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 Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella

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Jamel
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MessageSujet: Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella   Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Icon_minitimeMer 11 Avr - 16:13

Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Logo-aps

Algérie :

(APS) mercredi 11 avril 2012 16 : 59

Décès de l’ancien président de la République Ahmed Ben Bella

Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Ahmed Ben Bella

ALGER - Le premier président de l’Algérie indépendante (1962-1965), Ahmed Benbella, est décédé mercredi à Alger à l’âge de 96 ans, a appris l’APS auprès de ses proches.

Ahmed Benbella qui est décédé à son domicile familial à Alger, avait été admis, rappelle-t-on, à deux reprises, il y a plus d’un mois, à l’hôpital militaire d’Ain Naadja, suite à un malaise.
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MessageSujet: Re: Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella   Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Icon_minitimeMer 11 Avr - 16:58

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Algérie : Ahmed Ben Bella est mort

Publié le 11/04/2012 à 18:12

Le premier président de l'Algérie indépendante s'est éteint à l'âge de 96 ans.


Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Ben-bella-algerie-511795-jpg_377549
Ahmed Ben Bella, ici en 1965.

Ben Bella aura tout juste eu le temps de voir les 50 ans de la République algérienne, dont il fut le premier président entre 1962 et 1965. Une figure historique est morte. Une figure surprenante, qui, avant de s'illustrer dans la lutte armée, avait joué aussi un an pour l'Olympique de Marseille et pour équipe de France militaire. Au cours de sa longue existence - il est né en 1916 -, Ben Bella aura fait trois séjours en prison. Chacun d'entre eux illustre une facette de son combat.

Le 13 mai 1950, il tombe une première fois aux mains des Français, alors qu'il se cache depuis près d'un an. Depuis le fameux casse de la poste d'Oran dont il fut un des organisateurs avec Aït Ahmed. Il s'agit alors de financer l'Organisation spéciale (OS), bras armé du parti du Peuple algérien. À cette époque, l'insurrection est prévue pour 1949. Elle n'aura lieu, on le sait, que cinq ans plus tard, le 1er novembre 1954. Fin janvier 1949, Ben Bella n'est qu'un ancien adjudant de l'armée française, décoré par de Gaulle en Italie - il reviendra souvent sur cette scène et son admiration pour son ancien ennemi - et il est responsable de l'OS pour l'Oranie.

Un homme de l'Ouest

Ben Bella est un homme de l'Ouest, il n'est même pas algérien, puisque ses deux parents sont nés marocains. Il n'obtiendra la nationalité algérienne qu'en 1962, lors de la fondation de l'État. C'est lui qui fournit le tuyau de la grande poste d'Oran, le premier grand coup d'éclat de la lutte armée. Comme beaucoup de ses membres, Ben Bella a été marqué par la répression sanglante des manifestations de Sétif, le 8 mai 1945. Au début, les Français croient que le casse a été réalisé par des malfrats. Ils mettront près d'un an à comprendre qu'il s'agit d'une opération pour financer une organisation paramilitaire de 2 000 membres. Lorsqu'il est arrêté, en mai 1950, Ben Bella est devenu le chef de l'OS. Il va rester deux ans en prison. Il mettra à profit ce séjour pour apprendre l'arabe, car le français est sa seule langue. En mars 1952, il s'évade dans des conditions rocambolesques, avant d'être exfiltré au Caire.

Le 22 octobre 1956, un avion transportant quelques-uns des chefs historiques du FLN en exil au Caire (la délégation extérieure) est contraint d'atterrir à Alger. Ben Bella se rendait du Maroc vers la Tunisie pour un congrès avec les chefs d'État maghrébins. C'est une prise historique pour les militaires français qui imposent cette action au gouvernement socialiste - Guy Mollet, Alain Savary -, qui est furieux, mais qui s'incline. En réalité, la France surestime le poids de Ben Bella, très populaire, haut en couleur, mais isolé au sein du FLN : on est à l'époque, après le congrès de la Soummam d'août 1956, au début d'une guerre des chefs - l'intérieur, les maquis, contre les chefs en exil au Caire, les politiques contre les militaires accusés de ne pas fournir assez d'armes - qui n'aura pas lieu.

