SBA - Agriculture : Eradication des mauvaises herbes

Sidi-Bel-Abbès - Agriculture :

Éradication des mauvaises herbes

le 22.03.12 | 10h00

Un programme visant l’éradication des plantes adventices, espèces végétales particulièrement nuisibles aux cultures, a été mis en pratique à Sidi Bel-Abbès à l’initiative des services locaux de l’agriculture.

L’opération, qui est supervisée par des techniciens spécialisés, doit toucher graduellement une superficie globale estimée à quelque 45 000 hectares de terres. De source proche de la direction de l’agriculture, on indique, à ce propos, que les adventices, qui sont appelés communément «mauvaises herbes», affectent plusieurs périmètres consacrés aux cultures céréalières.

Selon un bilan préliminaire, fourni par la source précitée, le programme de désherbage qui est accompagné par une opération de fertilisation azotée des sols, a touché, jusqu’alors, une surface céréalière totalisant 9000 hectares, soit un taux de 20% par rapport aux objectifs prévisionnels fixés par les services agricoles. Interrogée sur l’impact d’une telle action sur la céréaliculture, la même source a fait remarquer que l’«élimination systématique des adventices est dictée par des impératifs de préservation du processus de développement biologique des cultures céréalières contre d’éventuels risques d’altération ou de dépérissement, susceptibles d’affecter les plantes durant leurs différents cycles (phase végétative, reproduction, maturation)».

En somme, la finalité première de l’opération de désherbage est de favoriser, au mieux, la production céréalière par l’amélioration des rendements qui restent, cependant, conditionnés par la consistance des précipitations. La même source a tenu à préciser, dans ce contexte, que le taux pluviométrique, enregistré lors de la présente campagne agricole, se limite à quelque 220 millimètres d’eau environ, soit un déficit de 100 millimètres. Il y a lieu de signaler que les superficies emblavées, à travers la wilaya de Sidi Bel-Abbès, s’élèvent, cette année, à 171 500 hectares.

M. Habchi
© El Watan