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 France-Ukraine : le sursaut ou le néant

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: France-Ukraine : le sursaut ou le néant   France-Ukraine : le sursaut ou le néant Icon_minitimeMar 19 Nov - 9:34

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France-Ukraine : le sursaut ou le néant

Mis à jour le 19/11/2013 à 10:24 - Publié le 18/11/2013 à 20:15

France-Ukraine : le sursaut ou le néant Darwin_article_sport24_663766_16283949_4_fre-FR
Les Bleus pendant les hymnes nationaux avant le match aller de barrage face aux Ukrainiens, vendredi, au Stade olympique de Kiev

Battus en Ukraine à l'aller (2-0), les Bleus doivent renverser la situation ce mardi pour se qualifier pour le Mondial 2014.

L'appel du vide. Après leur défaite au match aller (2-0), vendredi en Ukraine, les Bleus abordent ce mardi au Stade de France (21h00), leur match retour des barrages pour le Mondial 2014 au Brésil comme des somnambules au bord des toits. KO debout au stade olympique de Kiev après la débâcle, Didier Deschamps s'est repris, dimanche à Clairefontaine, pour tenter d'insuffler un vent de révolte. «J'attends un match hors normes. C'est collectivement qu'il faut dégager la force de bousculer l'adver­saire», a martelé le sélectionneur.

Son discours volontariste - qu'il avait, en compagnie du président de la Fédération Noël Le Graët, délivré la veille au soir en interne - a piqué ses joueurs au vif. Ainsi l'attaquant Olivier Giroud a utilisé un champ lexical martial - «on est prêt à mourir sur le terrain» - pour exhorter ses partenaires à aller au bout d'eux-mêmes. Poussés par l'énergie du désespoir et l'instinct de survie, les Bleus se disent déterminés à tout donner pour inverser le cours d'un funeste destin qui les a conduits de déroutes sportives en psychodrames nationaux depuis la Coupe du monde 2006. Avec, quatre ans plus tard, l'épisode de Knysna comme point ­d'orgue d'une ère sans fin de fiascos à répétition. Pour les héritiers de la génération ­Zinédine Zidane, Franck Ribéry en tête, ce France-Ukraine sous haute tension constitue aussi la dernière chance de laisser une trace positive dans l'histoire de la sélection. Une occasion unique de répondre aux critiques sévères des médias et à la défiance parfois haineuse de l'opinion publique.

Pour éviter la curée qui ne manquerait pas de suivre une élimination humiliante et sans circonstance atténuante au regard du pedigree de leur adversaire ukrainien, les Bleus n'auront d'autre solution que d'offrir au public du Stade de France et aux téléspectateurs durant 90 minutes, voire plus en cas de prolongation, une course-poursuite à tombeau ouvert. Pour remonter deux buts de retard aux Ukrainiens et tisser une toile émotionnelle de référence les réconciliant avec des supporteurs désabusés pour les plus tendres et excédés pour les virulents devant leur incapacité chronique à tenir le choc dans les matches à enjeu. Un nouvel échec finirait en revanche par réduire à l'état de néant l'idée même d'équipe de France.

Vingt ans après le traumatisme du France-Bulgarie de 1993, le football français serait ainsi privé pour la première fois de l'effet d'entraînement d'une participation de sa sélection à la Coupe du monde. Mauvaise concordance des temps, l'organisation de l'Euro 2016 en France partirait sur les bases d'un désastre. Et la perspective de disputer pendant deux ans des matches amicaux sans saveur promet de noyer les Bleus dans un océan d'indifférence pas plus enviable que les bouffées délirantes ayant accompagné la vie de la sélection ces dernières années.

Risque de déflagration

Une situation préoccupante pour l'état-major de la Fédération (FFF) en phase de renégociations avec ses partenaires commerciaux pour le cycle 2014-2018. Les principaux sponsors de la FFF n'ont ainsi pas vraiment goûté le décalage entre le discours tenu par le président Le Graët au restaurant Tolstoï avant la rencontre et la détermination affichée par les Bleus au ­stade olympique de Kiev.

Une non-participation au Mondial 2014 poserait évidemment la question de l'avenir de Didier Deschamps et menacerait de plonger la Fédération dans le chaos. Conscient du risque de déflagration, Noël Le Graët, réélu en 2012 pour quatre ans à la tête de la Fédération, a tenté d'assurer ses arrières en garantissant les recettes du monde amateur lors d'une réunion samedi matin avec les présidents de ligues et de districts. Mais la meilleure option pour éviter la crise tient à la capacité des joueurs de l'équipe de France de retourner une situation très compromise, ce mardi soir au Stade de France. Avec des actes et non plus des mots. Il ne sera plus d'aucun secours à Benzema et consorts d'estimer que l'équipe de France est «meilleure sur le papier» que l'Ukraine sans en faire la preuve sur le terrain. Une nécessité pour ne pas rester à jamais la génération des «tigres de papier» dans l'histoire de l'équipe de France.
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