Jamel Administrateur
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| Sujet: Laurent Fabius s'étonne de "l'analyse rapide" de Nicolas Sarkozy sur la Syrie Jeu 9 Aoû - 7:53 | |
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Laurent Fabius s'étonne de "l'analyse rapide" de Nicolas Sarkozy sur la Syrie
Publié le 09.08.2012 à 07h02 • Mis à jour le 09.08.2012 à 07h13 Laurent Fabius, le 20 juillet à Madrid. Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, "attendrait autre chose de la part d'un ancien président" après les critiques implicites de Nicolas Sarkozy contre l'immobilisme supposé de François Hollande sur le dossier syrien. "Je suis étonné que M. Sarkozy souhaite susciter une polémique sur un sujet aussi grave, alors qu'on attendrait autre chose de la part d'un ancien président", déclare M. Fabius dans un entretien jeudi 9 août au Parisien/Aujourd'hui en France.Alors que l'ex-président a comparé et rapproché les crises syrienne et libyenne, le chef de la diplomatie française estime que "sur le fond, la situation de la Syrie est très différente de celle de la Libye". "D'abord, d'un point de vue géostratégique puisque la Syrie est entourée, comme chacun devrait le savoir, de l'Irak, du Liban (avec les conséquences sur Israël), de la Turquie et de la Jordanie", explique M. Fabius. D'autre part, "les situations militaires ne sont pas du tout les mêmes : la Syrie dispose de stocks d'armes importants, notamment chimiques". "FAIRE BLOC""Les différences sont si manifestes qu'aucun pays n'a demandé ni souhaité une intervention militaire, ce qui n'était pas le cas pour la Libye. Tout ceci fait que je suis en effet surpris qu'on puisse avoir exercé d'importantes responsabilités et livrer une analyse aussi rapide...", ajoute-t-il. Le ministre des affaires étrangères s'interroge sur les raisons de l'intervention de Nicolas Sarkozy dans le débat : "Est-ce que c'est (...) pour ne pas se faire oublier ? Est-ce que c'est parce qu'il n'a pas que des bons souvenirs avec Bachar Al-Assad qu'il avait, avec un sens de l'anticipation particulier, invité en France pour présider les cérémonies du 14-Juillet 2008 ?" Pour Laurent Fabius, "dans des circonstances aussi graves, il vaut mieux faire bloc avec la politique de son pays". | |
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