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 Copé, une sale année dans la maison UMP

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Copé, une sale année dans la maison UMP   Copé, une sale année dans la maison UMP Icon_minitimeDim 17 Nov - 10:56

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Copé, une sale année dans la maison UMP

Publié le 17 novembre 2013 à 09:58

Copé, une sale année dans la maison UMP 565753-000_par6999196Jean-François Copé, à Provins en 2012.

Le parti est loin d'être refait à neuf, un an après l'élection ratée à la présidence.

C’était il y a pile un an mais on doute que Jean-François Copé célèbre l’anniversaire. Le 18 novembre 2012, les militants de l’UMP étaient appelés à voter pour désigner qui, du député-maire de Meaux ou de François Fillon, prendra la présidence de l’UMP. Accusations de triche, nuit de recomptage des voix, autoproclamations de victoire, groupe parlementaire dissident, menaces de scission et on en passe... le parti, lancé dans une incroyable guérilla, a failli exploser. Un an après, Copé a fini par l’obtenir - ou plutôt l’arracher de haute lutte -, son fauteuil de patron de l’UMP. Secrétaire général dès 2011, Copé occupait déjà le 7e étage du siège de la rue de Vaugirard. De retour comme président, il retrouve un certain nombre de vices, plus ou moins cachés. Tour du «propriétaire».

Des fissures dans les caisses

L’UMP a vu fondre sa dotation publique en 2013 à cause d’un résultat moyen aux législatives et faute d’engagements tenus sur la parité. L’invalidation, début juillet, des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy ont pour de bon plombé les finances. Copé, avec l’ex-candidat à la présidentielle, a dû lancer une grande «souscription» pour trouver les 11 millions d’euros de frais de campagne non remboursés par l’Etat. Un succès, la somme ayant été collectée en deux mois. Copé aurait aimé s’en attribuer les mérites. Las. Sarkozy, le jour où l’objectif du «sarkothon» a été atteint, s’est empressé de remercier «ses» donateurs. Le parti n’est pas, loin de là, tiré d’affaires selon le Canard Enchaîné, qui évoque une dette de 108 milliards d’euros. Chiffre démenti par l’entourage de Copé.

Des fondations branlantes

Copé s’est félicité du référendum de juin qui approuvait, à plus de 90%, les nouveaux statuts et son maintien à la tête du parti. Il a voulu y voir un plébiscite pour sa personne. Sauf que les militants ont aussi par ce vote adopté l’idée d’une primaire ouverte pour choisir leur candidat à la présidentielle. S’il s’y est plié, Copé reste perplexe sur le principe. Surtout, cette désignation a tout du casse-tête. Entre les uns qui estiment que Sarkozy, s’il revient, doit pouvoir s’y soustraire et les autres qui remettent déjà en cause le calendrier. Alain Juppé, Laurent Wauquiez et Eric Ciotti proposent ainsi d’avancer la primaire début 2016, voire en 2015. Injouable, selon les proches de Copé.

Un ancien président dans le placard

La droite n’en a pas fini avec son champion. L’élection ratée à la tête de l’UMP et l’incapacité à s’imposer des prétendants à sa succession semblent même avoir remis Sarkozy en selle. Lui, en tout cas, le croit, qui se répand en privé sur les ratés des responsables UMP. Ses visiteurs, rue de Miromesnil, ne doutent guère de son désir de retour. Un «ex» toujours plus embarrassant pour le président du parti, à la légitimité fragile. Comment asseoir son autorité quand les très nombreux sarkozystes ne reconnaissent qu’un seul chef? Copé, durant la campagne interne, avait lui-même campé le fervent supporter allant jusqu’à renoncer à ses ambitions pour 2017 pour céder la place à l’ancien Président. Guère récompensé, il a marqué ses distances.

Fillon sur le palier

Le fiasco de l’élection interne à l’UMP semble singulièrement avoir donné un coup de fouet à l’ex-Premier ministre, qui s’est longtemps vu reprocher son manque de pugnacité. S’il laisse finalement le parti à Copé, c’est pour mieux se lancer dans la course à l’investiture pour 2017. Depuis novembre dernier, les relations entre les deux ennemis de 2012 se sont plutôt apaisées et c’est désormais avec Sarkozy que l’ex-Premier ministre est entré en conflit. Quand aux fillonistes, ils ont intégré l’équipe pléthorique de Copé à l’UMP. Mais rien n’est oublié.

