Jamel Administrateur
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Pays-Bas : le Premier ministre démissionnaire appelle à la rigueur
Publié le 24.04.2012, 19h14 | Mise à jour : 20h52
Le Premier ministre démissionnaire néerlandais Mark Rutte a indiqué s'attendre à des élections législatives anticipées le 12 septembre.
Le Premier ministre démissionnaire néerlandais Mark Rutte a appelé mardi le parlement à soutenir malgré tout les mesures de réduction du déficit public souhaitées par son gouvernement. A priori vendredi, le conseil des ministres devrait fixer au 12 septembre la date d'élections législatives anticipées.
«L'économie trébuche, le marché du travail est sous pression et la dette publique augmente plus vite que nous ne pouvons nous le permettre, c'est une réalité à laquelle nul ne peut échapper», a argumenté le Premier ministre libéral ce lundi au parlement. Même s'il n'a plus une majorité suffisante, depuis le départ samedi du parti d'extrême droite islamophobe de Geert Wilders de la coalition gouvernementale, il souhaite que les élus de l'opposition fassent le «nécessaire pour sortir les Pays-Bas de cette situation économique difficile». Gerrt Wilders avait refusé d'approuver un paquet de mesures qui auraient permis, selon le gouvernement, d'économiser 14,4 milliards d'euros, ramenant le déficit public à 2,8% du PIB en 2013, sous la norme européenne des 3%. «Ma loyauté va en premier lieu aux Pays-Bas, et non à Bruxelles», a-t-il déclaré devant le parlement. «Nous sommes les maîtres dans notre propre maison, les maîtres dans notre propre pays». Pour les travaillistes, la règle européenne peut être enfreinteLe paquet de mesures sur la table des négociations prévoyait notamment une légère hausse de la TVA, un gel du salaire des fonctionnaires et une réduction du budget alloué à la santé et à l'aide aux pays en développement. «C'est un paquet de mesures qui étouffe trop le citoyen», a soutenu l'extrémiste : «Nous l'avons dit depuis le premier jour et nous l'avons répété sept semaines durant, la règle des 3% n'est pas sacro-sainte pour nous». Le chef de file du parti travailliste PvdA Diederik Samsom, deuxième force politique du pays avec 30 sièges de députés sur 150, a quant à lui suggéré de ne pas «s'accrocher à tout prix aux 3%». Le parti de Mark Rutte s'est finalement dit «prêt à négocier» sur le budget de rigueur qui doit être soumis à la Commission européenne pour lundi, a admis Stef Blok, le chef du groupe parlementaire libéral VVD, assurant toutefois qu«'il est évident que le déficit public doit être réduit». | |
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