Jamel Administrateur
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| Sujet: Qualifications pour la Coupe du Monde 2014 - Ukraine-France : Pourquoi il ne faut pas sous-estimer l'Ukraine Jeu 14 Nov - 16:57 | |
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Pourquoi il ne faut pas sous-estimer l'Ukraine
Mis à jour le 14/11/2013 à 16:38 - Publié le 14/11/2013 à 12:22
Abordable sur le papier, la double confrontation face à l'Ukraine recèle quelques vices cachés pour l'équipe de France. Tour d'horizon des dangers qui guettent les Bleus.Le gros lot. En héritant de l'Ukraine, un adversaire contre qui elle n'a jamais perdu (4 victoires et 3 nuls) et qui n'a jamais franchi les barrages en quatre tentatives, l'équipe de France a été épargnée par le sort. L'ogre portugais a été évité et, cerise sur le gâteau, les Bleus auront l'avantage de recevoir au match retour, mardi prochain. L'optimisme est donc de rigueur, renforcé par la série en cours de trois victoires et les 13 buts marqués au passage. Mais ce joli écrin pourrait bien être plus compliqué que prévu à ouvrir. Et la route vers le Brésil plus sinueuse qu'il n'y paraît… Un parcours presque parfait en qualificationsCar comme la France, l'Ukraine est en confiance. Dans un groupe bien plus dense que celui des Tricolores, où figuraient notamment la Pologne, le Monténégro et l'Angleterre, les Ukrainiens ont réalisé un quasi sans-faute (6 victoires, 3 nuls et 1 seule défaite). Le tout, en présentant à la fois l'un des meilleurs bilans offensifs (28 buts marqués) et défensifs (4 buts encaissés) de la zone Europe ! Devancés d'un petit point par les Anglais, à qui ils n'ont rien concédé (2 nuls), les Ukrainiens n'ont finalement commis qu'un impair, à domicile, face au Monténégro (0-1), en octobre 2012. Leur dernière défaite à ce jour. Depuis que Mikhaïl Fomenko a remplacé la légende Oleg Blokhine sur le banc, en décembre dernier, l'Ukraine a en effet enchaîné 11 rencontres sans perdre. Et lors des 8 dernières, elle n'a pas pris le moindre but. Un football en plein essorComme le pays, indépendant depuis 1991, le football ukrainien est jeune. Mais pas dépourvu de talent. Le rang de son équipe nationale (20e), placée juste devant la France (21e) au classement Fifa (pour un petit point), est là pour le rappeler. Mais c'est surtout via ses clubs majeurs, aux mains d'oligarques, que l'ancienne république soviétique s'est fait une place sur le Vieux Continent. Dans le sillage du Shakhtar Donetsk, vainqueur de la Ligue Europa en 2009 et quart de finaliste de la Ligue des champions en 2011, le Dynamo Kiev (demi-finaliste de la Ligue Europa en 2009, quart de finaliste en 2011) et le Metalist Kharkiv (quart de finaliste de la Ligue Europa en 2012) ont hissé haut la bannière jaune et bleue ces dernières années. Si haut que l'Ukraine (6e) a terminé la dernière saison sur les talons de la France (5e) à l'indice UEFA. Cette saison, après 4 journées, Dnipropetrovsk a déjà validé son ticket pour la suite de la Ligue Europa, le Dynamo Kiev est bien parti pour en faire de même, alors que le Shakhtar peut toujours espérer rallier les 8es de finale en Ligue des champions. De ces trois clubs provient la grande majorité des sélectionnés pour les barrages... Pas de star mais…Avec une équipe composée pour la plupart de joueurs qui évoluent ensemble tout au long de l'année, l'Ukraine ne manque donc pas d'automatismes. Et si la star nationale Andreï Shevchenko a pris sa retraite après l'Euro 2012, la sélection ne manque pas non plus d'expérience et de qualité. Le gardien Pyatov (29 ans), les milieux Tymoschuk (34 ans), Gusev (30 ans) et Rotan (31 ans) ou encore l'attaquant Devic (30 ans), actuel meilleur buteur du championnat ukrainien, sont autant de valeurs sûres sur lesquelles Mikhaïl Fomenko peut s'appuyer pour encadrer les feux-follets Konoplyanka et Yarmolenko. Régulièrement annoncés dans les plus grands clubs, les deux ailiers sont la touche imprévisible et technique d'une formation avant tout bien organisée par Fomenko, ancien défenseur international avec l'URSS dans les années 70. Une formation solide, voire rugueuse (10 joueurs sont sous la menace d'une suspension avant le match aller des barrages), qui sait aussi se montrer dangereuse sur phases arrêtées. Les Bleus sont prévenus. Les précédents France-Ukraine en images : | |
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