Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: SBA : Paradoxe au CHU Dr Hassani Abdelkader ! Lun 13 Fév - 18:58 | |
| Sidi Bel-Abbes :
Paradoxe au CHU Dr Hassani Abdelkader !
Lundi 13 février 2012 Salim A.
Si hier matin, les résidents réanimateurs n’en croyaient pas à leurs yeux en constatant que leur patient quinquagénaire de Ain El Hadjar a été transféré au nouveau bloc flambant neuf comprenant toutes les commodités d’un grand centre post réanimation, ils n’en doutaient pas un instant qu’ils venaient de sauver cette personne d’une mort certaine.Leur joie s’exprimait à travers ces photos souvenirs qu’ils prenaient avec leur patient qui vient de sortir enfin d’un profond coma qui a duré plus d’un mois et qui aujourd’hui retrouve le sourire et la vie .Il n’y a aucun doute quant à l’exploit de cette équipe de jeunes réanimateurs résidents qui n’ont ménagé, pendant toute cette durée, aucun effort pour le ressusciter, mais malheureusement il n’y a pas de quoi se réjouir dans un autre secteur de l’Hôpital et plus particulièrement au laboratoire central où presque tous les produits actifs pour effectuer les analyses les plus importantes et urgentes sont manquants.En effet, notre source indique que le bilan hépatique (TGO et TGP), l’analyse ou le test Urée, la FNS complète ainsi que l’ionogramme ne peuvent être effectués dans ce laboratoire depuis plus d’une semaine et ce, par manque de produits. Les médecins résidents se trouvent parfois dans des situations difficiles en constatant amèrement des collectes de fonds qui s’effectuent au sein des différents services de l’hôpital par les malades au profit d’autres patients pauvres qui ne peuvent se permettre les laboratoires privés.L’on signale que ces analyses sont parfois primordiales pour la prise en charge du malade et de ce fait peuvent entrainer des difficultés même de mouvements.Qui peut-on blâmer de ce déficit en produits ? Il est clair que chacun jettera la balle à l’autre ,comme ça été pour les médicaments ou pour le fil de chirurgie et autres... mais en fin de compte, « c’est tout un ministère qui doit revoir son organisation », pense beaucoup d’autres. | |
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