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 Vladimir Poutine veut-il contrôler, affaiblir ou casser l'Ukraine ?

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Petrus.m

Petrus.m


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Date d'inscription : 26/10/2011
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Vladimir Poutine veut-il contrôler, affaiblir ou casser l'Ukraine ? Empty
MessageSujet: Vladimir Poutine veut-il contrôler, affaiblir ou casser l'Ukraine ?   Vladimir Poutine veut-il contrôler, affaiblir ou casser l'Ukraine ? Icon_minitimeMer 16 Avr - 15:04

LE MONDE | 16.04.2014 à 11h08 • Mis à jour le 16.04.2014 à 16h35 | Par Marie Jégo (Moscou, correspondante)
Vladimir Poutine veut-il contrôler, affaiblir ou casser l'Ukraine ? Plngwgn
L'opération de déstabilisation menée par la Russie en Ukraine vise à rendre impossible la tenue de l'élection présidentielle prévue le 25 mai.

Une fois l'annexion de la Crimée accomplie, une nouvelle réalité se dessine à l'est et au sud de l'Ukraine où un mouvement séparatiste épaulé par les forces russes grignote du terrain de Donetsk (frontière ukraino-russe) à Marioupol (mer d'Azov). Alors que ces régions échappent chaque jour davantage à l'autorité de Kiev, les chancelleries occidentales se demandent ce que veut Vladimir Poutine. Cherche-t-il à contrôler, affaiblir ou casser l'Ukraine en petits morceaux ?

Lire les dernières informations Démonstration de force des prorusses dans l'est de l'Ukraine
http://splashurl.com/pbaes5v

Le scénario à l'oeuvre le long de la frontière russo-ukrainienne n'est pas sans rappeler la campagne de Crimée. La panoplie déployée est la même : apparition de militaires bien armés, bien équipés mais dépourvus d'insignes, proclamation de « républiques populaires », appel à des référendums en vue du rattachement à la Russie.

« Ce qui se passe actuellement dans l'est de l'Ukraine offre certaines similitudes avec la prise de la Crimée, mais en réalité la situation est très différente, explique une source russe proche des milieux diplomatiques. Entrer militairement, c'est prendre un gros risque. De plus, annexer les régions de l'Est et du Sud sera un fardeau considérable pour le budget. C'est pourquoi il vaut mieux fédéraliser, exercer un protectorat, miser sur la décomposition du pays. »

SITUATION DÉSESPÉRÉE

Cette deuxième étape de la crise ukrainienne laisse perplexe les diplomates occidentaux, réduits à deviner quel sera le prochain coup du maître du Kremlin sur l'échiquier. Le sait-il lui-même ? « Poutine est l'otage de sa propagande et cette machine est une arme bien plus redoutable que le canon. Une fois lancée, elle est impossible à arrêter. Les faucons en veulent toujours plus, les “séparatistes” et les brigades d'autodéfense comptent sur le soutien russe, difficile de dire ce qui va se passer », poursuit la source.

Ukraine : Moscou, accusé d’ingérence, traite Kiev de menteur

Nouvelle conversation téléphonique stérile entre Vladimir Poutine et Barack Obama sur la crise en Ukraine. Le chef de la Maison blanche a demandé à son homologue russe d’agir auprès des groupes armés pro-russes pour les convaincre de quitter les bâtiments officiels qu’ils occupent. Le chef du Kremlin, lui, a nié toute ingérence de Moscou dans l’Est de l’Ukraine. Pour Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, Kiev “propage des mensonges” en fustigeant une ingérence russe. Lavrov est en Chine aujourd’hui où il est venu chercher un soutien accru de Pékin sur cette crise. Pour son homologue britannique, Moscou n’est pas crédible en niant une implication russe. “Il ne peut pas y avoir aucun doute réel sur le fait que cela a été planifié et provoqué par la Russie, a déclaré William Hague hier. Les forces en présence sont bien armées, bien entraînées, bien équipées, bien coordonnées. Elles se comportent exactement de la même manière que celles qui se sont avérées être des forces russes en Crimée.” Hier, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé d’allonger la liste des personnalités russes et ukrainiennes pro-russes sous le coup de sanctions. La tension reste vive à deux jours d’une réunion quadripartite entre l’Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l’Union européenne prévue à Genève pour tenter de dénouer la crise. Avec AFP et Reuters

Plutôt que l'annexion pure et simple de l'Ukraine orientale, trop lourde de conséquences, la Russie cherche à consolider ses positions en vue de la réunion, prévue jeudi 17 avril à Genève, entre les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne (Catherine Ashton), de la Russie (Sergueï Lavrov), des Etats-Unis (John Kerry) et de l'Ukraine (Andreï Dechtchitsa).

Soulignant, mardi, « l'importance » de cette rencontre, le président russe a insisté sur le caractère désespéré de la situation sur le terrain. « Le président a souligné que l'escalade brutale du conflit avait mis le pays au bord de la guerre civile », a déclaré le Kremlin à l'issue d'un entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et la chancelière allemande Angela Merkel. Vue du Kremlin, l'intervention de l'armée ukrainienne constitue un « recours inconstitutionnel à la force contre des manifestants pacifiques ».

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Le siège d'un bâtiment de l'administration à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, par des manifestants prorusses.

MAINTENIR LA PRESSION

Limitée pour le moment à une timide prise de positions – sur l'aérodrome de Kramatorsk et aux abords de Slaviansk –, l'intervention ukrainienne est surveillée de près par la diplomatie russe. Au cas où les militaires ukrainiens feraient usage de la force pour déloger les insurgés retranchés dans des bâtiments officiels à Donetsk, Lougansk, Kharkiv, Marioupol, Gorlivka, Kramatorsk, ou encore Slaviansk, le siège de la Russie resterait vide à Genève.

