Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 25.02.2014 à 12h23 • Mis à jour le 25.02.2014 à 12h27
Dimanche, un homme de 29 ans est mort d'une méningite, à l'hôpital L'Archet de Nice. Une autopsie doit encore préciser le typage de cette méningite, « probablement à méningocoque C » (pour lequel existe un vaccin).
Trois jeunes hommes présentant tous des symptômes de méningite sont morts en fin de semaine à Nice, a indiqué mardi l'Agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côtes d'Azur. « On peut considérer qu'il s'agit de trois cas de méningite », a indiqué Marie-Claude Dumont, conseiller médical du directeur de l'ARS en région PACA.
Une personne de 22 ans est morte samedi d'une méningite à méningocoque B. Le jeune homme résidait de longue date à l'hôpital psychiatrique de Sainte-Marie à Nice et n'avait aucun lien avec les deux autres victimes. Ce type de méningite hautement pathogène se transmet uniquement par la salive, et tout l'entourage de la victime a été traité préventivement par antibiotiques.
« PAS DE RISQUE D'ÉPIDÉMIE »
Dimanche, un homme de 29 ans est mort d'une méningite, cette fois à l'hôpital L'Archet de Nice. Une autopsie doit encore préciser le typage de cette méningite, « probablement à méningocoque C » (pour lequel existe un vaccin). Son beau-frère de 22 ans, avec qui il avait été en contact, était mort vendredi à son domicile « dans un contexte infectieux qui permet de penser qu'il y a une forte suspicion de méningite ». Toutefois, la famille n'a pas souhaité procéder à une autopsie, précise l'ARS.
Selon Marie-Claude Dumont, des traitements préventifs antibiotiques ont été effectués auprès des personnes en contact avec les trois malades. « Il n'y a pas de risques d'épidémie, car la souche [...] ne survit pas en dehors du corps humain, la transmission ne se faisant que par la salive et les postillons », explique la spécialiste.
Par ailleurs, deux adolescents de 12 ans et 17 ans, originaires respectivement de Fréjus et Draguignan (Var), sont hospitalisés depuis une dizaine de jours à l'hôpital pédiatrique Lenval à Nice à la suite des infections invasives à méningocoques. Leur cas n'a aucun lien avec les souches niçoises, a précisé l'ARS mardi.