Jamel Administrateur
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| Sujet: Selon le directeur du Renseignement national américain : Al Qaïda menace toujours la sécurité mondiale Jeu 2 Fév - 13:32 | |
| SELON LE DIRECTEUR DU RENSEIGNEMENT NATIONAL AMÉRICAINAl Qaîda menace toujours la sécurité mondiale
Jeudi 02 Fevrier 2012
Par Ikram GHIOUALa nébuleuse terroriste Al Qaîda toujours active au Sahel Il a estimé que les trois prochaines années seront cruciales au plan sécuritaire. Le Conseil de sécurité soutient sans réserve les pays du Sahel
Intervenant, mardi dernier, devant la commission du renseignement du Sénat, consacrée à l'évaluation des menaces à la sécurité des Etats-Unis, James Clapper, directeur du Renseignement national américain (DNI), soutient que «l'affaiblissement de l'organisation d'Al Qaîda a forcé cette dernière à s'appuyer davantage sur ses affiliés tels Al Qaîda au Maghreb islamique, en Afrique du Nord, et les autres groupes en Somalie et au Yémen». M. Clapper considère qu'«Al Qaîda au Maghreb islamique et celle, notamment, de la péninsule Arabique (Aqap), et Al Shebab en Somalie resteront engagées dans l'idéologie d'Al Qaîda. Et chacun de ces groupes, cherchera les opportunités pour frapper des cibles occidentales dans sa zone». Dans son analyse, il note que «l'intention et la capacité de chacun de ces groupes à mener des attaques transnationales varient largement». Le directeur du renseignement national américain même loin des réelles donnes du terrain, basant son analyse sur les informations de différentes enquêtes, prévoit que «le devenir de chacun de ces groupes et leur rôle dans le mouvement subversif dépendront du rythme et de l'efficacité des opérations de contre-terrorisme, ainsi que de la concurrence entre les terroristes à mener des opérations terroristes qu'ils prévoient à l'échelle locale et internationale». James Clapper, parrain du renseignement humain tel que surnommé par les médias américains, avertit que «les deux à trois prochaines années seront une phase de transition critique de la menace terroriste» à laquelle font face les Etats-Unis, en particulier celle d'Al Qaîda et des groupes similaires appelés «mouvement djihadiste mondial». Dans ce même contexte, il prédit que «durant cette période de transition, le leadership de ce mouvement va devenir plus décentralisé avec une diminution de l'importance opérationnelle du noyau d'Al Qaîda, basé au Pakistan, une planification et le lancement d'attaques terroristes par les groupes affiliés à Al Qaîda et une multiplication des parties pour inspirer le mouvement». Sur sa lancée, le conférencier ne manquera pas de soutenir, allant dans le même sens que «des efforts vigoureux et continus dans la lutte contre le terrorisme et une coopération approfondie avec les alliés et partenaires sont le meilleur moyen pour que la décentralisation d'Al Qaîda se dirige vers une fragmentation du mouvement dans quelques années», en soutenant que le terrorisme, connaîtra un revers stratégique. Cependant, il prévient sur les risques d'une instabilité prolongée, dans le cas où les engagements ne seraient pas respectés concernant la lutte antiterroriste et qui pourrait donner à la nébuleuse et ses réseaux des opportunités. A propos justement d'engagements, notamment ceux consentis par les Etats du champ direct de la zone du Sahel, le Conseil de sécurité de l'ONU vient d'exprimer son total appui à l'action conduite par ces pays. Un appui sans réserve devant permettre à ceux-là mêmes de remédier aux problèmes de sécurité et de développement. Dans une déclaration à la presse, le président du Conseil de sécurité, M.Baso Sangqu, souligne que les membres du Conseil de sécurité de l'ONU avaient été informés, la semaine précédente, par le Secrétaire général adjoint de l'ONU, M.Lynn Pascoe, du rapport de la mission d'évaluation, dépêchée par le Secrétaire général, sur l'impact de la crise libyenne dans le Sahel. Et de déclarer: «Le Conseil de sécurité s'est réjoui de la collaboration entre les Nations unies et l'Union africaine à ce sujet ainsi que des étroites consultations menées par la mission avec les Etats concernés afin de mieux connaître leurs besoins.» Les membres du Conseil se disent préoccupés par la situation sécuritaire dans la région du Sahel, le trafic de drogue mais aussi par la prolifération des armes. Un fait nouveau inquiète autant le Conseil de sécurité de l'ONU, à savoir la connexion établie avec l'organisation terroriste Boko Haram qui active principalement au Nigeria, à laquelle s'ajoute la crise alimentaire. Pour le Conseil de sécurité, il faut agir en urgence en mettant en oeuvre une démarche précise et coordonnée pour aboutir à un redressement global de la situation. Il est, dans ce cas nécessaire de collaborer avec les pays du Sahel a-t-on conclu. | |
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