Juppé au grenier

Même si sa médiation, au plus fort de la guerre Copé-Fillon, a échoué, Alain Juppé a réussi à s’imposer comme un possible recours pour 2017. Lui-même laisse planer le doute. Auréolé de son statut de vieux sage, il se mêle aussi des affaires du parti et se permet de fréquentes critiques sur l’action de son président. Récemment il a dit son aversion pour sa formule de «droite décomplexée» et déconseillé à Copé qui proposait de réformer la politique d’immigration dans la foulée de l’affaire Léonarda, de «réagir fébrilement». Et pour la mairie de Pau, le maire de Bordeaux soutiendra François Bayrou alors que Copé se fait un principe de barrer la route au traître de la présidentielle.

Des quadras courant d'air

S’il n’y avait que ces trois poids lourds… Les quadras boudent aussi l’UMP pour peaufiner leur stratégie, chacun de leur côté. Tous n’ont pas la même détermination mais la crise de leadership à droite les a autorisés à croire en leurs chances. Xavier Bertrand est officiellement en lice pour la primaire, Bruno Le Maire se prépare. NKM, à ce jour, n’a d’yeux que pour Paris mais rien n’est exclu. Et Laurent Wauquiez et François Baroin, sans être candidats à rien, ont de l’ambition. En premier lieu, celle de contrer le président de l’UMP dont ils ne cessent de contester la légitimité.

Des cagibis dans tous les coins

C’est la conséquence de ces appétits multiples: plus grand monde ne traîne rue de Vaugirard. Fillon tente de faire vivoter son club «Force républicaine» et les sarkozystes leur amicale à la gloire de leur Président. Chacun son écurie, en marge de l’UMP. Résultat: la droite ne semble pas capitaliser sur les déboires actuels de la majorité. Pour tenter d’inciter les contestataires à se tourner vers le premier parti d’opposition, Copé tentera de mettre tout le monde au travail, le 18 décembre au cours d’un séminaire de type gouvernemental. Un rendez-vous qui doit fixer les «grandes lignes d’un projet d’alternance»… et révéler si le parti sait encore jouer collectif.

Des Tabarot livrés avec les meubles

Président, Copé est redevable de ceux qui l’ont épaulé… Mais aussi de leur famille. Il n’a eu d’autre choix que de soutenir, à Cannes en mars, Philippe Tabarot, petit frère de Michèle Tabarot, son bras droit dans la douloureuse bagarre pour la conquête du parti. Et ce malgré les protestations des fillonistes qui défendent la candidature de David Lisnard, dauphin du maire sortant. La commission des investitures n’a pas réglé le conflit et les deux rivaux devraient donc faire campagne avec l’étiquette UMP. De quoi raviver les tensions entre les deux clans.

Une perspective pas dégagée

Les élections intermédiaires sont souvent une épreuve pour le parti au pouvoir. Pas sûr pour autant que les muncipales et encore moins les européennes de 2014 redonnent le sourire à Copé. Déjà plus personne ne fanfaronne sur la perspective d’une «vague bleue» en mars. La droite devrait reprendre plusieurs villes moyennes conquises par la gauche en 2008, mais concernant les grandes villes, la moisson sera limitée. La très probable montée du Front national, aux municipales et surtout aux européennes, devrait empoisonner le PS comme l’UMP. La cantonale partielle de Brignoles (Var) en a donné un avant-goût: la gauche a certes été éliminée dès le premier tour mais le candidat UMP a été battu par celui de l’extrême droite.

L’Alternative en vis-à-vis

Pendant ce temps, les voisins centristes bâtissent sous les fenêtres de l'UMP. L'UDI de Borloo, en nouant une alliance avec le Modem de Bayrou risque d'affaiblir la droite aux européennes. Dans de nombreuses villes, cette toute nouvelle Alternative ne va pas remettre en cause les accords déjà conclus avec l'UMP. En revanche, sans liste commune aux élections de mai, le centre et l'UMP ne se donnent guère de chances de devancer le Front national.

Une popularité au plancher

Rien n’y fait, Copé est le mal aimé. Au début de l’année, une étude Harris lui a décerné le titre de «personnalité politique la plus agaçante»de 2012. C’était peu après la fin du psychodrame à l’UMP. Depuis il n’a pas décollé. Le baromètre Ifop-Paris match de mardi le classe au 37e rang (34% d’opinions favorables), loin derrière Juppé (60%), Sarkozy (45%) ou Fillon (47). Copé se console en se disant que les Français ne le connaissent pas vraiment. Il n’empêche. «C’est très rare d’avoir une image aussi catastrophique pour une personnalité issue d’un parti classique», s’étonne Eric Bonnet, de BVA: en octobre, l’institut, dans un sondage pour le Parisien, créditait de 73% de mauvaises opinions le patron de l’UMP jugé, au choix, trop perso (78%), arrogant (66%), arriviste (70%). N’en jetez plus.

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