Viols en série sur des enfants dans les campings de l'Ardèche

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Viols en série sur des enfants dans les campings de l’Ardèche

Depuis la fin du mois de juin, sept fillettes âgées de 7 à 12 ans, en vacances dans des campings de l’Ardèche, ont été victimes d’agressions sexuelles. Un portrait-robot a été établi.

Publié le 10.08.2012, 08h57


SAINT-DIDIER-SOUS-AUBENAS (ARDÈCHE), HIER. La dernière agression, commise dans la nuit de mardi à mercredi, a eu lieu dans ce camping. D’autres cas avaient été signalés dans des campings de l’Ardèche depuis le début de l’été.

La psychose pourrait rapidement gagner les touristes en vacances dans les campings de l’Ardèche. La gendarmerie enquête sur une série de viols et d’agressions sexuelles sur des mineures commis dans les établissements du département. Comme l’a révélé RTL hier, la dernière agression en date remonte à la nuit de mardi à mercredi à Saint-Didier-sous-Aubenas.

Il agit en pleine nuit

Depuis la fin du mois de juin, les enquêteurs ont identifié cinq cas similaires qui ont fait au moins sept jeunes victimes. A chaque fois, il s’agit de fillettes, âgées de 7 à 12 ans. Toutes les investigations sont désormais regroupées et ont été confiées par le parquet de Privas à la section de recherche de la gendarmerie de Grenoble. « Il est encore impossible d’affirmer que nous sommes face à un agresseur unique », confie une source judiciaire. La proximité géographique des faits recensés ainsi que la fréquence avec laquelle ils ont été commis, pourtant, alimentent l’hypothèse d’un violeur en série.

A Saint-Didier-sous-Aubenas, l’agresseur a attendu la nuit pour passer à l’acte dans le camping. Il est environ 3 heures du matin lorsqu’il pénètre dans une tente occupée par deux jeunes filles de 11 ans. Malgré les cris de ses victimes surprises en plein sommeil, il parvient à les abuser avant de prendre la fuite et quitter cet établissement familial sans être inquiété. « Les propriétaires sont pourtant très stricts sur la sécurité. L’accès à ce camping n’est pas facile », réagit un voisin.

Le début de cette sordide série remonte à la fin du mois de juin. A l’époque, les faits se déroulent dans un camping de Ruoms. La victime pourrait être une jeune étrangère qui se trouvait dans un mobile home.

En un mois et demi, le ou les agresseurs sont donc passés à l’acte à cinq reprises. Le mode d’action serait à chaque fois peu ou prou le même avec des attaques commises en pleine nuit. Le profil de prédateur sexuel de l’auteur de ces actes est particulièrement inquiétant.

Les enquêteurs disposent d’une description assez vague d’un suspect qui leur a néanmoins permis de dresser un portrait-robot. On évoque un homme d’une quarantaine d’années. Des patrouilles plus ciblées devraient être organisées dans les prochains jours.

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Ardèche : le suspect avoue 5 agressions dans des campings

L'homme de 32 ans placé en garde à vue depuis vendredi soir a avoué l'agression sexuelle sur la fillette du camping et 4 autres en Ardèche.

Publié le 11.08.2012, 13h25 | Mise à jour : 19h55


Saint-Didier-sous-Aubenas (Ardèche), vendredi. Une fillette de 11 ans a été violée dans le camping Le Chantalou alors qu'elle dormait dans une tente avec sa soeur.

«Il a reconnu être l'auteur» de l'agression de la fillette de 11 ans et «a avoué spontanément d'autres faits de même nature dans des campings de l'Ardèche au cours du mois de juillet», a expliqué samedi soir le vice-procureur de la République à Privas, Franck Alzingre, au cours d'une conférence de presse.

Il a été interpellé par les gendarmes, vendredi en début de soirée, à son domicile du hameau de Brune, petit village de la commune de Saint-Lager-Bressac, à environ 14 kilomètres de Privas, où cet homme, divorcé selon d'anciens amis, vivait seul.

Il s'est rendu «sans difficulté» et a été placé en garde à vue à 20H45 à la gendarmerie de Privas.

Les penchants pédophiles du suspect évoqués

Un ancien ami du suspect a raconté samedi à la presse avoir découvert un an plus tôt ses penchants pédophiles en examinant son ordinateur.

«On était vraiment de bons amis depuis quatre ans. Je suis déjà monté dans sa maison, j'ai déjà mangé chez lui, on était des potes. Il y a un an et demi, alors qu'on cherchait une vidéo Youtube sur son ordinateur, des amis et moi sommes tombés par hasard sur l'historique de ses pages internet, et on a découvert des images de viols, des images pédophiles», a raconté Warren, 18 ans, à des journalistes sur la place du hameau de Brune (Ardèche), à quelques mètres où vit Sébastien, l'agresseur présumé de la fillette.

Warren s'est dit «très soulagé» de son arrestation après la découverte de ces «images violentes» et des «vidéos d'enfants, de petites filles, de petits garçons». Après la découverte des liens sur internet, témoigne encore Warren, «on a prévenu tous les voisins, on a dit à un monsieur qui a une petite fille de faire attention à sa fille».

Interrogés, les gendarmes ont refusé de confirmer ces accusations : «l'enquête est centralisée chez le procureur», indiquait-on laconiquement.