Les initiatives de paix du premier ministre ukrainien par intérim, Arseni Iatseniouk, accouru récemment à Donetsk pour parlementer avec les insurgés, ne sont guère plus appréciées. « C'est un pas dans la bonne direction mais il intervient beaucoup trop tard », a estimé, mardi, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, en visite à Pékin.

Les stratèges du Kremlin mettront leur agenda sur la table à Genève. Prompts à présenter les autorités de Kiev comme incapables de résoudre la crise, ils vont sans doute chercher à imposer l'idée d'une fédéralisation du pays et exiger la garantie que l'Ukraine ne rejoindra jamais l'OTAN.

Pour cela, ils n'ont pas besoin de faire intervenir les blindés et les hélicoptères massés sur la frontière. Il suffit de montrer les dents, de souffler le chaud et le froid sur Kiev, de maintenir la pression sur les partenaires occidentaux. Le but ultime est de rendre le pays ingouvernable tant qu'il ne sera pas administré selon le plan russe.

UNE RETENUE QUI FRISE L'IMPUISSANCE

L'opération de déstabilisation menée par la Russie en Ukraine vise à rendre impossible la tenue de l'élection présidentielle prévue le 25 mai. L'apparition d'un président ukrainien légitimement élu donnerait un sérieux coup de frein aux ambitions géopolitiques de Vladimir Poutine, prêt à tout pour bâtir son Union eurasienne, le projet phare de son troisième mandat.

Pour le moment, tout sourit à Moscou. Kiev manifeste une retenue qui frise l'impuissance. Les soldats dépêchés sur place se font discrets, des bataillons de volontaires constitués d'anciens militants proeuropéens de Maïdan ont du mal à arriver à destination, tandis que des collectes de fonds sont organisées sur la Toile pour participer à l'effort de défense ukrainien.

Des voix s'élèvent à Kiev pour condamner la faiblesse du nouveau gouvernement, certains vont même jusqu'à réclamer l'imposition de l'état d'urgence, ce qui est le moyen le plus sûr d'empêcher la tenue du scrutin présidentiel. La marge de manoeuvre du président intérimaire, Olexandre Tourtchinov, est très limitée.

FAIBLESSE OCCIDENTALE

Encouragé par la tiédeur de la réaction occidentale, Vladimir Poutine se sent libre d'aller aussi loin que bon lui semblera. En misant sur la force et la déstabilisation, il a une bonne longueur d'avance sur ses partenaires occidentaux incapables d'affronter la nouvelle réalité, celle d'une élite russe à nouveau tentée par l'ambition de rebâtir « l'empire » russe au prix d'une confrontation avec l'Occident.

La nouvelle doctrine de politique étrangère du Kremlin repose sur deux piliers exposés par M. Poutine dans son discours du 18 mars, lorsque l'annexion de la Crimée a été officiellement actée. Tout d'abord, il se pose en protecteur des Russes et russophones, où qu'ils soient. Ensuite, l'ancien lieutenant-colonel du KGB entend laver l'humiliation, survenue il y a vingt-trois ans, avec l'effondrement de l'URSS, un registre sensible au coeur de tous les Russes.

La Syrie a été la première étape de ce grand retour de la Russie sur la scène mondiale, l'Ukraine est la deuxième. Chacun se demande désormais quelle sera la suite…

Lire notre reportage à Kramatorsk, en Ukraine orientale : « L e général Kroutov essuie la colère des habitants de l'Est ukrainien »
http://splashurl.com/q9lgnwt
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paulau




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Date d'inscription : 02/04/2013

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MessageSujet: Re: Vladimir Poutine veut-il contrôler, affaiblir ou casser l'Ukraine ?   Vladimir Poutine veut-il contrôler, affaiblir ou casser l'Ukraine ? Icon_minitimeMar 29 Avr - 11:13

La volonté des USA et de l' UE de provoquer puis de contrer la Russie pose un véritable problème de sécurité en Europe.
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paulau




Messages : 157
Date d'inscription : 02/04/2013

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MessageSujet: Re: Vladimir Poutine veut-il contrôler, affaiblir ou casser l'Ukraine ?   Vladimir Poutine veut-il contrôler, affaiblir ou casser l'Ukraine ? Icon_minitimeMar 6 Mai - 10:14

Il me semble qu'on ne réalise pas assez la gravité de la situation en Ukraine.
Les USA défie la Russie à sa porte. Il n'y a pas qu'un enjeux économique et culturelle.
Bien sûr on peut penser que la Russie n'est pas dans son droit.
Je ne le pense pas. mais de toute façon elle ne peut laisser faire.

L'Europe et les USA ont fait tout un travail pour faire basculer l'Ukraine dans leur camp,cela depuis des années. Les manifestations de Maïdan sont le paroxysme de cette politique , elles ont créé la déchirure. Le contre coup, une action de la Russie, était inévitable, nous allons donc vers un affrontement, car aucun des deux camps ne peut faire machine arrière.
La Russie de Poutine , contrairement à ce qui s 'est passé pour le Kosovo, ne peut reculer . Le Kosovo, c'est loin de la Russie.
Mais le contexte a changé, et la Russie ne pourra supporter une ingérence à ses portes,( Kiev est à 800 km de Moscou, la Russie à une frontière commune avec l' Ukraine), qui entraînera la présence de l'Otan, de missiles, de troupes étrangères. C'est inadmissible pour les Russes.
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