Jamel Administrateur
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| Sujet: La fille de Gueddafi complique les relations entre Alger et le CNT : Encombrante Aïcha ! Sam 3 Déc - 9:10 | |
| LA FILLE D'EL GUEDDAFI COMPLIQUE LES RELATIONS ENTRE ALGER ET LE CNTEncombrante Aïcha !
Samedi 03 Decembre 2011
Par Mohamed TOUATIAïcha El Gueddafi n'a pas tenu compte de la mise en garde qui lui a été adresséeLe porte-parole du ministère des Affaires étrangères a qualifié «d'inacceptables» les récents propos tenus par l'héritière de l'ex-guide de la défunte Jamahiriya.
Provocations ou défiance? La flamboyante descendante de Mouaâmar El Gueddafi ne s'est pas posé la question et n'en a cure selon toute vraisemblance. Elle semble décidée à ne pas se taire. Plus grave : Aïcha El Gueddafi n'a pas tenu compte de la mise en garde qui lui a été adressée par le chef de la diplomatie algérienne au mois de septembre dernier. Elle a récidivé le 29 novembre dans un nouveau message diffusé par la chaîne de télévision syrienne Al Rai. Dans l'appel qu'elle a lancé mardi elle exhorte le peuple libyen à se soulever contre les nouveaux maîtres de Tripoli et venger son père qui a été tué le 20 octobre 2011 par les insurgés du Conseil national de transition, l'organe politique de la rébellion libyenne. «N'oubliez pas le commandement de votre père, qui a dit que vous devez continuer la résistance même si vous n'entendez plus sa voix», a-t-elle déclaré. «Il n'est pas parti et existe toujours», a ajouté la fille de l'ex-leader libyen qui a qualifié de martyr son défunt père. Le ministère des Affaires étrangères a réagi en jugeant les déclarations de cette seconde sortie médiatique, intempestive, d'Aïcha El Gueddafi, tenus a partir du territoire algérien où elle bénéficie d'un statut de réfugiée humanitaire, «d'inacceptables». «Nous déplorons ces propos inacceptables tout comme nous déplorons vivement le fait que Aïcha El Gueddafi ait enfreint, pour la seconde fois, les règles de l'hospitalité qui lui est accordée, à titre humanitaire, en Algérie», a souligné Amar Belani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Le diplomate algérien a tenu à rappeler la première mise en garde qui lui a été adressée par le patron de la diplomatie algérienne. «Comme l'avait souligné le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, la famille El Gueddafi est l'hôte de l'Algérie, pour un temps, et nous ne manquerons pas de tirer pleinement les conséquences de cette nouvelle transgression de l'obligation de réserve qu'impose le statut des membres de cette famille en Algérie», a rappelé dans son communiqué le porte-parole du Ministère des affaires étrangères. Au mois de septembre Aïcha El Gueddafi avait appelé les Libyens à résister aux insurgés du CNT. La récente sortie médiatique de celle que l'on surnomme la «Claudia Scheffer du désert» tout en mettant, de nouveau, dans la «gêne» les autorités algériennes, risque de compliquer des relations - déjà pas très au top-entre Alger et les nouveaux maîtres de Tripoli. Il faut rappeler que c'est de la tribune des Nations unies que Mourad Medelci s'est exprimé, la première fois pour circoncire les hypothétiques effets collatéraux des déclarations intempestives de l'ex-avocate de Saddam Hussein. «J'ai été informé de cette déclaration faite par Aïcha El Gueddafi à la chaîne satellitaire Al Raï, et je ne peux qu'exprimer ma surprise devant une telle déclaration qui vient d'une dame que l'Algérie a accueillie avec le reste de sa famille pour des raisons humanitaires, et qui transgresse les devoirs qui sont les siens vis-à-vis du pays qui l'a accueillie», avait fait remarquer le ministre algérien des Affaires étrangères à partir de New York où il avait pris part à la 66e Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies. Alger, qui a expliqué que les membres de la famille El Gueddafi qui se trouvent actuellement sur le territoire algérien ont été accueillis pour des raisons humanitaires, a repoussé la pression exercée par les rebelles du CNT qui ont formulé leur souhait de les rapatrier en Libye. Les sorties médiatiques de la descendante du colonel libyen «disparu» mettent la diplomatie algérienne dos au mur. Aïcha El Gueddafi ne devrait pas, selon toute logique, en avoir pour très longtemps en Algérie... | |
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