Il aurait voulu être le Nasser algérien

Car, à la descente de leur avion, Ben Bella et ses acolytes se retrouvent menottés et conduits en prison, d'abord en Algérie puis sur l'île d'Aix, gardée par 150 gendarmes. Les habitants de l'île ne gardent pas un très bon souvenir de cette époque. Durant cette période, Ben Bella réussit de sa prison à être nommé vice-président du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne). Sa mouvance, très influencée par Nasser, est sur le point de triompher.

Libéré en 1962, Ben Bella bénéficie de l'aura du prisonnier. Il lui faudra cependant batailler et éliminer certains de ses rivaux pour être élu à la fin de l'année 1962, après avoir manifesté des désaccords avec le GPRA et le contenu des accords d'Evian. En 1963, il est nommé aussi Premier ministre. Il concentre tous les pouvoirs alors même qu'il tente une politique calquée sur le modèle égyptien. Il aurait voulu être le Nasser algérien. Il donne les terres des pieds-noirs aux paysans, distribue les usines aux ouvriers, met en place un rêve d'auto-gestion, qui va vite se heurter à la réalité, au FLN et aux militaires. Il est plus préoccupé de sa gloire, des affaires diplomatiques que des réalités d'un pays à qui il proposa toutefois une voie originale. Que serait devenue l'Algérie si Ben Bella était resté au pouvoir ? C'est la grande question, insoluble, qu'on est en droit de poser.

Exil

En 1965, il est renversé par son ministre de la Défense, Boumedienne, qui l'envoie croupir en prison. Commence un troisième séjour qui durera jusqu'en 1979. Il échappe de peu à une condamnation à mort : de Gaulle, selon Ben Bella, aurait plaidé en sa faveur.

Après un exil de dix ans à Lausanne, il est revenu en Algérie en 1990, où il soutenait, malgré quelques réserves, Bouteflika, qu'il appelait son "petit frère". Dans une longue interview donnée l'an dernier à Renaud de Rochebrune pour le magazine Jeune Afrique, il revisitait toute l'histoire de la guerre d'Algérie en s'attribuant systématiquement le beau rôle - surtout pour l'insurrection du 1er novembre 1954, où il ne fut pas décisionnaire -, disqualifiant ses anciens camarades de lutte. Des déclarations à l'image du personnage, populaire, grande gueule et égocentrique.

À lire : la Guerre d'Algérie vue par les Algériens. Renaud de Rochebrune, Benjamin Stora. Éditions Denoël.
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MessageSujet: Décès de Ahmed bel Bella, premier président de l'Algérie   Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Icon_minitimeMer 11 Avr - 18:53

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Décès de Ahmed Ben Bella, premier président de l'Algérie

11.04.2012 à 18h23 • Mis à jour le 11.04.2012 à 19h46

Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Arton7524-67fd0
Ahmed Ben Bella a présidé l'Algérie indépendante de 1963 à 1965.

Ahmed Ben Bella, premier président de l'Algérie indépendante, est mort mercredi 11 avril à Alger à l'âge de 95 ans, a annoncé l'agence APS citant ses proches. Il avait été admis à deux reprises, il y a plus d'un mois, à l'hôpital militaire d'Ain Naadja, après un malaise.

Ce pionnier de la guerre d'indépendance avait accédé au pouvoir en 1962, avant d'être renversé en 1965 par un de ses compagnons et ministre de la défense, le colonel Houari Boumediène. Il présidait depuis 2007 le Groupe des sages de l'Union africaine, chargé de la prévention et de la gestion des conflits en Afrique.

UN DES PRINCIPAUX DIRIGEANTS DU FLN

Militant indépendantiste de la première heure, Ahmed Ben Bella est né le 25 décembre 1916 à Maghnia, à la frontière marocaine, où s'étaient installés ses parents, paysans pauvres du Sud marocain. Après des études secondaires à Tlemcen, Ben Bella fait son service militaire dans l'armée française. En 1944, il est cité quatre fois à la bataille de Monte Cassino (Italie) et décoré de la médaille militaire par le général de Gaulle.

Dirigeant de l'Organisation spéciale, créée pour préparer le soulèvement armé du 1er novembre 1954 contre la France, il se distingue en organisant le hold-up de la poste d'Oran pour lui procurer des fonds. Arrêté et condamné à huit ans de prison, il s'évade en 1950 et rejoint Le Caire où il devient, dès sa création, un des principaux dirigeants du Front de libération nationale à l'extérieur.

