La grande cantatrice Warda El Djazaïra s'est éteinte aujourd'hui
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: La grande cantatrice Warda El Djazaïra s'est éteinte aujourd'hui Ven 18 Mai - 18:41
La grande cantatrice Warda El Djazairia s’est éteinte aujourd’hui
17 mai 2012
Par Beldjillali D.
Warda El Djazaïria est décédée, aujourd’hui en fin d’aprés midi dans un hopital du Caire, à l’âge de 72 ans, victime d’une crise cardiaque, selon des sources sûres .
Son corps sera rapatrié à Alger vendredi, a-t-on appris jeudi auprès de ses proches. Warda est née en France le 22 juillet 1940 d’une mère libanaise et d’un père algérien, Mohammed Ftouki, originaire de Souk Ahras. Initiée dès son plus jeune âge par sa mère à la chanson libanaise, elle commence à chanter en 1951 à Paris, à l’âge de onze ans dans un établissement " Le Tam Tam " appartenant à son père. À l’indépendance en 1962 elle s’installée et se marie en Algérie, et où elle met un terme à la chanson jusqu’en 1972. Par la suite, elle quitte l’Algérie pour l’Égypte, où elle rencontre le compositeur Baligh Hamdi avec qu'elle épouse. Elle acquiert la célébrité en travaillant avec les plus grands compositeurs arabes, comme Mohamed Abdelwahab ou Sayed Mekawi.1972.La diva algérienne venait de participer à une campagne patriotique de l’opérateur de téléphonie mobile Nedjma avec sa chanson « Mazalwaqfine »
Forte d’un repertoire de plus de 300 chansons, Warda El Djazaïria a vendu plus de 20 millions d’albums à travers le monde.
L’enterrement aura lieu , samedi, au cimetière El Alia (Alger).
« À Dieu nous appartenons,et lui nous retournons »
VIDEO. L'annonce de sa mort sur la chaîne TV Al Arabya
Dernière édition par Jamel le Dim 20 Mai - 18:29, édité 1 fois
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Warda al-Jazairïa. la diva algérienne, est morte au Caire à 73 ans Ven 18 Mai - 20:55
CHANSON
Warda al-Jazairia, la diva algérienne, est morte au Caire à 73 ans
Créé: 18.05.2012, 11h48 - Mis à jour à 11h48
Née près de Paris, exilée en 1958, connue de Rabat à Beyrouth, Warda avait d’innombrables d’admirateurs.
Warda au micro. Un look entre l’Europe et les pays arabes. Adulée pour sa puissante voix et ses chansons d’amour, la chanteuse Warda al-Jazaïria, est décédée jeudi d’une crise cardiaque à son domicile du Caire. C’est sa famille qui a annoncé sa mort. La «Rose algérienne» était connue dans tout le monde arabe pour ses chansons patriotiques durant la guerre d’Algérie.
Née à Puteaux en 1939, de père algérien et de mère libanaise, Warda commence sa carrière à Paris dans un établissement appartenant à son père. Elle reprend alors les chansons des plus grands, Oum Koulsoum, Mohamed Abdelwahab et Abdelhalim Hafez. C’est ensuite seulement qu’elle interprète des airs composés par Sadeq Thuraya, son mentor tunisien.
Positions politiques
Connue dans le monde arabe pour ses chansons patriotiques durant la guerre d’Algérie, Warda doit quitter la France en 1958. Elle se réfugie à Rabat, puis à Beyrouth, et commence à travailler en Egypte. Elle y collabore avec des grands de la musique, comme Abdelwahab. Après l’indépendance de l’Algérie, elle retourne au pays et se marie en 1962. Mauvaise idée! Son époux l’interdit de travail. Ce n’est qu’en 1972 qu’elle reviendra au micro, sur l’intervention expresse du président Boumedienne.
Peu après, Warda s’installe définitivement en Egypte, où elle interprète quelques-unes de ses chansons les plus connues et joue dans plusieurs films. Elle atteint l’apogée de sa carrière après sa rencontre avec Baligh Hamdi, compositeur de renommée, qui devient son époux. Warda a alors d’innombrables d’admirateurs.
