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  Le jambon de dinde de Leclerc dénoncé par l'ONG FoodWatch avec quatre autres grands groupes industriels

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Petrus.m

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MessageSujet: Le jambon de dinde de Leclerc dénoncé par l'ONG FoodWatch avec quatre autres grands groupes industriels    Le jambon de dinde de Leclerc dénoncé par l'ONG FoodWatch avec quatre autres grands groupes industriels Icon_minitimeMer 7 Mai - 10:29

Le HuffPost avec AFP | Publication: 06/05/2014 15h20 CEST | Mis à jour: 06/05/2014 18h44 CEST
 Le jambon de dinde de Leclerc dénoncé par l'ONG FoodWatch avec quatre autres grands groupes industriels Mqcz9vc
ALIMENTATION - L'ONG allemande FoodWatch, spécialiste de la dénonciation des fraudes alimentaires, cible cinq produits aux affirmations et étiquettes mensongères pour sa première campagne en France et lance une pétition contre Michel-Edouard Leclerc, patron de l'enseigne éponyme ce mardi 6 mai.

De fausses déclarations "légales" mais "illégitimes"

Créée en 2002 dans la foulée du scandale de la vache folle pour défendre les consommateurs contre l'industrie agroalimentaire et la grande distribution, FoodWatch a présenté mardi à Paris des filets de dinde "à l'étouffée" (E.Leclerc), une vinaigrette "aux tomates séchées" (Puget), des yaourts bio "aux fruits" (Vrai), des raviolis "au jambon cru et parmesan" (Lustucru) et une soupe en sachet "au boeuf et aux carottes" (Maggi) dont elle conteste les appellations et les étiquettes, estimant que ces "ruses des industriels" induisent les clients en erreur.

Pour chaque produit désigné, FoodWatch a contacté l'industriel concerné et réclamé des explications, rarement obtenues puisqu'"aucune loi ne contraint les fabricants à la transparence", a insisté Ingrid Kragl, directrice de l'information de FoodWatch France. Le pire étant que "les fausses déclarations sont légales" au regard de la loi française, même si elles sont "illégitimes".

C'est cette double casquette de juge et partie que conteste FoodWatch avec la soupe Maggi "au boeuf et aux carottes" du groupe Nestlé qui, malgré son nom, comporte 0% de boeuf et "1,1% de jus de cuisson" avec "5,5% de carottes". Sur ce point, l'industriel a fait valoir que son produit respecte "le code"... "élaboré par le Syndicat national des soupes et potages dont la mission est de défendre ses adhérents" souligne Mme Kragl.

Quant à la vinaigrette, malgré la photo appétissante qui renvoie aux tables provençales, elle ne contient qu'1% de tomates, de l'huile de colza et du vinaigre blanc; la farce des raviolis 24% seulement de jambon (le reste: fécule et flocons de pomme de terre et poitrine de porc) - Lustrucru a refusé de répondre sur ce point; enfin les yaourts "bio aux fruits rouges" n'en contiennent pas un gramme, mais "seulement des arômes pas bio du tout" insiste l'ONG.

Leclerc dans la ligne de mire de FoodWatch

Pour les tranches de filet de dinde "100% filet", le produit ne contient que "84% de viande, le reste c'est de l'eau, des additifs et du sel", remarque Ingrid Kragl : "ainsi le consommateur paye six tranches de dinde, en réalité le paquet n'en compte réellement que cinq".

Mais Leclerc n'a pas souhaité répondre. Pour la peine, Michel-Edouard Leclerc, le patron des hyper et supermarchés éponymes, se retrouve la cible de la première pétition de l'ONG dans l'Hexagone, "Non à la dinde à l'eau!" (sur www.foodwatch.fr).

Pour FoodWatch, "le but n'est pas que le fabricant change de recettes mais qu'il joue la transparence, éventuellement qu'il modifie certains ingrédients". Et si l'ONG cible l'industrie, elle dénonce aussi la grande distribution qui met ces produits en rayons sans les contrôler: "Toute la chaine doit être tenue pour légalement responsable: les distributeurs ne peuvent échapper à leurs responsabilités" estime Mme Kragl.

FoodWatch, déjà présente en Allemagne où elle revendique 28.000 adhérents-cotisants et aux Pays-Bas se déclare "100% indépendante" des pouvoirs publics et de l'industrie, financée par ses seuls membres. La branche française étant soutenue pour le moment par la "maison mère" allemande, assure-t-elle.

Une journée chargé pour les industriels de l'alimentaire, ce 6 mai, l'INAO, l'institut chargé de la gestion des appellations contrôlées (AOC/AOP, IGP), a aussi annoncé qu'il engageait une "procédure judiciaire" contre Carrefour qu'il accuse d'"usurpation" à propos de son label-maison "Origine et Qualité".

Le label "Origine et Qualité" n'existant pas officiellement, l'Institut s'inquiète d'une possible "confusion dans l'esprit du consommateur". Il précise "avoir recherché pendant plusieurs semaines un compromis avec Carrefour", mais constate qu'"aucune solution satisfaisante n'a pu être trouvée". En conséquence, l'INAO dit qu'il est "conduit aujourd'hui à engager une procédure judiciaire" contre l'enseigne.

L'affaire avait fait du bruit lors du Salon de l'Agriculture: les responsables des Appellations d'origine contrôlées de plusieurs fromages, camembert, Pont-Lévêque et Comté notamment, avaient organisé une petite manifestation de protestation sur le stand de l'enseigne. Ils l'accusaient de vouloir s'approprier ces appellations qui attirent et rassurent le consommateur sans se plier aux contraintes des cahiers des charges.

"Vous confondez signes de qualité et marketing", disait alors Patrick Mercier, vice-président des producteurs de "Camemberts de Normandie", une appellation d'origine protégée (AOP, déclinaison européenne de l'AOC, origine contrôlée). Tous s'accordaient pour dénoncer le "pied de nez" aux AOC qui "sème la confusion chez les consommateurs". Carrefour avait défendu sa démarche "qualité qui cherche depuis 20 ans à mettre en valeur les produits et les terroirs", selon Hervé Gomichon, directeur Qualité de l'enseigne. La gamme "Origine et Qualité" visait 87 produits (viande, fromages, oeufs, miel..).
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