Jamel Administrateur
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| Sujet: Le travail dominical revient dans le débat présidentiel Sam 18 Fév - 9:11 | |
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Le travail dominical revient dans le débat présidentiel
Mis à jour le 17/02/2012 à 18:04 | publié le 17/02/2012 à 15:08 La «loi Maillé» permet l'ouverture dominicale de commerces dans certaines communes et zones touristiques et thermales ainsi que dans certaines grandes agglomérations. Aux États généraux du commerce ce vendredi, les candidats Nicolas Sarkozy et François Hollande ont tous deux évoqué l'ouverture des magasins le dimanche.L'ouverture des commerces le dimanche est devenu ce vendredi un thème de la campagne présidentielle. Nicolas Sarkozy, le président désormais officiellement candidat à sa réélection, a profité de la tenue des États généraux du Commerce pour relancer un débat qui n'a jamais vraiment cessé depuis l'adoption de la «loi Maillé». Cette loi du 10 août 2009 permet l'ouverture dominicale de commerces dans certaines communes et zones touristiques et thermales ainsi que dans certaines grandes agglomérations. Plus généralement, le code du Travail prévoit la possibilité pour tous les magasins d'ouvrir cinq dimanches par an sur autorisation du maire ou du préfet. «Si les Français m'accordent leur confiance lors de la prochaine élection présidentielle, la première mesure que je mettrai en oeuvre sera de poursuivre les assouplissements déjà réalisés en matière d'ouverture dominicale des commerces pour vous permettre de vous adapter à l'évolution des modes de vie», peut-on lire dans cette déclaration qui a été lue par le secrétaire d'État au Commerce, Frédéric Lefebvre. «Élargir les conditions d'ouverture des magasins le dimanche, vous donner plus de liberté, c'est de la croissance pour vos commerces, c'est de l'emploi pour les Français, c'est du pouvoir d'achat pour vos salariés, c'est le renforcement de l'attractivité touristique pour que la France soit forte», fait valoir le chef de l'État en reprenant son slogan de campagne. En 2007 déjà, Nicolas Sarkozy avait placé le travail dominical au cœur de sa campagne, alors qu'il se présentait comme le candidat du pouvoir d'achat et qu'il vantait son célèbre mot d'ordre: «Travailler plus pour gagner plus». Et depuis, les commerçants sont restés sur leur faim. Dans son «Pacte pour le développement du commerce», présenté en novembre 2011 dans l'intention d'être adressé aux candidats à l'élection présidentielle, le Conseil du commerce de France (CdCF) demandait la possibilité pour chaque commerçant d'ouvrir «librement 10 à 12 dimanches par an» et ce, même si son magasin est situé «hors zone touristique». L'association mettait déjà en avant «l'évolution des modes de vie» et «l'ambition touristique de la France» pour justifier sa requête. Durant les soldes, en janvier, Frédéric Lefebvre a assuré que certains tours-opérateurs étrangers ne programmaient pas de week-end à Paris parce que leurs clients ne peuvent pas y faire de shopping. «Un peu d'air»L'enjeu de l'ouverture dominicale est de taille. Avec ses 730.000 entreprises, le commerce représente 20% des emplois privés en France et 10% du PIB. Son chiffre d'affaires annuel atteint les 1400 milliards d'euros, rappelle le CdCF. Pour autant, la fédération ne plaide pas pour une ouverture de «tous les commerces, tous les dimanches, dans toute la France». «Ce que nous voulons, c'est un assouplissement, un peu d'air», a déclaré son président Gérard Atlan, cité par l'AFP. «Le commerçant doit être là quand il y a du chiffre d'affaires à faire, quand il n'y en a pas, il ferme». À l'instar de Nicolas Sarkozy, le candidat socialiste François Hollande s'est emparé du sujet. Dans une vidéo diffusée aux mêmes États généraux du commerce ce matin, il déclare vouloir engager des «négociations» sur la question «controversée» du travail du dimanche. Dernier remous en date, un rapport parlementaire a établi en novembre dernier que le volontariat des salariés pour travailler le dimanche dans les zones autorisées n'était «pas suffisamment garanti» par certaines entreprises. Pour François Hollande, il s'agit de trouver «un équilibre entre les droits des salariés» et le souci des commerçants de «répondre à de nouvelles formes de concurrence». Premier syndicat à réagir, la CFTC a regretté le «choix de société» privilégié par Nicolas Sarkozy qui, selon le syndicat, ouvrirait encore davantage la voie à l' «hyperconsumérisme». | |
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Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
| Sujet: Re: Le travail dominical revient dans le débat présidentiel Sam 18 Fév - 11:33 | |
| Bonjour, Une fois de plus, Sarkozy met dos à dos les salariés et les patrons de magasins, il faut bien gagner des voix parmi ces derniers..... Développer le commerce c'est bien mais, en ce moment, ce n'est pas en l'ouvrant le dimanche que les français vont dépenser plus. Quant au discours sur le pouvoir d'achat, l'emploi et la croissance, si les français n'ont pas encore compris, c'est à désespérer de leur intelligence. Surtout que nous avons l'exemple de la baisse de la TVA chez les cafetiers et restaurateurs qui n'a pas été respectée par ces derniers. Amicalement Pierre | |
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