Jamel Administrateur
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| Sujet: Gaïd Salah : Une solution doit être trouvée très vite à la crise malienne Dim 15 Juil - 7:22 | |
| Gaïd Salah : Une solution doit être trouvée très vite à la crise malienne Par Khidr Omar | 12/07/2012 | 18:45
Le chef d’état-major de l’Armée Nationale Populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, a affirmé à Nouakchott (Mauritanie) que la crise malienne devrait trouver une solution très vite, vu qu’elle met à mal la sous-région du Sahel en matière de sécurité.
« La crise que traverse le Mali engendre des répercussions négatives sur la situation sécuritaire dans notre sous-région et elle gagnerait à être réglée dans les meilleurs délais possibles afin que nos amis maliens puissent renouer avec la stabilité politique », a indiqué Gaïd Salah, dans une intervention à la réunion ordinaire du Conseil des chefs d’états-majors des pays membres du Comité d’État-Major Opérationnel Conjoint (CEMOC) tenue mardi et mercredi à Nouakchott. Il a rappelé à cette occasion la position de l’Algérie sur la crise malienne et sa solution qui doit être politique et qui doit être décidée par les Maliens eux-mêmes. Pour le chef d’état-major de l’ANP, l’institution militaire algérienne «s’inscrit en droit ligne des positions fermes et franches prises au plus haut niveau de l’autorité politique, et considère que la solution à la crise malienne ne peut être que politique, décidée par les Maliens eux-mêmes et conformément à leurs intérêts nationaux en tant qu’État souverain». Lors de cette réunion ordinaire du CEMOC qui regroupe l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, Gaïd Salah a également rappelé que cette solution politique est également privilégiée par les pays de la sous-région et par les organisations régionales, ainsi que les Nations unies et l’Union Africaine « qui se sont exprimés à l’unanimité pour une solution politique de la crise malienne dans le strict respect de l’unité territoriale de ce pays voisin et ami et l’obligation d’un retour rapide à la légalité constitutionnelle, en ce qu’elle est le cadre normal pour le règlement de la situation de vacance institutionnelle qu’il traverse ». Il n’a pas manqué de souligner que « l’attachement des pays de la sous-région à la prise en charge de cette crise dans le cadre régional » était « irréversible », notamment dans une stratégie de coopération et de coordination des actions de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée ». Gaïd Salah a en outre indiqué que la menace terroriste doit être prise en charge par chacun des pays concernés à l’intérieur de son territoire, en comptant sur ses propres forces et moyens. Il a cependant précisé que chaque pays peut s’inscrire dans une dynamique d’ensemble qui repose sur la coordination, l’entraide mutuelle, l’assistance et la conjugaison des efforts, particulièrement en matière d’échange de renseignements. | |
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