Les présidents égyptien et algérien, Nasser et Ben Bella, en 1963, en Algérie. | AFP/MELET
Dans la capitale égyptienne, il se lie d'amitié avec le président Gamal Abdel Nasser, patron des "officiers libres", qui deviendra son mentor politique et apportera un soutien multiforme à sa demande au soulèvement algérien.

DEUX ANS DE PRÉSIDENCE DE L'ALGÉRIE

Arrêté de nouveau en 1956, il passe le reste de la guerre d'indépendance en prison en France, où, en désaccord avec les dirigeants politiques de la révolution algérienne, il prend le parti du chef de l'état-major général de l'Armée de libération nationale, Houari Boumediène.

Libéré en mars 1962 à la signature des accords d'Evian, il démissionne rapidement de son poste de vice-président du Gouvernement provisoire de la République algérienne pour former un bureau politique chargé de prendre en main les destinées de l'Algérie indépendante.

Le 3 août, il fait son entrée dans Alger soutenu par les chars du colonel Boumediène. L'Assemblée constituante l'investit comme président du conseil le 27 septembre 1962 et il est élu président de la République en septembre 1963. Il est destitué le 19 juin 1965 par Houari Boumediène, arrêté et mis au secret sous haute surveillance de l'armée.

DOSSIERS INTERNATIONAUX

En 1981, gracié et libéré par le successeur de Boumediène, Chadli Bendjedid, Ben Bella s'exile pour un temps à l'étranger et fonde le Mouvement pour la démocratie en Algérie (MDA) sans parvenir à mobiliser.

Rentré à Alger en septembre 1990, il se retire de la vie politique et se consacre à des dossiers internationaux (Palestine, Irak) et rejoint les "altermondialistes" dans leur lutte contre "la mondialisation capitaliste". Ben Bella va prôner la "réconciliation nationale" avec les islamistes algériens, en se rapprochant du président Abdelaziz Bouteflika, ancien bras droit de Boumediène.
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MessageSujet: L'Algérie en deuil d'Ahmed Ben Bella   Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Icon_minitimeMer 11 Avr - 21:28

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L'Algérie en deuil d'Ahmed Ben Bella

Mis à jour le 11/04/2012 à 22:39 | publié le 11/04/2012 à 20:15


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L'ancien président algérien Ahmed Ben Bella.

Le premier président de l'Algérie est décédé à 96 ans, l'année du cinquantième anniversaire de l'indépendance de son pays.

Ahmed Ben Bella est mort hier à Alger. Combattant infatigable de l'indépendance de l'Algérie et de la cause arabe, il fut le premier président de la toute nouvelle république algérienne entre 1962 et 1965. Figure emblématique de la guerre d'Algérie, il a su attirer sur lui les projecteurs de la presse internationale en se présentant comme le champion de la lutte contre le colonialisme occidental et le défenseur du panarabisme. «Il faut faire l'Union du Maghreb, déclarait-il encore dans Jeune Afrique en mai 2011. C'est tout à fait possible. Comment pourrais-je penser autrement alors que, même si je suis né en Algérie, même si j'ai été le chef de la rébellion algérienne, ma mère et mon père étaient tous deux marocains.»

C'est pourtant dans les rangs de l'armée française qu'il avait commencé sa carrière. Il était né en 1916 dans une famille paysanne à Marnia, localité d'Oranie proche de la frontière marocaine. Lycéen à Tlemcen, l'une des cités prestigieuses de l'Islam, il conquit le grade de sergent des tirailleurs algériens pendant la campagne d'Italie, puis fut nommé adjudant des tabors marocains. Sa conduite au feu pendant la bataille de Monte Cassino en 1944 lui valut d'être décoré de la médaille militaire par le général de Gaulle en personne.

Le massacre de Setif en 1945 sera déterminant dans son engagement pour l'indépendance de l'Algérie. Membre du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), lui-même issu du Parti populaire algérien (PPA), il fonde en Oranie l'Organisation spéciale (OS), bras armé du MTLD. Ce dernier a besoin d'argent. En 1950, Ben Bella attaque la poste d'Oran, se fait arrêter avec ses complices. Il se retrouvera à la prison de Blida, dont il s'évadera en 1952. Il expliquait il y a quelques mois que cette attaque était l'un des faits d'armes dont il était «le plus fier». L'argent volé servira à financer le groupe de militants chargé de préparer la lutte armée contre le colonisateur. Il part ensuite pour Le Caire - ce sera son premier exil -, d'où il entreprend la préparation d'une insurrection qui explosera le jour de la Toussaint 1954.

