Jamel Administrateur
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| Sujet: Les militants UMP appellent au «rassemblement bleu-blanc-rouge» Mer 2 Mai - 4:12 | |
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Les militants UMP appellent au «rassemblement bleu-blanc-rouge»
Mis à jour le 01/05/2012 à 21:53 | publié le 01/05/2012 à 19:35
Des partisans de Nicolas Sarkozy sur la place du Trocadero, mardi. REPORTAGE - Les partisans de Nicolas Sarkozy réfutent un virage à droite du candidat dans l'entre-deux-tours, qui parle selon eux à tous les Français. Pour les militants UMP, le second tour de la présidentielle dimanche sera serré. Mais si certains affichent un optimisme sans bornes, prédisant la victoire de Nicolas Sarkozy, d'autres dévoilent un espoir modéré, voire une inquiétude. Pour ces derniers, le rassemblement autour du travail mardi au Trocadéro, à Paris, devait montrer la mobilisation du camp de la majorité. Avec 200.000 personnes - chiffre annoncé par Nicolas Sarkozy au début de son intervention -, l'objectif semble atteint. Deuxième étape de la conquête des voix: le débat de mercredi soir entre les candidats. «Nous nous sommes déplacés au Trocadéro avec mon mari car on considère qu'il y a péril en la demeure et que la situation est plus que chaude pour Nicolas Sarkozy. Mais j'espère que le débat va lui permettre d'inverser le rapport de force», s'inquiète Claudie Froidefond, enseignante à la retraite. «Je pense que rien n'est gagné, ni perdu, renchérit Théo, syndicaliste de 35 ans. Le débat va être très important car on va découvrir les faibles compétences économiques de François Hollande face à un Nicolas Sarkozy qui, lui, connait tous ses dossiers. Il peut donc prendre l'avantage». «Par contre, s'il perd dimanche, on sera là dans trois mois pour protester, c'est certain», prédit le jeune homme, qui se dit toutefois «plutôt optimiste». «Hollande n'arrive même pas à gérer son budget de campagne!»Les plus confiants multiplient les pronostics. «Nicolas Sarkozy va gagner à 50,8 dimanche, je ne me fais aucun souci, affirme Jean-Maurice Merlière, militant UMP. Si François Hollande passe, nous reviendrons à l'époque de la IVe République. Les Français sont intelligents, ils vont réfléchir d'ici dimanche et voter dans le bon sens». Guillaume, sympathisant UMP venu avec sa femme et leur enfant en bas âge, parie sur une victoire à 50,5%. Pour lui, «les Français vont réaliser que François Hollande est incompétent». «Il n'arrive même pas à gérer son budget de campagne!», ironise le jeune père de famille. Sur la main tendue de Nicolas Sarkozy aux électeurs du Front national, les militants sont en revanche unanimes: le candidat n'a pas changé son discours depuis son entrée en campagne. «Marine Le Pen appelle au rassemblement bleu marine, nous au rassemblement bleu-blanc-rouge», explique des militants UMP venus de l'Essonne. Le ton est donné. «Il n'y a pas eu de virage à droite, Nicolas Sarkozy parle à tous les Français», affirment-ils. «Le président a gardé la même ligne, notamment sur l'immigration qu'il veut diviser par deux. Et ceux qui ne sont pas d'accord avec ça sont ceux qui ne vivent pas dans des quartiers où il y a des immigrés», souligne un sympathisant UMP de 79 ans. Avant de poursuivre: «Quand il y a peu d'immigrés, ils sont accueillis avec affection, quand il y en a beaucoup avec indifférence et quand il y en a trop, ils sont rejetés.» Théo évoque, lui, la valeur travail, «qui n'appartient ni à la gauche ni à la droite, mais à tout le monde». «Il faut voter utile dimanche, qu'on aime ou non Nicolas Sarkozy, car lui seul sait gérer la situation», conclut le syndicaliste. «Des divergences avec le FN pas insurmontables»Le ton est moins unanime sur la stratégie que devra adopter l'UMP en cas de triangulaires UMP-PS-FN aux législatives de juin prochain. Alors que beaucoup refusent toute alliance avec le parti de Marine Le Pen, d'autres l'envisagent comme une possibilité. «Nous avons des points communs avec le FN, mais aussi des divergences notamment sur l'Union européenne et l'euro. Mais ces différences de point de vue ne sont pas insurmontables. Si Marine Le Pen change sa position sur l'Europe, pourquoi pas faire des alliances?», assure un militant venu du Val-d'Oise. Guillaume, sympathisant UMP, va même plus loin: «Comme au début de son quinquennat où Nicolas Sarkozy avait fait une ouverture à gauche, on pourrait aussi envisager un ou deux ministres FN au gouvernement, à condition bien sûr qu'ils soient compétents, et non pas pour des raisons électoralistes.» | |
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