Jamel Administrateur
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| Sujet: Il assigne le ministère de l'Intérieur pour des contrôles abusifs Jeu 5 Sep - 17:47 | |
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Il assigne le ministère de l'Intérieur pour des contrôles abusifs
Publié le 05/09/2013 à 18:52Jonathan Lévêque a été contrôlé dimanche pour la dixième fois en un an. (Illustration). Un jeune homme de 27 ans, originaire de la région rémoise, se dit victime d'un délit de faciès. Il aurait été contrôlé à dix reprises au volant de son véhicule.
Jonathan Lévêque est excédé. Le jeune homme de 27 ans, originaire de la région rémoise, a déposé cette semaine un recours administratif auprès du ministère de l'Intérieur pour excès de pouvoir, rapporte RTL. En un an, il se dit victime d'interpellations abusives après une dizaine de contrôles routiers. Ces derniers se sont accompagnés, dans certains cas, de dépistage de stupéfiants et de la fouille du véhicule. «Nous sommes typiquement dans un cas d'abus de droit», estime son avocat Me Emmanuel Ludot qui lui a conseillé de porter plainte. «À chaque fois, la première question que les gendarmes ou les policiers me posent, est: “Est-ce que vous avez consommé des stupéfiants?”», se plaint l'intéressé. Il jure ne pas être toxicomane et se dit victime d'un délit de faciès. «J'ai des cernes. J'éprouve des difficultés à dormir car je bois trop de coca-cola», confesse le jeune homme. Plusieurs amis m'ont déjà fait la même remarque.» «Ça ne peut pas être à cause de mon véhicule, estime-t-il. Je roule dans une vielle voiture. Pas du genre de celles que conduirait un dealeur.» L'interpellation de trop
Dimanche, vers 10h45, se produit l'interpellation de trop. «J'étais dans une station service sur l'autoroute entre Charleville-Mézières et Reims, raconte Jonathan Lévêque. À l'intérieur, il y avait un gendarme qui me regardait fixement. J'essayais d'éviter son regard, vue la chance que j'ai avec les forces de l'ordre.» À un rond-point, ce même gendarme lui demande de s'arrêter sur le bas-côté. Il procède à la fouille du véhicule et à un test salivaire qui s'avère positif à la cocaïne. Le permis du jeune homme est immédiatement suspendu. Sûr de son fait, Jonathan décide de ne pas attendre le résultat des prises de sang effectuées de la gendarmerie. Il se rend dès le lendemain dans un laboratoire où il procède à une analyse d'urine. Le résultat atteste qu'il n'a pas consommé de cocaïne. Preuve en main, il se rend à la gendarmerie. «Ils ne m'ont pas pris au sérieux. C'est la raison pour laquelle j'ai contacté un avocat», explique le jeune homme. Le ministère de l'Intérieur dispose de deux mois pour répondre à la requête de Jonathan Lévêque. Sans quoi, un juge administratif se saisira de l'affaire. | |
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