Il ne connaîtra pas la rude vie des maquis. Chargé au Caire des relations extérieures du Front de libération nationale (FLN) algérien, il part en octobre 1956 pour le Maroc qui, de même que la Tunisie, apporte son appui aux insurgés.

Renversé par Boumedienne

C'est alors que les autorités françaises le rendront involontairement célèbre dans le monde entier. À son retour vers Le Caire, son avion - un appareil marocain - est détourné sur Alger par l'armée de l'air française. Le voici une nouvelle fois emprisonné, en France métropolitaine, avec ses compagnons de route, dirigeants éminents du FLN. La couverture médiatique de cette arrestation en fera le symbole de la lutte pour l'indépendance du peuple algérien.

Les accords d'Évian (mars 1962), qui marquent la fin de la guerre d'Algérie, lui rendent du même coup la liberté. En juillet, l'Algérie étant devenue officiellement indépendante, Ben Bella y revient en triomphateur. Son passé et son emprisonnement ont fait de lui une figure mythique. Il signe un pacte avec «l'armée des frontières» de Boumedienne, dont il finira par devenir l'otage.

Pendant trois ans, il applique une politique résolument marquée à gauche. Il multiplie les nationalisations, les créations de coopératives. Il dirige aussi la violente répression contre la révolte kabyle en 1963. Il déclenche en octobre 1963 la guerre des sables contre le Maroc avec le soutien de l'Égypte et de Cuba. Il tend la main aux Soviétiques et à la Chine communiste. Son credo est la défense du tiers-monde face aux puissances coloniales. Il veut devenir l'un des leaders de ce combat. Mais l'armée algérienne ne lui en laissera pas le temps. Il est renversé par un coup d'État militaire dirigé par Houari Boumedienne en 1965.

Exilé en France

Ahmed Ben Bella restera emprisonné pendant quatorze ans - on croira même, pendant un temps, qu'il a été discrètement «liquidé» par son successeur. Installé en France en 1981, il croit pouvoir jouer à nouveau un rôle politique. Il crée le Mouvement pour la démocratie en Algérie (MDA), s'allie un moment avec un autre exilé, le Kabyle Hocine Aït Ahmed, l'un des «chefs historiques» de la révolution algérienne.

En septembre 1990, il retourne en Algérie. Le pays vient de vivre des élections locales qui ont montré le poids électoral du Front islamique du salut (FIS). Ahmed Ben Bella se déclare prêt à travailler avec le FIS alors que les élections législatives à venir semblent déjà quasi gagnées par les islamistes. Par ailleurs, Ahmed Ben Bella fera des déclarations tonitruantes sur l'Irak, affirmant que des dizaines de jeunes Algériens sont prêts à aller se battre aux côtés de l'armée de Saddam Hussein, pour défendre l'Irak contre l'agression occidentale. «Les Algériens iront combattre, car là-bas ce sont les intérêts de tous les Arabes qui sont menacés et nous assistons à la naissance d'une croisade, une autre croisade lancée contre les peuples arabes», déclarait-il dans Le Figaro le 29 septembre 1990. Mais le temps des enthousiasmes qui ont marqué les débuts de l'indépendance est bien révolu. L'armée décide d'interrompre le processus électoral. Ce sera le début des années noires pour le pays et d'un nouvel exil, cette fois en Suisse, pour le héros de l'indépendance.

Il était rentré en Algérie depuis quelques années. Il avait assisté à la prise de fonctions de Bouteflika en 2009. Il confiait, toujours dans Jeune Afriquede juin dernier, au sujet du président actuel de l'Algérie: «Il y a des moins et des plus chez lui, pour l'instant, c'est le moins mauvais et je m'en contente», ajoutant: «L'Algérie, vous savez, ce n'est pas un pays facile».

Mercredi soir, un deuil national de huit jours a été décrété en Algérie. Les funérailles nationales de Ben Bella auront lieu vendredi à Alger.

