Journée de Sensibilisation sur le Diabète :
«L’insulinothérapie, le plutôt possible »
26 novembre 2011
BenKhelouf K.
Ce jour 26/11/2011, l’enceinte du stade Adda Boudjellal, a abrité, une journée de sensibilisation sur le diabète, à l’occasion de la journée Mondiale du diabète- qui est organisée chaque 14 novembre, est le symbole d’une mobilisation collective. Son objectif : mieux faire connaître le diabète, son ampleur et surtout les moyens de le prévenir. Elle revêt cette année une importance toute singulière avec la célébration des 90 ans de la découverte de l’insuline.L’ouverture de la séance, fut faite, par Mr Naimi, président de l’association des diabétiques, qui après avoir salué l’ensemble des participants, expliqua, les raisons qui ont retardé cette célébration du 14/11/2011 dans les délais. Cependant, l’association, les spécialistes et médecins concernés cette maladie anémique et les représentants des laboratoires, ont tenus à marquer cette journée, avec la commémoration du 1er Mouharam.
La parole fut donnée à Mme le Docteur Drouni, qui expliquait le programme des interventions, et elle donnait la parole à sa collègue Mme le Docteur Bennoun, qui en expliquant le développement de la maladie, et sa prévention chez l’enfant, résumait son intervention, en spécifiant que le diabète est une maladie qui interroge notre société dans ses choix de prévention, et d’acceptation de la personne malade
Nous comprenions que notre système de santé doit confronter, ses valeurs et ses priorités.
La parole fut ensuite donnée à Mme le Docteur Drouni qui à travers une riche et explicite intervention, elle expliquait aux nombreux invités atteints de cette affection chronique, combien, qu’il était inacceptable de tolérer aujourd’hui, que le traitement du diabète soit essentiellement « médicamenteux », alors que la priorité est à l’éducation et à l’accompagnement des personnes. Cette épidémie du diabète, ses complications, ses conséquences financières et surtout humaines doit être l’affaire de tous, confirmait-elle.
Elle ajoutait qu’un diabétique sur cinq ne sait pas qu’il est atteint de cette maladie et que très souvent le développement des complications se faisant sans symptômes, devient à un stade dépassant le niveau 2, très souvent non maitrisable.
La spécialiste, proposa l’ouverture, d’un débat qui permis à plusieurs participants d’exprimer leurs inquiétudes et tenter de comprendre, certaines manifestations chez eux, auxquelles les médecins répondaient, avec attention et grande patience.
Puis la parole fut donnée aux représentants de laboratoire, qui successivement donnaient des explications sur l’insuline et son action dans l’organisme, sur les pratiques d’injections et d’utilisation des stylos, et de l’alimentation, et enfin sur l’utilisation de l’appareil de contrôle il fut expliqué, par l’un d’entre eux, que les complications étaient celles qui coûtent extrêmement cher.
Mr Naimi Président de l’association des Diabétiques, joignait l’utile à l’agréable, pour expliquer que c’était au prix d’efforts coordonnés que nous contribuerons à réduire les dépenses de santé liées au diabète et agirons efficacement pour sa prévention.
La parole fut reprise par Mme le Docteur Drouni , pour rappeler que le mot d’ordre de l’ensemble de la communauté traitante était « l’Insulinothérapie, le plus tot possible ». En effet depuis la découverte de l’insuline, le diabète n’est plus une maladie mortelle, et les grands laboratoires ne cessent d’améliorer, les moyens d’utilisation de ce traitement qui de l’injection plus ou moins gênante est parvenue au stylo. Il n’en demeure pas moins un des fléaux mondiaux du XXIe siècle…Des efforts sont faits pour que le système de santé soit plus responsable et plus efficace pour les patients, garantissant un dépistage précoce, ainsi que l’égal accès aux médicaments pour tous.
Mr Naimi, prit la parole, pour, demander aux malades, de suivre avec attention les recommandations des médecins, qui sont toujours disponibles, pour répondre à leurs patients et leurs demande de faires attention aux recettes miraculeuses et très dangereuses, proposées aux malades souvent désespérés, par des charlatans,. Il rappela que ce commerce, parvient au delà de nos frontières, par l’intermédiaire de rabatteurs, qui l’encourage et en font, un moyen d’enrichissement.
Avant la clôture, une petite collation fut offerte décrispant, ceux qui s’impatientaient, pour partir, elle était suivit de la distribution de prospectus et dépliants très explicite sur l’alimentation du diabétique et les différentes mesures préventive qu’ils devaient prendre.