour atteindre 153 millions de terminaux vendus au cours du deuxième trimestre, selon Gartner. Apple, qui pèse 18,8 % du marché des smartphones, a cependant vu ses ventes d'iPhone plonger de 12,6 % en un trimestre: les fans de la marque à la pomme attendent l'arrivée sur le marché du prochain iPhone, qui pourrait battre de nouveaux records de ventes. De son côté, Samsung, qui pointe désormais en tête du classement avec 21,6 % de parts de marché, a enregistré une progression de 4 % de ses ventes. Surtout, la marque a enfin trouvé son produit vedette, avec le Galaxy SIII, écoulé à plus de 10 millions d'exemplaires en deux mois.

La situation est beaucoup plus tendue pour ­Nokia et RIM. Nokia, qui reste le deuxième constructeur mondial de mobiles, ne parvient pas à décoller sur le marché des smartphones. RIM, le fabricant de BlackBerry, est pénalisé par l'absence de lancement de nouveaux terminaux. Ses ventes ont continué à s'effondrer. En un an, il a vu passer ses parts de marché de 11,7 % à 5,2 %.