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MessageSujet: Le président Bouteflika décrète un deuil de 8 jours   Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Icon_minitimeMer 11 Avr - 21:36

Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Logo-el-moudjahid-329969f

Décès du premier Président de la République Ahmed Ben Bella

Le Président Bouteflika décrète un deuil de 8 jours

PUBLIE LE : 12-04-2012 | 0:00


Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Ben-bella-actualite2-26536--337332e
D.R

Le premier président de l'Algérie indépendante (1962-1965), Ahmed Ben Bella, est décédé hier à Alger à l'âge de 96 ans, a appris l'APS auprès de ses proches. Ahmed Ben Bella qui est décédé à son domicile familial à Alger, avait été admis, en février dernier, à l'hôpital militaire Mohamed-Seghir-Nekkache (Aïn Naâdja), suite à un malaise. Membre fondateur de l'Organisation de l'union africaine (OUA), il présidait, depuis 2007, le Groupe des sages de l'Union africaine (UA).

Les funérailles de l’ancien Président de la République, Ahmed Ben Bella, auront lieu demain 13 avril au Carré des martyrs au cimetière d’El Alia (Alger) après la prière du Dohr, a-t-on appris auprès de la Présidence de la République. Par ailleurs, le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a décrété un deuil national de huit jours à compter d’hier sur l’ensemble du territoire national, a-t-on précisé de même source. Afin de permettre aux membres des corps constitués et à la population de se recueillir à la mémoire du regretté défunt, sa dépouille sera exposée au Palais du Peuple (Alger) aujourd’hui, à partir de mid.

Le sage de l’Afrique s’en est allé

l Le premier président de l'Algérie indépendante, M. Ahmed Benbella, est décédé hier à son domicile familial à Alger à l'âge de 96 ans. Malade depuis plusieurs mois, celui qui avait présidé aux destinées de l’Algérie durant les trois premières années de son indépendance (1962-1965), avait été admis, à deux reprises, il y a plus d'un mois, à l'hôpital militaire d'Aïn Naadja, suite à un malaise. Ses proches avaient néanmoins affirmé que son état s’était amélioré après sa sortie de l’hôpital. Profondément affecté, selon son biographe, Mohammed Benelhadj, par la mort de son épouse Zohra en avril 2008, il a cependant poursuivi ses activités. Ses apparitions publiques, devenues de plus en plus rares, étaient guettées par les journalistes dans l’espoir de lui arracher une confidence ou une déclaration tant ils savaient que cet homme était à lui seul une bibliothèque.

«Toutes les fois qu'un moudjahid disparaît, indépendamment de sa position dans la pyramide de la Révolution, nous enterrons avec lui une partie de l'histoire, et une information précieuse s'en va si elle ne venait pas à être enregistrée et répertoriée», avait affirmé le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans son message adressé au SG de l’ONM à la veille de la tenue du 11e congrès de l’organisation. Des mots qui prennent toute leur signification après la disparition du premier président de l’Algérie post-indépendance. Et pour cause! C’est une page de son histoire qui s’en trouve tournée. Triste ironie du sort, c’est à la veille de la célébration du cinquantenaire de son indépendance que l’Algérie voit disparaître son premier président. Mais l’histoire retiendra à jamais le nom de Ahmed Ben Bella, un moudjahid et un homme politique né le 25 décembre 1916 à Maghnia, dans la wilaya de Tlemcen où il fit ses études secondaires. Comme tous ses concitoyens, il a été profondément marqué par les massacres du 8 mai 1945. Son parcours militant est digne des plus grands hommes ayant contribué au recouvrement de la souveraineté nationale. Membre du PPA–MTLD de Messali Hadj, il est ensuite élu conseiller municipal de sa ville en 1947. Responsable de l’Organisation Spéciale (O.S.) en compagnie de Hocine Aït Ahmed et de Rabah Bitat, il participe au casse de la poste d’Oran de 1949. En mai 1950, il est arrêté à Alger, jugé coupable et condamné, deux ans plus tard, à sept ans de prison. Il s’évade en 1952 et se réfugie au Caire auprès de Hocine Aït Ahmed et de Mohamed Khider avec qui il formera plus tard la délégation extérieure du Front de libération nationale (FLN). Un des 9 chefs historiques du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA), il déclenche le soulèvement de Novembre 1954, mais deux ans plus tard, il est arrêté une seconde fois alors qu’il prenait l’avion qui devait l’emmener du Maroc à Tunis en compagnie de Mohammed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Khider et Lacheraf. Libéré en 1962, il participe au congrès de Tripoli. Il rentre à Alger le 15 septembre 1962 et est désigné président de la République.