Des disques vendus par millions
Avec plus de 300 chansons, cette diva de la chanson d’amour a logiquement vendu plusieurs dizaines de millions d’albums. Son apothéose sur scène remonte à 2009, alors qu’elle a 70 ans. Un concert à Rabat réunit plusieurs dizaines de milliers d’auditeurs. Warda al-Jazaïria sera enterrée en Algérie.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Warda El-Djazairïa sera enterrée demain à El-Alia Ven 18 Mai - 21:01
Actualité
Vendredi, 18 Mai 2012 15:28
Warda El Djazairia sera enterrée demain à El Alia
Par : Rédaction WEB
La dépouille de chanteuse Warda El Djazairia, décédée la veille au Caire,arrivera à Alger ce vendredi 18 mai aux environs de 18heures (GMT 1), selon des sources du ministère de la culture. Un avion spécial a été affrété par les autorités algériennes pour l’occasion et devrait atterrir à l’aéroport Houari Boumedienne. Ce vendredi salat al djanaza (prière funéraire) s’est déroulée à la mosquée salaheddine à Manil, au Caire (photo) où les deux drapeaux, algérien et égyptien, étaient bien visibles sur le cercueil.
L’enterrement de Warda EL Djazairia aura lieu samedi après la prière du Dohr au cimetière d’El Alia à Alger. Avant cela, la dépouille de la défunte sera exposée au Palais de la culture pour permettre a ses nombreux fans de lui rendre un dernier un dernier hommage.
R.W
Salima
Messages : 167 Date d'inscription : 26/10/2011 Localisation : Paris
Sujet: Re: La grande cantatrice Warda El Djazaïra s'est éteinte aujourd'hui Ven 18 Mai - 21:18
Bonsoir,
Une grande cantatrice arabe s'en est allée ! Quelle grande perte pour la vraie chanson algérienne ! Warda El-Djazairïa incarnait à elle seule le lien entre le Maghreb et l'Orient avec ses chansons qu'elle interprétait avac beaucoup d'émotion, de tendresse et parfois même de tristesse.
Warda " Que Dieu ait ton âme ", toi la digne héritière d'Oum Keltoum, étoile de la chanson algérienne littéraire, à la fois la plus grande ambassadrice, de l'Etat et de la Nation Algérienne à travers le monde.
Merci pour tout ce que tu nous as donnés !
" Repose en paix, Chère Warda, dans la terre natale de tes ancêtres, l'Algérie qui t'aime et qui ne t'oubliera jamais ! "
Avec beaucoup d'émotion et tristesse,
Salima
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Icône de la chanson arabe, Warda El Djazaïria est décédée : La Diva s'en va Sam 19 Mai - 9:10
ICÔNE DE LA CHANSON ARABE, WARDA EL DJAZAÏRIA EST DÉCÉDÉE
La Diva s'en va
Samedi 19 Mai 2012
Par Ahmed HASSAN-BEY
La grande cantatrice recevant une distinction du chef de l'Etat La grande cantatrice algérienne de la chanson arabe, Warda El Djazaïria, est morte jeudi soir au Caire suite à un arrêt cardiaque. Ella avait 72 ans.
La maladie - sa mort avait même été prématurément annoncée - a eu raison de la ténacité de la grande cantatrice algérienne de la chanson arabe, Warda El Djazaïria, qui acheva son parcours jeudi soir suite à un arrêt cardiaque. La grande Diva a mené de fait une carrière artistique atypique qui la propulsa au faîte de la chanson arabe au même titre que les «grands ténors», Oum Kalsoum, Mohammed Abdelwahab, Farid El Attrache et autre Abdelhalim Hafez. Entrée dans ce Panthéon de l'art arabe par la grande porte, Warda a su, par sa précocité et par sa verve, et surtout sa puissante voix, renouveler et enrichir un genre arabe qui perdait peu à peu ses précurseurs. Précoce, car la jeune Warda débuta très tôt dans la chanson, encouragée, faut-il le souligner, par son père, Mohamed Ftouki, qui décela rapidement les qualités vocales de sa fille. Mohamed Ftouki, originaire de Souk Ahras, marié à une Libanaise, dirigeait à Paris, dans le Quartier latin, un établissement, le Tam-Tam, où Warda commença sa longue carrière artistique. En fait, Warda est née en région parisienne, à Puteaux, en 1940. A onze ans, en 1951, Warda était déjà un petit prodige enchantant les connaisseurs par une voix divine, en reprenant les succès d'Oum Kalsoum et Mohamed Abdelwahab, notamment. En tout état de cause, son père ne s'y trompa pas et encouragea sa fille en mettant à sa disposition tous les moyens lui permettant d'acquérir la maîtrise de sa voix afin de s'ouvrir aux chemins de la gloire dans un milieu très difficile et aléatoire. Si elle se fit connaître en reprenant les «tubes» des maîtres de la chanson égyptienne, elle fit aussi preuve très tôt d'une maturité exemplaire, chantant la révolution, une voix qui a brillamment chanté l'amour qu'elle portait à son pays, qu'elle ponctua par les dons de ses recettes de production au mouvement de Libération, en guise d'aide au FLN. Un geste rare pour une adolescente qui avait alors 15 ans. En chantant juste, Warda avait trouvé sa voie. Son père, sa soeur et son frère (Nadia et Messaoud) l'aidèrent puissamment, singulièrement durant la période de la guerre de Libération ou, délaissant les chansons d'amour, se lança corps et âme dans la chanson patriotique qui a contribué à la faire connaître dans l'ensemble du Monde arabe. Son militantisme pro-FLN la fera rapidement remarquer par les autorités françaises, obligeant la jeune artiste à quitter, en 1958, Paris pour Rabat d'abord, Beyrouth, patrie de sa mère, ensuite.
