Jamel Administrateur
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| Sujet: Le président nigérien, homme-clé de la libération des otages Mer 30 Oct - 15:30 | |
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Le président nigérien, homme-clé de la libération des otages
Mis à jour le 30/10/2013 à 14:18 - Publié le 30/10/2013 à 11:03
Mahamadou Issoufou mardi, avec les ministres français Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius. Mahamadou Issouffou et son équipe ont été au centre des longues et difficiles tractations qui ont finalement conduit au retour à la liberté de Daniel Larribe, Thierry Dol, Marc Féret et Pierre Legrand.
Vêtu du traditionnel boubou blanc et coiffé d'un tarbouche mauve, c'est lui qui a accueilli mardi après-midi les quatre ex-otages fraîchement libérés dans l'enceinte de l'aéroport de Niamey: le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a été l'homme clé de l'élargissement des Français. Ou plutôt «ses réseaux», comme l'a souligné en lui rendant hommage le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a ramené à la mi-journée à Paris en compagnie du chef de la diplomatie, Laurent Fabius, les quatre hommes détenus depuis plus de trois ans par un groupe proche d'Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique). Pour arracher cette libération, le chef de l'Etat nigérien s'est reposé sur deux hommes: Mohammed Akotey, un de ses anciens ministres, devenu le patron d'Imouraren, le nouveau site minier qu'Areva construit au Niger, et sur son chef des services de renseignements, le général Lawel Chékou Koré. Les deux hommes se seraient déplacés en hélicoptère au nord du Mali après avoir reçu mardi matin l'ultime feu vert des ravisseurs pour aller récupérer les otages, assurent des sources nigériennes citées par l'hebdomadaire Jeune Afrique. Mohammed Akotey est un membre éminent de la communauté touareg du Niger, dont des membres auraient joué un rôle important dans la détention des quatre Français. «Ils étaient au nord du Mali, nous avons réussi à les ramener au Niger», a confirmé Mahamadou Issoufou, qui avait annoncé la bonne nouvelle à François Hollande en déplacement en Slovaquie avec lequel le chef de l'Etat nigérien était en contact régulier, surtout depuis ces dernières semaines que le processus de libération s'était accéléré. «Nous avons la chance d'avoir des professionnels, des gens consciencieux»
Elu président de la république du Niger en avril 2011, Mahamadou Issoufou, 61 ans, ingénieur des mines de formation, a participé à la plupart des scrutins depuis l'avènement de la démocratie dans son pays en 1992. Il occupa ensuite le poste de premier ministre, de président de l'Assemblée nationale, avant de redevenir simple député à la dissolution du Parlement en 2009. Il a été élu chef de l'Etat sous la bannière du PNDS, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme qu'il dirige. «Depuis l'enlèvement des otages il y a trois ans, le Niger s'est employé aux conditions de leur libération», a déclaré M. Issoufou en congratulant les ex-captifs. Peu après, interrogé par RFI, le numéro un nigérien s'est montré extrêmement discret sur les conditions de l'élargissement des Français, esquivant l'inévitable question sur le versement d'une rançon. «Nous avons la chance d'avoir des professionnels, des gens consciencieux, grâce à eux, à leur travail, à leur sacrifice, nous avons pu parvenir à ce résultat, a indiqué Mahammadou Issouffou. Ce n'était pas évident, parce que le travail a été fait dans des conditions très difficiles. Mais le plus important, c'est le résultat qui est là aujourd'hui et on ne peut que s'en féliciter». | |
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