Après un exil en Europe, il revient en Algérie à la faveur du multipartisme instauré dans le sillage de la Constitution de 1989. Homme d’une grande expérience politique, il préside depuis 2007, le Groupe des sages de l’Union africaine (UA) chargé de la prévention et de la gestion des conflits en Afrique. A la tête de ce groupe, l’ancien président n’a eu de cesse à appeler pour faire de la restauration de la paix et la réconciliation un objectif sur le continent africain. «La restauration de la paix, la stabilité et la réconciliation sur tout le continent demeurent un objectif et un impératif que nous devons favoriser en aidant à la création de conditions favorables grâce au dialogue, à la concertation et à l’expression de l’intelligence politique de nos dirigeants et à la maturité de nos peuples», avait-il déclaré lors d’une réunion tenue à Alger en 2010. Gageons que sa philosophie et sa conception serviront de ligne conductrice à ceux qui ont la lourde responsabilité de poursuivre sa mission et de contribuer à apaiser un continent en ébullition.

Nadia Kerraz


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MessageSujet: Le Dessin de HIC   Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Icon_minitimeJeu 12 Avr - 3:21

Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella 20120412
Boumédiène recevant Ben Bella au Ciel
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MessageSujet: VIDEOS. Mort de Ben Bella : huit jours de deuil en Algérie   Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Icon_minitimeJeu 12 Avr - 8:57

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VIDEOS. Mort de Ben Bella : huit jours de deuil en Algérie

Publié le 11.04.2012, 18h16 | Mise à jour : 22h21

Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella 1949997_benbella_640x280
Ahmed Ben Bella (photographié ici en 2001) est décédé mercredi à Alger à l'âge de 95 ans.

Il s'est éteint à l'âge de 95 ans, durant son sommeil, entouré par ses deux filles Mehdia et Noria, selon son biographe, Mohammed Benelhadj. Il souffrait notamment de problèmes respiratoires. Depuis 2007, il présidait depuis 2007 le Groupe des sages de l'Union africaine.

Peu après l'annonce officielle de ce décès, le président Abdelaziz Bouteflika a décrété huit jours de deuil dans tout le pays. Les funérailles nationales auront lieu vendredi à Alger.

De parents marocains, Ben Bella est né le 25 décembre 1916 à Maghnia, dans le département (wilaya) de Tlemcen. Après des études secondaires à Tlemcen, il devient footballeur. Il joue ainsi durant la saison 1939-1940 à l'Olympique de Marseille comme milieu de terrain.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il combat dans l'armée française au sein du 5e régiment de tirailleurs marocains de la 2e division d'infanterie marocaine (2e DIM). Puis il participe aux campagnes de France et d'Allemagne au sein de la 1re armée du général de Lattre. Il fut d'ailleurs décoré de la Médaille Militaire par le général de Gaulle en avril 1944.

Chef historique du FLN

Mais, marqué par la répression sanglante des manifestations de Sétif, le 8 mai 1945, il adhère au Parti du peuple algérien. Responsable pour l'Oranie de l'Organisation spéciale (OS), bras armé du parti du Peuple algérien, il se distingue en organisant le hold-up de la poste de la capitale de cette région pour lui procurer des fonds. Il est arrêté en mai 1950. Condamné à sept ans de réclusion, Il s'évade en 1952 et se réfugie au Caire auprès d'Hocine Aït Ahmed et de Mohamed Khider avec qui il formera plus tard la délégation extérieure du FLN (Front de libération nationale).

Dans la capitale égyptienne, il se lie d'amitié avec le président Gamal Abdel Nasser, patron des «officiers libres», qui deviendra son mentor politique et apportera un soutien multiforme à sa demande au soulèvement algérien. En octobre 1956, son avion est intercepté par l'armée française au dessus d'Alger. Il est emprisonné en France jusqu'à la fin de la guerre d'Algérie, en 1962.

