Le Monde.fr | 03.03.2014 à 08h16 • Mis à jour le 03.03.2014 à 09h02
L'écotaxe, qui devait entrer en vigueur au 1er janvier, a été suspendue sine die par le premier ministre le 29 octobre 2013. Dès lors, une centaine de projets de transports en commun, dont France Info s'est procuré la liste, et qui devait être financée en partie par les 450 millions de recettes prévus, est suspendue.
Plus de 6 milliards d'euros d'investissements sont en jeu dans ces 120 projets qui avaient répondu à l'appel national à projet du ministère des transports. Il s'agit principalement de créations, d'extensions ou d'aménagements de lignes de bus (52).
Mais il y a également seize lignes de tramway (nouvelles, comme à Amiens et à Angers, ou des prolongements, comme à Grenoble), deux lignes de métro (dans la banlieue lyonnaise et à Toulouse), des funiculaires ou des téléphériques urbains comme celui de Brest, ainsi que des navettes fluviales, comme dans l'agglomération boulonnaise.
Aux élus qui ont défilé dans le bureau du ministre des transports, Frédéric Cuvillier, la réponse ne varie pas : la participation que pourrait leur accorder l'Etat dépend du devenir de l'écotaxe, qui reste flou. Certains attendent des réponses après les éléctions européennes, en juin.
Lire : Ecotaxe : itinéraire d'une mesure qui faisait consensus
http://splashurl.com/pag75n6