Urgent : Mandat d'arrêt international contre Chakib Khelil

Urgent : Mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil
  
Par Lila Ghali | 12/08/2013 | 16:30



La Cour d’Alger a émis un mandat d’arrêt international contre l’ex-ministre de l’Energie et des mines, Chakib Khelil ainsi que contre 8 autres personnes impliquées dans l’affaire dite Sonatrach 2, a annoncé le procureur général près de la Cour de justice, Belkacem Zoghmati.
Ces mandats d’arrêts ont été émis depuis une quinzaine de jours, selon le même responsable.

S’exprimant ce lundi au cours d’une rencontre avec la presse, le procureur général d’Alger a précisé que parmi les personnes visées par ces mandats d’arrêts figurent l’épouse (photo) et deux des enfants de Chakib Khelil ainsi que Farid Bedjaoui.

Ce dernier est considéré comme intermédiaire dans le versement des pots-de-vin à des responsables algériens dont des dirigeants de la Sonatrach afin de permettre à Saipem d’obtenir des marchés pétroliers en Algérie pour un montant global de plus de 8 milliards de dollars.

Ainsi, les dernières révélations rapportées par le quotidien italien Corrier Della Sera le 6 août dernier sur les résultats des investigations de la justice milanaise autour de l’affaire Saipem sont, sans aucun doute, à l’origine de cette décision de la justice algérienne.

Chakib Khelil répond qu’il est malade et ne peut voyager

Par Lila Ghali | 12/08/2013 | 19:24



Le Procureur général près la Cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, a apporté d’autres précisions concernant les mandats d’arrêts émis contre neuf individus dont l’ancien ministre de l’Energie et des mines, Chakib Khelil, sa femme, ses deux enfants et le dénommé Farid Bedjaoui, en indiquant que “Le juge d’instruction en charge de l’affaire a adressé une convocation à Chakib Khelil avant le lancement du mandat d’arrêt international à son encontre”, précisant que le mis en cause “a reçu la convocation et ne s’est pas présenté. Il a, toutefois, adressé une réponse écrite au juge d’instruction”.

Dans sa réponse, Chakib Khelil a indiqué être “malade” et se trouver “aux États-Unis”, précisant que son médecin traitant lui avait “prescrit un repos de deux mois” durant lesquels il lui avait “recommandé de ne pas voyager”, a indiqué le Procureur général près la Cour d’Alger.

Ces mis en cause, a-t-il ajouté, “sont poursuivis pour corruption, trafic d’influence, abus de fonction, blanchiment d’argent et passation de marchés contraires à la législation, outre le fait d’avoir été à la tête d’un groupe criminel transfrontalier”