Renversé en 1965 par Boumediene

Il s'allie alors avec le chef d'Etat major de l'Armée de libération nationale (ALN), le colonel Houari Boumediene, et se fait élire, en 1963, premier président de la République algérienne indépendante, après avoir été désigné à cette fonction en septembre de l'année précédente. Mais deux ans après, le 19 juin 1965, il est renversé par un coup d'Etat militaire, arrêté et mis au secret sous haute surveillance de l'armée. En 1981, gracié et libéré par le successeur de Boumediene, Chadli Bendjedid, Ben Bella s'exile pour un temps à l'étranger et fonde le Mouvement pour la démocratie en Algérie (MDA) sans parvenir à mobiliser.

Altermondialiste

Rentré à Alger en septembre 1990, il se retire de la vie politique nationale et se consacre à des dossiers internationaux (Palestine, Irak) et rejoint les altermondialistes dans leur lutte contre «la mondialisation capitaliste». Ahmed Ben Bella va prôner la «réconciliation nationale» avec les islamistes algériens, en se réconciliant avec le président Abdelaziz Bouteflika, ancien bras droit de Boumediene.

Vidéo INA. La marche vers Alger

http://boutique.ina.fr//video/histoire-et-conflits/decolonisation/AFE85009610/a-tiaret-la-marche-de-ben-bella-vers-alger.fr.html

Vidéo INA. 1962. Ben Bella plaide pour l'indépendance de l'Algérie devant l'ONU

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Vidéo. 1963 : Ben Bella fait le point, un an après l'indépendance



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MessageSujet: Des funérailles nationales pour Ben Bella   Décès de l'ancien président de la République Ahmed Ben Bella Icon_minitimeSam 14 Avr - 6:11

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Des funérailles nationales pour Ben Bella

Mis à jour le 13/04/2012 à 22:01 | publié le 13/04/2012 à 19:45


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Le cerceuil d'Ahmed Ben Bella a été exposé au Palais du peuple. où des centaines d'Algériens sont venus se recueillir.

Un dernier hommage a été rendu vendredi à Alger au premier président algérien.

Au terme d'une vie mouvementée, Ahmed Ben Bella a tiré sa révérence en apothéose. Décédé mercredi à l'âge de 95 ans, le premier président de l'Algérie indépendante a eu droit à des funérailles nationales, qui se sont déroulées vendredi dans un climat de vrai malaise et de fausse communion. Au Palais du peuple, où le cercueil est exposé depuis jeudi, des centaines d'Algériens se sont recueillis devant la dépouille du défunt.

Vendredi, c'est au tour des délégations étrangères. Notamment Moncef Marzouki, le président tunisien, Mohamed Abdelaziz, de la République sahraouie, et les premiers ministres marocain et mauritanien. Vers 14 heures, le cercueil, recouvert de l'emblème national et porté par une escouade d'officiers supérieurs de l'armée, est posé sur un affût de canon. Symbole de réconciliation nationale, ou pied de nez à l'histoire, il est tiré par un blindé! Un de ces blindés qui avaient porté Ben Bella au pouvoir en septembre 1962, avant de l'en déloger le 19 juin 1965. Mais, le temps des funérailles, partisans et adversaires du défunt préfèrent oublier les sujets qui fâchent. Abdelaziz Bouteflika, qui fut, aux côtés du colonel Boumediene, l'un des artisans du coup d'État, lui a offert des funérailles dignes de son rang et a décrété un deuil de huit jours. Les deux hommes se sont réconciliés il y a quelques années, et Ben Bella a pardonné.

Le temps des bilans

Depuis mercredi, la télévision algérienne, d'où le nom de Ben Bella fut banni pendant des décennies, a multiplié les hommages au «monument de l'histoire», forçant parfois le trait jusqu'à la caricature.

Avec les funérailles de Ben Bella, l'Algérie vient de tourner une page de son histoire. Quand elle fêtera le 5 juillet prochain le cinquantenaire de son indépendance, viendra le temps des bilans sans concession. D'aucuns relèvent déjà que, parmi les «chefs historiques» qui déclenchèrent l'insurrection de la Toussaint 1954, Ben Bella est l'un des rares à mourir dans son lit ; les rescapés de la guerre ont été exécutés par leurs «frères». Comme Krim Belkacem, Mohamed Khider ou Mohamed Boudiaf. Ou contraints à un long exil, comme Hocine Aït-Ahmed, ultime survivant.
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