L'Indépendance de l'Algérie lui ouvre de nouveau les portes du pays où elle revient en 1962. C'est cette même année, 1962, qu'elle convola en justes noces. Mais ce mariage se révéla néfaste pour sa carrière artistique puisque son mari lui a interdit désormais de chanter, arrêtant net l'élan d'une chanteuse en pleine maturité artistique. Paradoxalement, c'est le président Houari Boumediene qui la remit sur orbite en lui demandant en 1972, de chanter pour le 10e anniversaire de l'Indépendance. Malgré ses dix années sabbatiques forcées, la Diva ne perdit rien au change, triompha lors d'un retour sur scène qui s'avéra être une véritable apothéose. Pour ce retour glorieux, Warda se fit accompagner par un orchestre égyptien traçant pour ainsi dire la trajectoire qui s'ouvrait à elle, notamment du fait du vieillissement des grands ténors cairotes. Ce retour au-devant de la scène artistique occasionna, toutefois, le clash entre Warda et son époux qui demanda le divorce. Cela facilita en fait la décision de la grande cantatrice algérienne de se consacrer dorénavant et totalement à la musique. Qui mieux que l'Egypte pour parfaire une vocation qui n'avait plus qu'à éclater au zénith de la chanson orientale? Warda remplaçant au pied levé, la défunte grande Diva égyptienne Oum Kalsoum dans le coeur des amoureux d'un genre qu'elle participa grandement à renouveler et à préserver. Sa rencontre avec le virtuose Baligh Hamdi, qui deviendra son époux, donnera encore à l'artiste algérienne de s'épanouir, maîtrisant désormais, son art. Les grands auteurs et compositeurs égyptiens se disputaient alors l'honneur de lui écrire des chansons. Des grands compositeurs comme Mohammed Abdelwahab, Ryadh Soumbati, Hilmi Bakr et Sayed Mekawi, notamment, écrirent et composèrent des chansons pour Warda. C'était la gloire. Cela lui fit franchir une autre étape, celle de tenir de grands rôles en jouant la comédie dans des films égyptiens.
En 1990, elle fit un nouveau come-back avec un retour éclatant, après un recul qui dura quelques années, avec Nagham el Hawa compilation d'arrangement classique et moderne. Les nostalgiques de Warda pourront se rassasier des notes des plus célèbres chansons telles que Harramt ehibbek, Hikeyti maâ ezzamen ou Batwaniss bik. Car ses mélodies survivront à une disparition qui laisse toutefois un vide dans ce créneau spécifique de la chanson arabe.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Les dirigeants égyptiens boudent ses obsèques : La deuxième mort de Warda Lun 21 Mai - 15:47
LES DIRIGEANTS ÉGYPTIENS BOUDENT SES OBSÈQUES
La deuxième mort de Warda
Lundi 21 Mai 2012
Par Brahim TAKHEROUBT
La dépouille de la Diva soulevée par un clark Ni pour Warda, et encore moins pour Ben Bella, grand ami de Nasser, qui tous deux ont vécu en Egypte et bu l'eau du Nil, les dirigeants du Caire n'ont exprimé une quelconque compassion, ni message officiel, tout en s'abstenant de dépêcher une délégation pour assister à leurs obsèques. Après l'épisode d'Oum Dormane, il est temps de nous interroger sur leurs propres sentiments à notre égard. Que nous veulent-ils?
