Jamel Administrateur
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| Sujet: UMP : entre Fillon et Copé, la guerre est déclarée Mer 23 Mai - 20:25 | |
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UMP : entre Fillon et Copé, la guerre est déclarée
Publié le 23.05.2012, 17h00 | Mise à jour : 20h39 En coulisses, François Fillon et Jean-François Copé fourbissent leurs armes en prévision du congrès de l’UMP qui élira à l’automne le nouveau patron du parti. «Il n'y a plus de leader naturel à l'UMP». Avec cette déclaration au «Figaro Magazine» à paraître vendredi, François Fillon déclare officiellement la guerre à son rival Jean-François Copé. Sonnant comme une contre-attaque, le secrétaire général de l'UMP estime pour sa part dans un article du «Monde» que l'ancien Premier ministre «n'a aucun soutien réel» dans le parti. Alors que l'UMP s'est lancée mardi dans la bataille des législatives et tentait jusqu'ici de préserver une certaine unité jusqu'aux élections, François Fillon et Jean-François se disputent le leadership de ce qui pourrait être l'opposition dans les cinq ans à venir. «La France a besoin d'une droite républicaine qui donne de l'espoir et qui rassemble. Depuis le départ de Nicolas Sarkozy, il n'y a plus, à l'UMP, de leader naturel. Donc, il y aura une compétition», estime l'ex chef du gouvernement dans les colonnes du «Figaro Magazine». Mais selon lui, «la compétition ne signifie pas la division». L'UMP devrait désigner son chef à l'automne 2012 Selon ses statuts, l'UMP a quatre à six mois pour organiser un congrès en cas de défaite du chef de l'Etat, et nommer un président, vraisemblablement à l'automne 2012. François Fillon affirme qu'il prendra «toute sa part, avec d'autres», à la «compétition» pour prendre les rênes du parti. En marge d'un déplacement électoral dans le Bas-Rhin, Jean-François Copé lui a implicitement répondu mercredi, en invitant «tous (ses) amis de l'UMP» à «la sagesse» et à ne «se mobiliser que pour les législatives». «Vous savez qu'il n'y a pas pire (...) que les querelles de personnes, les choix personnels d'ambition sans doute légitimes mais qui doivent arriver au juste moment. Le rôle qui a été le mien a été de veiller à la cohésion de notre équipe. Pas un seul de nos militants ne nous aurait pardonné des initiatives individuelles alors qu'ils attendaient de nous que nous soyons rassemblés», a-t-il encore lâché dans une pique à son rival. Copé voudrait débattre avec AyraultEt le secrétaire général de l'UMP continue de se poser en «chef de campagne». Selon le «Monde», il ne manque pas de rappeler qu'il est «quand même le chef du premier parti d'opposition» et continue de réclamer «un débat entre les deux tours entre M. Ayrault et [lui-même]». «La vérité», résume un hiérarque de l'UMP, «c'est que tout le monde a déjà enjambé les législatives pour se projeter dans le congrès de l'automne», où les militants éliront le président de l'UMP. «Tout le monde est déjà en train de s'épier et de se compter», admet un autre cadre du parti. A commencer par Jean-François Copé et François Fillon, promis à un duel sans merci. | |
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