Jamel Administrateur
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| Sujet: L'ex-otage Francis Collomp : «J'ai retrouvé mon physique de jeune homme» Jeu 21 Nov - 21:05 | |
| WEB - GOOGLE - Actualité > International L'ex-otage Francis Collomp : «J'ai retrouvé mon physique de jeune homme» Publié le 21.11.2013, 20h11 | Mise à jour : 21h56 Paris, jeudi 21 novembre. Moins d'une semaine après son évasion, l'ex-otage Francis Collomp revient sur cet épisode rocambolesque, dans le journal de 20 heures de TF1. «J'ai profité d'une erreur grossière du gardien» raconte-t-il. C'est la première fois qu'il s'exprimait publiquement. Francis Collomp, retenu pendant presque un an au Nigéria par un groupe islamiste armé, est revenu jeudi soir sur son incroyable évasion. Invité du journal de 20 heures de TF1, l'ex-otage qui s'est extirpé des griffes de Boko Haram samedi dernier, est apparu détendu et en bonne santé.
«Je vais très bien et après tous les bilans que j'ai commencé à passer je n'ai aucun problème de santé paraît-il. J'ai même retrouvé mon physique de jeune homme» souligne-t-il, en précisant avoir «perdu 38 kg». Fin septembre, son épouse s'était dite très inquiète de la santé de son mari. Ce sexagénaire, qui a subi un triple pontage cardiaque il y a 10 ans, affirme ne pas avoir souffert de problèmes de santé : «J'ai pris uniquement de l'aspirine». L'ex-otage raconte s'être longuement préparé à s'évader. «Je me suis forcé et motivé pour faire 10 à 15 km par jour». Dans sa petite cellule, il marchait «3 mètres d'un côté, 2,5 de l'autre», précise-t-il. «J'ai profité d'une erreur grossière du gardien»
Corroborant la version du commissaire de police de Kaduna (Nigéria), Francis Collomp raconte : «J'ai profité d'une erreur grossière du gardien». Ce samedi là, en allant faire ses ablutions, pour la prière, son gardien a laissé la clef sur sa cellule. «Je suis sorti pendant qu'il était dans la salle de bain. Ensuite j'ai couru dans la première petite allée. Puis à un rythme de marche rapide» pour ne pas se faire remarquer, raconte-t-il. Mais Francis Collomp n'en dira pas plus sur son évasion. Il assure qu'il était au «courant des transactions qui se fomentaient» pour sa libération. «Je devais être libéré en juin, mais à chaque fois c'était repoussé», affirme-t-il. Et c'est, dit-il, «l'histoire des journalistes de RFI assassinés qui m'a poussé à prendre une décision». | |
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