Mais que se passe-t-il donc entre Alger et Le Caire? Un vent de mépris et de suspicion souffle entre les deux capitales. La cause? Les conditions dans lesquelles la grande cantatrice Warda a été transférée du Caire vers Alger soulèvent nombre de questionnements et suscitent une réprobation générale en Algérie. Des photos montrant la dépouille de la Diva soulevée par un clark de manutention ont créé un véritable buzz sur la Toile. Notre ambassadeur au Caire, Nadir Larbaoui, s'est retrouvé seul ainsi par la force des choses, sans l'aide d'une quelconque autorité ou institution égyptienne à assumer la lourde mission de gérer les obsèques de la défunte dans un temps très réduit et de manière digne. Pourtant il avait, avec ses proches collaborateurs, saisi dans les minutes qui ont suivi l'annonce du décès, les autorités compétentes au Caire pour assurer la suite de cet événement douloureux ayant affecté la majorité du peuple égyptien connu pour ses sentiments de solidarité. Pas moins de trois ministères ont été saisis par notre ambassadeur pour s'enquérir des mesures qu'ils comptaient prendre avant le rapatriement de la défunte à Alger. Il s'agit des ministères égyptiens des Affaires étrangères, de la Culture et celui de l'Information. Silence radio. Ces institutions n'ont pas daigné répondre aux sollicitations de l'ambassade algérienne au Caire, ni charger leurs collaborateurs de prendre attache avec les représentants algériens. Black-out total de la part des Egyptiens.
Après de longues heures d'attente, alors que l'avion dépêché par la présidence algérienne était sur le tarmac de l'aéroport, la réalité a fini par prendre le dessus. Les Egyptiens n'ont exprimé aucun désir de lui organiser une cérémonie de recueillement ni dans un endroit officiel au Caire, encore moins au salon d'honneur de l'aéroport où devait logiquement s'y trouver une délégation pour saluer la dépouille de celle qui a aimé et adoré l'Egypte. Face à cette absence de réactivité des autorités égyptiennes, à la limite du mépris, l'ambassadeur algérien a pris la décision de transférer la dépouille dans une ambulance. Arrivée à l'aéroport, la délégation algérienne a été surprise mais aussi choquée de constater l'absence d'un quelconque représentant égyptien. Pis encore, la dépouille a été soulevée à l'aide d'un clark de manutention! Les conditions dans lesquelles ont eu lieu ces faits déplorables et ces dérapages ont été violemment critiqués par la presse égyptienne dans son édition d'hier. Il ne peut en être autrement surtout que la grande artiste a porté dans son coeur aussi bien l'Algérie que l'Egypte.
L'offense n'a pas été perpétrée contre la défunte Warda mais contre l'Egypte et par des Egyptiens qu'elle avait pourtant si chéris à chaune de ses oeuvres. Plus grave, les autorités égyptiennes n'ont pas dépêché à Alger une délégation officielle du gouvernement et des artistes. Seulement voilà, les Egyptiens ne sont pas à leur premier manquement. Déjà, lors du décès de l'ancien président Ahmed Ben Bella, aucune réaction officielle n'est venue du Caire au moment où les Marocains et Tunisiens ont dépêché à Alger, des délégations officielles. Les Egyptiens ont adopté une position équivoque par rapport à la longue tradition des relations entre les deux pays. D'autant plus que Ahmed Ben Bella n'est pas un inconnu en Egypte. Il y a vécu et même côtoyé Gamal Abdel Nacer avec qui il a porté l'étendard du panarabisme. Les valeurs du grand peuple égyptien à la culture plusieurs fois millénaire viennent d'être foulées aux pieds par ceux-là mêmes qui prétendent aujourd'hui présider aux destinées de l'Égypte de l'après-révolution.
Encore une fois, l'ambassadeur d'Algérie au Caire, Nadir Larbaoui, est entré par la grande porte de l'histoire. Il a été le premier à être informé du décès de la Diva, à prendre les dispositions nécessaires pour ne pas heurter le peuple égyptien et à informer Alger dans les temps requis. Les autorités égyptiennes ont raté un autre rendez-vous avec Alger. Ce malheureux épisode ajouté a celui du décès de l'ancien président Ahmed Ben Bella ne viennent-ils pas confirmer le parjure d'une partie de l'élite égyptienne à l'égard de leur devoir envers l'Algérie? L'épisode d'Oum Dormane, au Soudan, en 2010, n'avait-il pas fini par livrer tous ses secrets lorsque l'on sait que ses commanditaires, Djamel Moubarak, le président de la Fédération égyptienne de football, et certains journalistes ayant insulté nos Chouhada et brûlé notre drapeau, ont fini par avouer qu'ils étaient les seuls instigateurs de ce forfait contre le peuple algérien?
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La grande cantatrice Warda El Djazaïra s'est éteinte aujourd'hui